Assemblée générale le la FDSEA le 16 mai
“Sécuriser son revenu” c’est utile et c’est vital
Invité à débattre sur le thème de l’assemblée générale de la FDSEA, le 16 mai prochain à Quetigny, Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA en charge du dossier “gestion des risques” prend la problématique à bras le corps et en appelle à la responsabilité de tous.
[I]«Nous devons bâtir une politique ambitieuse de gestion des risques, à moyen et long terme, basée sur la prévention et soutenue par une fiscalité adaptée (DPA-DPI), avec une dotation pour aléas plus souples»[i]. En une phrase tout est dit -ou presque- car le dossier [I]«gestion des risques»[i], que Luc Smessaert connaît parfaitement, est complexe. [I]«On est au milieu du gué»[i] précise le responsable professionnel [I]«la réforme de la PAC 2015-2020 ne satisfait pas la FNSEA et ne me satisfait pas, car elle ne soutient pas la production, pire elle joue contre la productivité des systèmes agricoles. La loi d’avenir qui sera votée en juin n’a d’avenir que son nom, elle va alourdir la machine réglementaire. Rien n’est prévu pour encourager l’innovation, la recherche. Rien qui reconnaisse la modernité de l’agriculture»[i]. Il faut cependant agir, trouver des solutions, bâtir des outils car [I]«depuis trois à quatre ans nous subissons des bouleversements climatiques et le monde agricole est en première ligne»[i].
Le projet de la FNSEA en matière de gestion des risques prend la problématique dans sa globalité car les risques ne sont pas seulement climatiques, ils sont aussi sanitaires, financiers... Depuis des années insiste Luc Smessaert, les agriculteurs sont soumis à des hausses incessantes de leurs charges fixes, [I]«l’objectif c’est donc de garantir un minimum de chiffre d’affaires pour faire face aux charges et aux aléas. On ne peut pas imaginer un système efficace de protection sans le soutien de l’État. Et L’État choisit au contraire de baisser le taux de prise en charge des primes et cotisations des assurances climatiques de 65% à 43%. Deux agriculteurs sur trois en grandes cultures sont sans assurance. On ne peut pas concevoir aujourd’hui qu’une exploitation ne soit pas assurée sur sa récolte. Il faut trouver les moyens d’élargir les outils de gestion du risque au plus grand nombre »[i].
La FNSEA se donne trois ans pour bâtir une vraie dynamique autour de la gestion des risques et aboutir à un panel d’outils propres à garantir les exploitants vis-à-vis des risques climatiques, sanitaires et de la volatilité des prix. [I]«Un système assurantiel bien compris doit servir les mauvaises années, comme pour l’assurance habitation ou l’assurance voiture, on espère cependant ne jamais en avoir besoin»[i]. Tous les agriculteurs sont concernés aujourd’hui par la gestion des risques, rendez-vous donc le 16 mai à Quétigny, pour que chacun apporte sa pierre au dossier.
Le projet de la FNSEA en matière de gestion des risques prend la problématique dans sa globalité car les risques ne sont pas seulement climatiques, ils sont aussi sanitaires, financiers... Depuis des années insiste Luc Smessaert, les agriculteurs sont soumis à des hausses incessantes de leurs charges fixes, [I]«l’objectif c’est donc de garantir un minimum de chiffre d’affaires pour faire face aux charges et aux aléas. On ne peut pas imaginer un système efficace de protection sans le soutien de l’État. Et L’État choisit au contraire de baisser le taux de prise en charge des primes et cotisations des assurances climatiques de 65% à 43%. Deux agriculteurs sur trois en grandes cultures sont sans assurance. On ne peut pas concevoir aujourd’hui qu’une exploitation ne soit pas assurée sur sa récolte. Il faut trouver les moyens d’élargir les outils de gestion du risque au plus grand nombre »[i].
La FNSEA se donne trois ans pour bâtir une vraie dynamique autour de la gestion des risques et aboutir à un panel d’outils propres à garantir les exploitants vis-à-vis des risques climatiques, sanitaires et de la volatilité des prix. [I]«Un système assurantiel bien compris doit servir les mauvaises années, comme pour l’assurance habitation ou l’assurance voiture, on espère cependant ne jamais en avoir besoin»[i]. Tous les agriculteurs sont concernés aujourd’hui par la gestion des risques, rendez-vous donc le 16 mai à Quétigny, pour que chacun apporte sa pierre au dossier.