Congrès de la FNSEA
Réaction de Fabrice Faivre
Le congrès de la FNSEA s’est déroulé les 25, 26 et 27 Mars dans une ambiance studieuse et constructive. Le thème du rapport d’orientation “Renforcer la professionnalisation des métiers
de l’agriculture” a été voté à l’unanimité par les congressistes.
de l’agriculture” a été voté à l’unanimité par les congressistes.
Ce rapport se déclinait en 3 parties :
- Affirmer le statut d’agriculteur professionnel. La multiplication des schémas d’exploitation rend difficile, voire inefficace, la mise en œuvre de politiques publiques et professionnelles justes et efficientes : du contrôle des structures à l’attribution des aides publiques, les buts recherchés ne sont plus atteints. Il y a urgence à clarifier le statut du chefs d’exploitation et améliorer celui de son entreprise.
-Protéger le foncier. Chaque jour, l’équivalent en surface d’une belle exploitation disparaît, sans que les outils pléthoriques en place ne permettent de stopper cette hémorragie. Pire, les obligations de compensation ou les servitudes de toute nature démultiplient les atteintes portées au foncier agricole en lui interdisant de produire et réduisent la place de l’agriculture dans toutes les régions : il est indispensable de conforter la place de l’agriculture dans les territoires et de conserver au foncier sa vocation productive.
-Renforcer le gestion des risques. Les crises sanitaires et les catastrophes climatiques à répétition frappent de plus en plus durement des exploitations dont la gestion est fragilisée. Là encore, les outils en place montrent leur obsolescence ou leur manque de maturité et ne répondent pas suffisamment aux besoins des agriculteurs. Il est capital d’accompagner les exploitations pour qu’elles soient à même de gérer leurs risques.
En conclusion, sur toutes ces problématiques, les prochaines années seront décisives et les choix qui seront opérés dans la déclinaison nationale des règlements de la PAC, dans la loi d’avenir de l’agriculture, la loi urbanisme ou la loi biodiversité conforteront nos exploitations pour affronter la concurrence européenne et mondiale ou les pénaliseront un peu plus, les entraînant vers une lente régression.
Le grand absent de ce congrès était le ministre de l’Agriculture Stéph’âne Le Foll, en devoir de réserve soit disant. Il a surtout eu peur d’affronter 800 congressistes très remontés contre ce moulin à vent. Ce ministre et ses services brillent en effet par leur amateurisme et leur incompétence !
Prenons l’exemple de la sur prime des 52 ha où il devait régler tous les problèmes de transparence pour les Gaec et la possibilité de transformer Earl en Gaec, etc. Il n’a même pas interrogé Bruxelles sur le sujet (photocopie de la réponse de Bruxelles à la FNSEA à l’appui), ce n’est pas de l’amateurisme ça ?
Par conséquent, ceux qui ont la transparence l’ont, ceux qui ne l’ont pas ne l’auront jamais.
Autre exemple, Le Foll, dans la réforme de la PAC, a annoncé la fusion de la PHAE et de l’ ICHN, ce qui n’était pas idiot, sauf que Stéph’âne a oublié de demander à Bruxelles si cela était possible ! Et patatras, pas possible a dit Bruxelles. Ce n’est pas de l’incompétence ça ?
Que dire de l’annonce des 200 euros de PMTVA faite à Cournon? Eh bien ce ne sera que sur les 40 premières vaches ou peut être que sur les 32 premières ou peut-être que ce sera que 175 euros ! C’est pas du foutage de gueule ça ?
Enfin sur la MAE végétale du second pilier dont les zones intermédiaires ont tant besoin pour passer le cap de cette réforme profondément injuste pour notre région, les services du ministre nous ont dis qu’il fallait réduire nos IFT de 30 % pour pouvoir y prétendre et que cela venait de Bruxelles. [I]«Pas du tout»[i] nous répond Yves Madre, conseiller de Dacian Ciolos, lors d’une entrevue au congrès à Biarritz ! De qui se moque t-on ?
Face à un tel niveau inégalé d’amateurisme et d’incompétence, je ne vois qu’une solution, la porte !
Dehors Stéph’âne Le Foll, vous portez bien votre nom, prenez la sortie avec vos conseillers escrologistes issus de je ne sais pas quel groupuscule et qui sont dans le dogmatisme en permanence ! Ils sont là pour casser l’agriculture de production qui a fait la richesse de ce pays. Sur ce point, on peut peut-être compter sur le remaniement ministériel !
