Fête départementale
Trois petites semaines et on y est
Les Jeunes agriculteurs de Châtillon/Laignes/Montigny peaufinent leur grand rendez-vous festif du dimanche 21 août au lycée La Barotte.

La fête départementale de l’agriculture approche à grands pas. Les JA jonglent actuellement entre la préparation de l’évènement et les travaux dans les champs. «Ce n’est pas toujours facile, d’autant que les récoltes sont tardives et très mauvaises, mais on fait comme on peut ! Nous sommes tous très motivés à l’idée d’organiser la plus belle fête possible» indique Victor Matrat, président de l’évènement et agriculteur à Prusly-sur-Ource.
Le Côte d’Orien fait part d’une bonne avancée des différents dossiers: «plusieurs producteurs se sont inscrits dans notre marché du terroir depuis la dernière communication dans Terres de Bourgogne, le dossier sécurité nous pose encore quelques soucis au niveau de la préfecture mais tout est quasiment réglé, c’est de l’administratif. Concernant le budget de la fête, il est pratiquement calé lui aussi. Si de nouveaux partenaires souhaitent nous rejoindre, il n’est jamais trop tard, ils restent bien entendu les bienvenus». Les opérations de communication se multiplient depuis plusieurs jours avec l’installation de bottes de paille bâchées le long des routes. Des affiches sont déjà collées un peu partout dans le département.
Du tracteur pulling
Les vingt-cinq JA de Châtillon/Laignes/Montigny mettent tous les atouts de leur côté pour réussir «leur coup». Certains d’entre eux ont pu se donner une idée de l’animation phare qui sera proposée le 21 août dans un champ à proximité du lycée agricole La Barotte, en l’occurrence une manche de championnat de France de tracteur pulling. «Un événement similaire au nôtre s’est déroulé à Perrigny-sur-l’Ognon il y a quinze jours. Des vidéos ont été postées sur notre page Facebook, cela donne un avant-goût de ce qui attend les spectateurs, ce sera un superbe spectacle» relève Victor Matrat. D’énormes châssis de tracteurs concourront sur une piste que les JA de Châtillon/Laignes/Montigny auront préalablement préparée selon un cahier des charges bien défini. Chacun d’eux devra déplacer des masses très importantes sur des distances données.
Les épreuves seront chronométrées et une douzaine d’équipes devraient être engagées dans plusieurs catégories. Une autre programmation «mécanique» sera proposée avec le traditionnel moiss’batt cross. Huit engins devraient être en lice avec la participation des JA d’Arnay-le-Duc (1 moiss’batt), Vitteaux (2), Venarey-Les Laumes (1), Aignay/Baigneux (2) et Châtillon/Laignes/Montigny (2).
Faire avec les difficultés
Ces moiss’batt enregistreront probablement de meilleurs résultats que leurs homologues actuellement dans les champs du Châtillonnais. «Elles n’auront pas trop de mal car la moisson est vraiment mauvaise» indiquait la semaine dernière Victor Matrat, juste avant de rentrer dans ses premières parcelles de blé : «En colza, nous faisons à peine 20q/ha. En orges d’hiver, nous arrivons à un petit 50 q/ha. Les blés ne s’annoncent pas meilleurs avec tout ce que l’on entend, il n’y a pas beaucoup de grains dans les épis. L’année s’annonce très difficile, encore une fois...» A t-on envie de faire la fête dans pareil contexte ? «Oui et non» répond le président des JA, «d’un côté, il est difficile d’être enthousiaste quand on voit que les difficultés s’accumulent. De l’autre, faire la fête est vraiment nécessaire pour se changer les idées, et nous opterons tous pour cette deuxième option le 21 août !» L’un des objectifs de la fête départementale sera encore une fois de communiquer auprès du grand public: «nous montrerons que les jeunes sont encore motivés malgré tout ce qu’il arrive. Nos coopératives seront présentes à la Barotte pour présenter nos différentes filières et le lien entre nos productions et les produits finis. Il y aura notamment un four à pain qui sera très pédagogique. Des animaux seront également en exposition : il est important de montrer que nous élevons nos bêtes dans de très bonnes conditions malgré tous ce que l’on peut entendre, la qualité des animaux le démontrera. Le marché du terroir mettra en avant les savoir-faire de notre région, les consommateurs pourront découvrir de nombreux produits de qualité. Organiser cette fête dans un lycée agricole est également un symbole et une fierté. Allons nous aborder la problématique des prix bas qui nous fait tellement mal aujourd’hui ? Je ne sais pas encore ce que je dirai dans mon discours d’inauguration. L’aspect syndical n’a peut-être pas sa place dans une fête, mais il serait quand même bien de faire part de certaines choses. Un exemple frappant : le prix du blé baisse mais celui de la baguette de pain reste intact voire augmente : c’est toujours intéressant d’en informer les consommateurs».
