«Un budget 2020 équilibré»

Dernière session de l’année pour les élus de la Chambre d’Agriculture. Ces derniers étaient réunis mardi 26 novembre au lycée agricole de Challuy pour aborder notamment le budget 2020 qui est porté à 6 026 396 euros. Le point le plus rassurant pour les Chambre d’agriculture est le maintient en l’état du budget de fonctionnement. Face à la fronde des parlementaires de tous bords, le gouvernement a renoncé récemment à une mesure polémique de baisse de 45 millions d’euros des ressources des chambres d’agriculture, en plein examen du budget 2020 à l’Assemblée Nationale. «Je suis satisfait de voir que notre budget 2020 sera à l’équilibre. C’était l’une de mes volontés afin que l’on puisse travailler dans la sérénité. Je reste cependant en attente de nouvelles sur le fonctionnement budgétaire des Chambres d’agriculture car pour le moment nous ne savons rien» prévient le président Ramet. Autre annonce de cette session, c’est la suppression d’un poste de géomatique. Cette fonction étant de plus en plus intégrée au niveau régionale voire nationale, il n’y avait plus d’intérêt de conserver ce poste dans la Nièvre : «Il s’agit d’une suppression de poste mais pas de personnel, j’insiste sur ce point. L’agent concerné a reçu une proposition de reclassement. Cette modification ne change en rien notre masse salariale qui reste stable». Cette session a été aussi l’occasion de voter les tarifs pour 2020. À retenir, l’augmentation du tarif élevage en raison du bouclage de la BVD et de l’achat de matériel (notamment de la pince) spécifique lié à cette prophylaxie : « une boucle qui passe de 1 à 2,17 euros » précise Amélie Brisson, la cheffe du pôle élevage au sein de la Chambre d’agriculture.

Les commissions au travail
Lors de la précédente session, les élus avaient fait le choix de Domaine d’activités stratégique (DAS). La communication étant apparue comme essentielle, Didier Ramet a souhaité faire travailler cette dernière session autour d’un événement majeur en 2020 : «L’idée est d’avoir plus de transparence avec nos métiers, notre travail afin de contrer les messages négatifs que l’on peut entendre à longueur de journée» explique-t-il. La question était donc de savoir si cet événement devait être grand public ou uniquement agricole, et organisé en soirée ou sur toute une journée. Dans l’esprit de Didier Ramet, il y a la volonté d’être proactif sur la communication interne et externe pour ne pas que l’on reproche par la suite à la Chambre d’agriculture de n’avoir rien proposé.