Point de vue syndical
Sia 2016, on attend plus que des queues de Cerise !
Le salon de l’agriculture qui s’est ouvert samedi dernier est clairement placé sous le signe de la tension et de la colère.

J’espère que les politiques n’en sont pas surpris ! Nous n’attendons pas d’être caressés dans le sens du poil, mais exigeons des réponses claires face à l’urgence de la situation. C’est pourquoi, la FNSEA a réalisé «13 questions de paysans» sur le court et moyen terme auxquelles doivent répondre les politiques, tous bords confondus. Car aujourd’hui ce sont bien les réseaux FNSEA et JA qui œuvrent, tous les jours, pour apporter des solutions. Oui, les mesures de court terme (Fac, année blanche, N-1 MSA, aide fourrage…) restent perfectibles, mais permettent quand même aux agriculteurs quelle que soit leur production une pause financière, à défaut de pause normative.
C’est pourquoi, il faut poursuivre notre action pour «Plus de prix, moins de normes», qui doit maintenant se répercuter dans nos cours de fermes. Une première avancée nous est parvenue, avec les annonces du premier Ministre mi février actant la baisse de 10 points des cotisations sociales des chefs d’exploitations. Cette mesure, de moyen terme est un premier pas dans l’harmonisation demandée avec nos concurrents européens. Continuons notre travail syndical, même si les chantiers ouverts sont nombreux. Les 8 mois, depuis lesquels les agriculteurs de la France entière et de Côte d’Or portent avec engagement leurs revendications le prouvent bien.
Ce dimanche, le Salon fermera ses portes et chacun - grand public, consommateurs, politiques, agriculteurs - reprendra le cours de ses activités. Mais nous, agriculteurs, nous ne devons pas baisser pavillon, notre métier est trop stratégique, notre passion trop belle. Alors restons unis, solidaires, proactifs pour ensemble aller plus loin !
C’est pourquoi, il faut poursuivre notre action pour «Plus de prix, moins de normes», qui doit maintenant se répercuter dans nos cours de fermes. Une première avancée nous est parvenue, avec les annonces du premier Ministre mi février actant la baisse de 10 points des cotisations sociales des chefs d’exploitations. Cette mesure, de moyen terme est un premier pas dans l’harmonisation demandée avec nos concurrents européens. Continuons notre travail syndical, même si les chantiers ouverts sont nombreux. Les 8 mois, depuis lesquels les agriculteurs de la France entière et de Côte d’Or portent avec engagement leurs revendications le prouvent bien.
Ce dimanche, le Salon fermera ses portes et chacun - grand public, consommateurs, politiques, agriculteurs - reprendra le cours de ses activités. Mais nous, agriculteurs, nous ne devons pas baisser pavillon, notre métier est trop stratégique, notre passion trop belle. Alors restons unis, solidaires, proactifs pour ensemble aller plus loin !