Machinisme
Un placement gagnant !
Des journées de diagnostics banc d’essais moteur se profilent en Côte d’Or : l’occasion de se pencher sur une opération financièrement intéressante.
Soixante euros qui permettent d’en gagner 600... Non, il n’y a pas d’arnaque! Le premier montant correspond à la somme à débourser pour bénéficier du service de la Fédération Cuma Bourgogne. Chaque tracteur est diagnostiqué à l’aide d’un banc d’essai en l’espace d’une heure. «Le coût initial est de 120 euros, mais celui-ci est divisé par deux grâce aux soutiens du Conseil départemental et de l’Ademe» indique le conseiller Édouard Bénard. Son collègue Fabrice Maitrot apporte des précisions sur les gains possibles : «Sur un tracteur bien réglé, en bon état et bien utilisé, nous observons une économie de carburant 2 litres/heure pour un 150 cv. Sur un tracteur effectuant 400 à 500 heures par an, cela se traduit par une économie de 600 euros à la pompe. Ceci n’est qu’une moyenne : les économies potentielles sont proportionnelles à la montée en puissance».
Des chiffres qui donnent le tournis
Deux tracteurs sur trois sont suralimentés en carburant (le débit de pompe est supérieur de 10% et plus au réglage constructeur), un engin sur trois présente un problème de combustion, 20% des injecteurs sont en mauvais état... «Ces problèmes sont très largement sous-estimés par les agriculteurs». Les écarts de consommation entre les différents régimes, même sur un tracteur neuf sont déroutants : «à pleine charge sur un tracteur de 300 cv, en évitant de travailler à certains régimes, on peut économiser jusqu’à 5 litres de carburant par heure» poursuit Fabrice Maitrot, «même si le prix du GNR a un peu baissé ces temps-ci, l’économie est considérable, sans parler des atouts environnementaux de la démarche». L’antenne Côte d’Or de la Fédération Cuma Bourgogne proposera prochainement trois créneaux dans le département : du 14 au 18 septembre, du 28 septembre au 2 octobre et du 2 au 6 novembre. «Les lieux de chaque session seront choisi en fonction des inscriptions. Nous choisissons généralement un point de chute dans une cour de ferme à un endroit qui arrange le plus grand nombre d’exploitants. Nous pouvons passer entre sept et huit tracteurs chaque journée. Ces sessions sont ouvertes à tous les agriculteurs, qu’ils soient en Cuma ou non» note Édouard Bénard.
Pas encore dans les mentalités
Les agriculteurs côte d’oriens sont peu nombreux à avoir déjà tenté l’expérience du banc d’essai. «Ce n’est pas encore dans les moeurs, c’est plutôt étonnant compte tenu des nombreux avantages apportés par ce diagnostic» confient les techniciens de la Fédération Cuma, qui rappellent que cette méthode a prouvé son efficacité depuis plus d’une dizaine d’années. En pratique, le banc d’essai est composé d’un frein électromagnétique et d’un module qui mesure la consommation du tracteur. Un logiciel enregistre les mesures et élabore les courbes de puissance réelle, de couple, de consommation horaire, de réserve de couple, de débit de la pompe d’injection sans oublier la consommation spécifique.
Ces graphiques permettent de conseiller l’agriculteur sur les régimes moteurs à adopter pour chaque type de travaux mais surtout, la comparaison avec les références officielles permet de mettre en évidence les dérives par rapport à un modèle en bon état «Nous obtenons l’intégralité des causes qui peuvent influencer la consommation ou la puissance d’un moteur» résume Fabrice Maitrot. Contacts : edouard.benard@cuma.fr, fabrice.maitrot@cuma.fr ou 03 80 28 81 91.
Des chiffres qui donnent le tournis
Deux tracteurs sur trois sont suralimentés en carburant (le débit de pompe est supérieur de 10% et plus au réglage constructeur), un engin sur trois présente un problème de combustion, 20% des injecteurs sont en mauvais état... «Ces problèmes sont très largement sous-estimés par les agriculteurs». Les écarts de consommation entre les différents régimes, même sur un tracteur neuf sont déroutants : «à pleine charge sur un tracteur de 300 cv, en évitant de travailler à certains régimes, on peut économiser jusqu’à 5 litres de carburant par heure» poursuit Fabrice Maitrot, «même si le prix du GNR a un peu baissé ces temps-ci, l’économie est considérable, sans parler des atouts environnementaux de la démarche». L’antenne Côte d’Or de la Fédération Cuma Bourgogne proposera prochainement trois créneaux dans le département : du 14 au 18 septembre, du 28 septembre au 2 octobre et du 2 au 6 novembre. «Les lieux de chaque session seront choisi en fonction des inscriptions. Nous choisissons généralement un point de chute dans une cour de ferme à un endroit qui arrange le plus grand nombre d’exploitants. Nous pouvons passer entre sept et huit tracteurs chaque journée. Ces sessions sont ouvertes à tous les agriculteurs, qu’ils soient en Cuma ou non» note Édouard Bénard.
Pas encore dans les mentalités
Les agriculteurs côte d’oriens sont peu nombreux à avoir déjà tenté l’expérience du banc d’essai. «Ce n’est pas encore dans les moeurs, c’est plutôt étonnant compte tenu des nombreux avantages apportés par ce diagnostic» confient les techniciens de la Fédération Cuma, qui rappellent que cette méthode a prouvé son efficacité depuis plus d’une dizaine d’années. En pratique, le banc d’essai est composé d’un frein électromagnétique et d’un module qui mesure la consommation du tracteur. Un logiciel enregistre les mesures et élabore les courbes de puissance réelle, de couple, de consommation horaire, de réserve de couple, de débit de la pompe d’injection sans oublier la consommation spécifique.
Ces graphiques permettent de conseiller l’agriculteur sur les régimes moteurs à adopter pour chaque type de travaux mais surtout, la comparaison avec les références officielles permet de mettre en évidence les dérives par rapport à un modèle en bon état «Nous obtenons l’intégralité des causes qui peuvent influencer la consommation ou la puissance d’un moteur» résume Fabrice Maitrot. Contacts : edouard.benard@cuma.fr, fabrice.maitrot@cuma.fr ou 03 80 28 81 91.