Le Côte d’Orien fait part d’une bonne avancée des différents dossiers: «plusieurs producteurs se sont inscrits dans notre marché du terroir depuis la dernière communication dans Terres de Bourgogne, le dossier sécurité nous pose encore quelques soucis au niveau de la préfecture mais tout est quasiment réglé, c’est de l’administratif. Concernant le budget de la fête, il est pratiquement calé lui aussi. Si de nouveaux partenaires souhaitent nous rejoindre, il n’est jamais trop tard, ils restent bien entendu les bienvenus». Les opérations de communication se multiplient depuis plusieurs jours avec l’installation de bottes de paille bâchées le long des routes. Des affiches sont déjà collées un peu partout dans le département.
Du tracteur pulling
Les vingt-cinq JA de Châtillon/Laignes/Montigny mettent tous les atouts de leur côté pour réussir «leur coup». Certains d’entre eux ont pu se donner une idée de l’animation phare qui sera proposée le 21 août dans un champ à proximité du lycée agricole La Barotte, en l’occurrence une manche de championnat de France de tracteur pulling. «Un événement similaire au nôtre s’est déroulé à Perrigny-sur-l’Ognon il y a quinze jours. Des vidéos ont été postées sur notre page Facebook, cela donne un avant-goût de ce qui attend les spectateurs, ce sera un superbe spectacle» relève Victor Matrat. D’énormes châssis de tracteurs concourront sur une piste que les JA de Châtillon/Laignes/Montigny auront préalablement préparée selon un cahier des charges bien défini. Chacun d’eux devra déplacer des masses très importantes sur des distances données.
Les épreuves seront chronométrées et une douzaine d’équipes devraient être engagées dans plusieurs catégories. Une autre programmation «mécanique» sera proposée avec le traditionnel moiss’batt cross. Huit engins devraient être en lice avec la participation des JA d’Arnay-le-Duc (1 moiss’batt), Vitteaux (2), Venarey-Les Laumes (1), Aignay/Baigneux (2) et Châtillon/Laignes/Montigny (2).
Faire avec les difficultés
Ces moiss’batt enregistreront probablement de meilleurs résultats que leurs homologues actuellement dans les champs du Châtillonnais. «Elles n’auront pas trop de mal car la moisson est vraiment mauvaise» indiquait la semaine dernière Victor Matrat, juste avant de rentrer dans ses premières parcelles de blé : «En colza, nous faisons à peine 20q/ha. En orges d’hiver, nous arrivons à un petit 50 q/ha. Les blés ne s’annoncent pas meilleurs avec tout ce que l’on entend, il n’y a pas beaucoup de grains dans les épis. L’année s’annonce très difficile, encore une fois...» A t-on envie de faire la fête dans pareil contexte ? «Oui et non» répond le président des JA, «d’un côté, il est difficile d’être enthousiaste quand on voit que les difficultés s’accumulent. De l’autre, faire la fête est vraiment nécessaire pour se changer les idées, et nous opterons tous pour cette deuxième option le 21 août !» L’un des objectifs de la fête départementale sera encore une fois de communiquer auprès du grand public: «nous montrerons que les jeunes sont encore motivés malgré tout ce qu’il arrive. Nos coopératives seront présentes à la Barotte pour présenter nos différentes filières et le lien entre nos productions et les produits finis. Il y aura notamment un four à pain qui sera très pédagogique. Des animaux seront également en exposition : il est important de montrer que nous élevons nos bêtes dans de très bonnes conditions malgré tous ce que l’on peut entendre, la qualité des animaux le démontrera. Le marché du terroir mettra en avant les savoir-faire de notre région, les consommateurs pourront découvrir de nombreux produits de qualité. Organiser cette fête dans un lycée agricole est également un symbole et une fierté. Allons nous aborder la problématique des prix bas qui nous fait tellement mal aujourd’hui ? Je ne sais pas encore ce que je dirai dans mon discours d’inauguration. L’aspect syndical n’a peut-être pas sa place dans une fête, mais il serait quand même bien de faire part de certaines choses. Un exemple frappant : le prix du blé baisse mais celui de la baguette de pain reste intact voire augmente : c’est toujours intéressant d’en informer les consommateurs».