Chambre d’Agriculture
Une porte ouverte sur les itinéraires d’engraissement
La Chambre d’Agriculture de la Nièvre, soucieuse de transmettre des repères de proximité à l’ensemble des producteurs du département, poursuit ses Portes Ouvertes thématiques. En effet, après avoir proposé 3 portes ouvertes autour de l’organisation et de la mise en place du pâturage dynamique les 11, 12 et 16 Mai, le pôle Elevage de la Chambre d’Agriculture organise le 1er Juin sa première Porte Ouverte sur le thème des «itinéraires d’engraissement innovants».
Bien que la Nièvre soit un département où la production d’animaux maigres est largement dominante, la commercialisation des mâles et femelles finis reste globalement constante depuis plusieurs années :
Jeunes bovins : 5% des mâles nés et élevés issus d’une même campagne de naissance soit environ 3 500 têtes
Génisses finies: 6% des femelles nées et élevées issues d’une même campagne de naissance soit environ 2 500 têtes
Vaches finies : 39% des vaches commercialisées soit environ 16 000 têtes
L’engraissement des bovins est assez technique et tout particulièrement la conduite alimentaire car le choix des matières premières doit permettre d’atteindre un certain niveau de performance de croissance au moindre coût tout en sécurisant le métabolisme digestif par un parfait équilibre de la ration.
Plusieurs pratiques d’engraissement ont d’ailleurs fait l’objet d’études au sein des différentes stations expérimentales nationales (et notamment à la ferme de Jalogny en Saône et Loire et à l’OIER des Bordes dans l’Indre pour lesquelles la Chambre d’Agriculture de la Nièvre participe au différents Comités Techniques). Parmi ces essais, certains ont récemment mis en évidence l’intérêt d’introduire des fourrages riches en légumineuses dans les régimes d’engraissement des mâles et des femelles pour permettre de réduire le coût journalier des rations. Ces résultats encourageants nous ont donc conduits à identifier 3 élevages ayant des pratiques similaires afin de déterminer les conséquences techniques et économiques de l’utilisation de fourrages riches en protéines pour l’engraissement dans des contextes d’exploitations non expérimentaux. Une analyse fine et détaillée de chaque système permettra de mettre en évidence les avantages et inconvénients de ces pratiques, ainsi que les conditions de faisabilité et de réussite.
Les 3 associés du Gaec Robin à Villefranche-d’Allier seront les premiers à témoigner de leur expérience le Jeudi 1er Juin à 14h. Roland, Chantal et Richard Robin élèvent 120 vaches charolaises sur 266 ha de SAU dont 190 ha de Surface Fourragère Principale. Naisseurs-engraisseurs, ils produisent chaque année environ 50 jeunes bovins à 475kg carcasse, 20 vaches finies à 470kg carcasse et 25 génisses 3 ans finies à 430kg carcasse.
Cet élevage a atteint un niveau d’autonomie totale en protéines puisqu’il n’y a plus d’achat de concentrés extérieurs grâce à l’implantation de 34ha de luzerne et aux 7ha de trèfle violet utilisés pour la totalité des rations d’élevage et d’engraissement sous forme d’ensilage, d’enrubannage ou de foin. Les éleveurs expliqueront leurs choix et partageront leur expérience sur l’implantation, la récolte et l’utilisation des légumineuses dans leurs rations d’engraissement
Jeunes bovins : 5% des mâles nés et élevés issus d’une même campagne de naissance soit environ 3 500 têtes
Génisses finies: 6% des femelles nées et élevées issues d’une même campagne de naissance soit environ 2 500 têtes
Vaches finies : 39% des vaches commercialisées soit environ 16 000 têtes
L’engraissement des bovins est assez technique et tout particulièrement la conduite alimentaire car le choix des matières premières doit permettre d’atteindre un certain niveau de performance de croissance au moindre coût tout en sécurisant le métabolisme digestif par un parfait équilibre de la ration.
Plusieurs pratiques d’engraissement ont d’ailleurs fait l’objet d’études au sein des différentes stations expérimentales nationales (et notamment à la ferme de Jalogny en Saône et Loire et à l’OIER des Bordes dans l’Indre pour lesquelles la Chambre d’Agriculture de la Nièvre participe au différents Comités Techniques). Parmi ces essais, certains ont récemment mis en évidence l’intérêt d’introduire des fourrages riches en légumineuses dans les régimes d’engraissement des mâles et des femelles pour permettre de réduire le coût journalier des rations. Ces résultats encourageants nous ont donc conduits à identifier 3 élevages ayant des pratiques similaires afin de déterminer les conséquences techniques et économiques de l’utilisation de fourrages riches en protéines pour l’engraissement dans des contextes d’exploitations non expérimentaux. Une analyse fine et détaillée de chaque système permettra de mettre en évidence les avantages et inconvénients de ces pratiques, ainsi que les conditions de faisabilité et de réussite.
Les 3 associés du Gaec Robin à Villefranche-d’Allier seront les premiers à témoigner de leur expérience le Jeudi 1er Juin à 14h. Roland, Chantal et Richard Robin élèvent 120 vaches charolaises sur 266 ha de SAU dont 190 ha de Surface Fourragère Principale. Naisseurs-engraisseurs, ils produisent chaque année environ 50 jeunes bovins à 475kg carcasse, 20 vaches finies à 470kg carcasse et 25 génisses 3 ans finies à 430kg carcasse.
Cet élevage a atteint un niveau d’autonomie totale en protéines puisqu’il n’y a plus d’achat de concentrés extérieurs grâce à l’implantation de 34ha de luzerne et aux 7ha de trèfle violet utilisés pour la totalité des rations d’élevage et d’engraissement sous forme d’ensilage, d’enrubannage ou de foin. Les éleveurs expliqueront leurs choix et partageront leur expérience sur l’implantation, la récolte et l’utilisation des légumineuses dans leurs rations d’engraissement
