Syndicalisme
Une rentrée difficile
Le conseil d’administration de la FDSEA s’est réuni vendredi dernier dans les nouveaux locaux de Bretenière.

Les membres du conseil d’administration de la FDSEA de Côte d’Or viennent de passer en revue les différents points chauds de l’actualité. Des points particulièrement nombreux et complexes que chaque représentant de canton aura à cœur de faire redescendre auprès des adhérents de son secteur.
L’élevage a logiquement occupé une large partie des débats. Jean-Pierre Fleury, président de la FNB, a présenté les premiers éléments de la mise en œuvre départementale du plan d’urgence. Par la voix de son président Fabrice Faivre, la FDSEA a invité les agriculteurs à déposer leurs dossiers à la DDT sans plus attendre: «Il y en a déjà 200. Nous pensons qu’ils seront au moins 500. Il faut en faire remonter un maximum avant le 15 octobre pour que l’on voit comment on aide concrètement les exploitants». La fièvre catarrhale ovine était malheureusement à l’ordre du jour : «la conjoncture est vraiment mauvaise avec des cours au plus bas et des récoltes d’automne catastrophiques. Ce retour de la FCO, nous nous en serions bien passés» poursuit Fabrice Faivre, attentif aux évolutions réglementaires présentées une nouvelle fois par Jean-Pierre Fleury. Les exploitations orientées dans les productions végétales n’ont pas été oubliées : présent au dernier conseil fédéral de la FNSEA, Fabrice Faivre a proposé à Xavier Beulin l’intégration des producteurs en zone à très faible potentiel dans le dispositif d’urgence: «nous avons fait la démarche en espérant que cela fonctionne mais nous ne sommes sûrs de rien. Là, nous avons saisi la préfecture. Les rendements des cultures dans ces secteurs sont très mauvais depuis plusieurs années et la situation devient plus que tendue. Les agriculteurs concernés auraient besoin eux aussi d’un grand bol d’air. Cette demande me semble crédible d’autant que les zones à très faibles potentiels ne représenteraient pas des milliers de dossiers et n’impacteraient pas du tout le dispositif». La future fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté a également été présentée lors de cette réunion : la FDSEA de Côte d’Or a exprimé sa volonté de conserver ses services de proximité et sa présence au plus près des agriculteurs malgré ces changements administratifs.
Ces services se situent d’ailleurs au 1, rue des Coulots à Bretenière depuis la semaine dernière. «Cette rentrée est bien difficile mais nous ne baissons pas les bras, nous continuons d’y croire. Le syndicalisme, c’est dans les moment difficiles qu’on en a le plus besoin» termine le président.
L’élevage a logiquement occupé une large partie des débats. Jean-Pierre Fleury, président de la FNB, a présenté les premiers éléments de la mise en œuvre départementale du plan d’urgence. Par la voix de son président Fabrice Faivre, la FDSEA a invité les agriculteurs à déposer leurs dossiers à la DDT sans plus attendre: «Il y en a déjà 200. Nous pensons qu’ils seront au moins 500. Il faut en faire remonter un maximum avant le 15 octobre pour que l’on voit comment on aide concrètement les exploitants». La fièvre catarrhale ovine était malheureusement à l’ordre du jour : «la conjoncture est vraiment mauvaise avec des cours au plus bas et des récoltes d’automne catastrophiques. Ce retour de la FCO, nous nous en serions bien passés» poursuit Fabrice Faivre, attentif aux évolutions réglementaires présentées une nouvelle fois par Jean-Pierre Fleury. Les exploitations orientées dans les productions végétales n’ont pas été oubliées : présent au dernier conseil fédéral de la FNSEA, Fabrice Faivre a proposé à Xavier Beulin l’intégration des producteurs en zone à très faible potentiel dans le dispositif d’urgence: «nous avons fait la démarche en espérant que cela fonctionne mais nous ne sommes sûrs de rien. Là, nous avons saisi la préfecture. Les rendements des cultures dans ces secteurs sont très mauvais depuis plusieurs années et la situation devient plus que tendue. Les agriculteurs concernés auraient besoin eux aussi d’un grand bol d’air. Cette demande me semble crédible d’autant que les zones à très faibles potentiels ne représenteraient pas des milliers de dossiers et n’impacteraient pas du tout le dispositif». La future fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté a également été présentée lors de cette réunion : la FDSEA de Côte d’Or a exprimé sa volonté de conserver ses services de proximité et sa présence au plus près des agriculteurs malgré ces changements administratifs.
Ces services se situent d’ailleurs au 1, rue des Coulots à Bretenière depuis la semaine dernière. «Cette rentrée est bien difficile mais nous ne baissons pas les bras, nous continuons d’y croire. Le syndicalisme, c’est dans les moment difficiles qu’on en a le plus besoin» termine le président.