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Rendez-vous Galacsy

Travailler ensemble avec les éleveurs

Mercredi 26 juin, des éleveurs de vaches laitières étaient à Saint-Privé pour les rendez-vous Galacsy, organisés pour Alysé. Une réunion annuelle pour faire le point sur l’année écoulée. L’occasion aussi d’échanger entre éleveurs et conseillers.
Par Christopher Levé
Travailler ensemble avec les éleveurs
Des éleveurs sont venus au rendez-vous Galacsy pour le rendu de leurs résultats, mercredi 26 juin, à Saint-Privé.
«Le but de ces rendez-vous Galacsy (Gestion de l’atelier lait et cohérence des systèmes, ndlr) c’est que les éleveurs puissent venir comparer leurs chiffres entre eux», indique Jean-Claude Chupin, conseiller d’élevage et expert nutrition et fourrage à Alysé. «C’est aussi l’occasion de mettre le doigt sur leurs points forts et leurs points faibles. Et d’échanger avec les autres éleveurs qui ont peut-être la solution à ces problèmes».
Du 24 au 28 juin, comme tous les ans à cette époque, huit rendez-vous Galacsy ont eu lieu sur cinq départements : l’Yonne, les 25 et 26 juin, l’Aube, le Loiret, le Cher et la Nièvre. Les impacts de l’année climatique sur les résultats de production des éleveurs ont été abordés. À travers ces rendez-vous, Alysé souhaite véhiculer auprès des éleveurs «la nécessité, demain, d’avoir des systèmes où les éleveurs puissent constituer des stocks. On cherche à s’adapter au climat aujourd’hui. On cherche a récolter un maximum d’herbe au départ avant la saison sèche. Le but est d’avoir quelque chose pour nourrir la vache», explique Jean-Claude Chupin.

L’importance des stocks fourragers
L’échange avec les conseillers est aussi important. «Cela permet de voir, en fonction de leurs résultats, sur quels axes on va travailler avec eux ensuite», continue Jean-Claude Chupin. «On a monté ce système là car lorsqu’on prend une décision, en terme de concentré par exemple ou de fourrage, ça peut avoir des répercussions sur l’atelier céréalier. Le conseil chez nous est global», assure-t-il. «On aide les agriculteurs à produire plus techniquement et économiquement. On est des producteurs de lait mais aussi de marge».

Alors, quels constats sur les résultats de l’année passée ? «Les résultats se sont maintenus car il y a eu des stocks fourragers. Il y a une gestion fourragère qui bouge aujourd’hui. Il y a des surfaces céréalières chez les éleveurs qui sont converties au fourrage, ce qui améliore l’autonomie alimentaire, qui est le nerf de la guerre», répond le conseiller d’élevage et expert nutrition et fourrage à Alysé. «Aujourd’hui, en élevage, il ne faut pas se poser la question quant à enlever des céréales pour mettre des fourrages. Ça aura une incident sur les coûts alimentaires mais aussi sur les sols car les fourrages permettent de maintenir la fertilité des sols», affirme-t-il.
L’an prochain, le rendu des résultats sera plus tôt, en février ou mars, «pour être plus réactif dans les prises de décisions que l’éleveur peut être amené à prendre», conclut Jean-Claude Chupin.