Pour manifester notre désaccord sur ces mesures et les attentes profondes des zones intermédiaires à faible potentiel, je vous invite tous à notre manifestation régionale organisée le 9 avril à Nevers.
- Affirmer le statut d’agriculteur professionnel. La multiplication des schémas d’exploitation rend difficile, voire inefficace, la mise en œuvre de politiques publiques et professionnelles justes et efficientes : du contrôle des structures à l’attribution des aides publiques, les buts recherchés ne sont plus atteints. Il y a urgence à clarifier le statut du chefs d’exploitation et améliorer celui de son entreprise.
-Protéger le foncier. Chaque jour, l’équivalent en surface d’une belle exploitation disparaît, sans que les outils pléthoriques en place ne permettent de stopper cette hémorragie. Pire, les obligations de compensation ou les servitudes de toute nature démultiplient les atteintes portées au foncier agricole en lui interdisant de produire et réduisent la place de l’agriculture dans toutes les régions : il est indispensable de conforter la place de l’agriculture dans les territoires et de conserver au foncier sa vocation productive.
-Renforcer le gestion des risques. Les crises sanitaires et les catastrophes climatiques à répétition frappent de plus en plus durement des exploitations dont la gestion est fragilisée. Là encore, les outils en place montrent leur obsolescence ou leur manque de maturité et ne répondent pas suffisamment aux besoins des agriculteurs. Il est capital d’accompagner les exploitations pour qu’elles soient à même de gérer leurs risques.
En conclusion, sur toutes ces problématiques, les prochaines années seront décisives et les choix qui seront opérés dans la déclinaison nationale des règlements de la PAC, dans la loi d’avenir de l’agriculture, la loi urbanisme ou la loi biodiversité conforteront nos exploitations pour affronter la concurrence européenne et mondiale ou les pénaliseront un peu plus, les entraînant vers une lente régression.
Le grand absent de ce congrès était le ministre de l’Agriculture Stéph’âne Le Foll, en devoir de réserve soit disant. Il a surtout eu peur d’affronter 800 congressistes très remontés contre ce moulin à vent. Ce ministre et ses services brillent en effet par leur amateurisme et leur incompétence !
Prenons l’exemple de la sur prime des 52 ha où il devait régler tous les problèmes de transparence pour les Gaec et la possibilité de transformer Earl en Gaec, etc. Il n’a même pas interrogé Bruxelles sur le sujet (photocopie de la réponse de Bruxelles à la FNSEA à l’appui), ce n’est pas de l’amateurisme ça ?
Par conséquent, ceux qui ont la transparence l’ont, ceux qui ne l’ont pas ne l’auront jamais.
Autre exemple, Le Foll, dans la réforme de la PAC, a annoncé la fusion de la PHAE et de l’ ICHN, ce qui n’était pas idiot, sauf que Stéph’âne a oublié de demander à Bruxelles si cela était possible ! Et patatras, pas possible a dit Bruxelles. Ce n’est pas de l’incompétence ça ?
Que dire de l’annonce des 200 euros de PMTVA faite à Cournon? Eh bien ce ne sera que sur les 40 premières vaches ou peut être que sur les 32 premières ou peut-être que ce sera que 175 euros ! C’est pas du foutage de gueule ça ?
Enfin sur la MAE végétale du second pilier dont les zones intermédiaires ont tant besoin pour passer le cap de cette réforme profondément injuste pour notre région, les services du ministre nous ont dis qu’il fallait réduire nos IFT de 30 % pour pouvoir y prétendre et que cela venait de Bruxelles. [I]«Pas du tout»[i] nous répond Yves Madre, conseiller de Dacian Ciolos, lors d’une entrevue au congrès à Biarritz ! De qui se moque t-on ?
Face à un tel niveau inégalé d’amateurisme et d’incompétence, je ne vois qu’une solution, la porte !
Dehors Stéph’âne Le Foll, vous portez bien votre nom, prenez la sortie avec vos conseillers escrologistes issus de je ne sais pas quel groupuscule et qui sont dans le dogmatisme en permanence ! Ils sont là pour casser l’agriculture de production qui a fait la richesse de ce pays. Sur ce point, on peut peut-être compter sur le remaniement ministériel !
Pour manifester notre désaccord sur ces mesures et les attentes profondes des zones intermédiaires à faible potentiel, je vous invite tous à notre manifestation régionale organisée le 9 avril à Nevers.
