Point de vue
MAEC végétales, un scandale !
Fabrice Faivre, président de la FDSEA 21 livre son point de vue sur la part budgétaire allouée aux productions végétales et notamment aux MAEC.

Sur une maquette financière de la région Bourgogne de 556 millions d’euros au titre du second pilier, seuls 4 millions d’euros reviendront aux producteurs céréaliers avec, en plus, un cahier des charges inbuvable. Les promesses de Stéphane le Foll tenues à l’Hôtel de la Région puis à Hauteville-lès-Dijon devant le préfet, le Draaf et les responsables agricoles semblent bien loin. Rappelons que notre ministre nous avait annoncé que tous les céréaliers pourraient souscrire une MAE sur leur exploitation et qu’il réabonderait le budget si celui-ci était insuffisant. Que nenni ! Faisons les calculs : 14 000 euros sur 5 ans donnent 70 000 euros. Si l’on divise 4 millions par 70 000, nous arrivons à 57. Seules 57 exploitations céréalières de la région Bourgogne peuvent donc souscrire une MAE à la vue du budget ! Une honte ! Ce n’est pas avec cela que nous améliorerons les bonnes pratiques agro-environnementales. Alors il va falloir cibler. Mais ne comptez pas sur la profession agricole pour cibler. La FDEA de Côte d’or demande à tous les céréaliers du département de souscrire et de s’engager sur une MAE !
Que Stéphane Le Foll tienne ses promesses et ses engagements en envoyant la monnaie. Depuis 2008, nos exploitations céréalières subissent une réduction drastique de leurs soutiens, une véritable spoliation ! Nous sommes sans cesse les victimes de la Pac au profit d’autres. Il faut ramener de l’argent sur nos zones, le ministre s’y était engagé, maintenant il faut assumer. Dans le courant de l’année, nous allons rouvrir le dossier des zones défavorisées simples, je ne vois pas pourquoi les exploitations céréalières à faibles potentiels ne pourraient pas en bénéficier ! Leur handicap est aussi important que les exploitations d’élevage ! On ne peut pas subir une baisse des aides tel que nous la subissons, ni nous obliger à réduire l’emploi des produits phytosanitaires de 20% dans le cadre d’Écophyto 2, ni nous imposer un inventaire de contraintes à la Prévert, sans aucune compensation. La coupe est pleine. Il faut obtenir la réouverture du dossier de la Pac en 2017 pour améliorer la situation des exploitations agricoles céréalières situées en zones intermédiaires, que cela plaise ou non à certains responsables de l’élevage du Massif central et des zones de montagnes.
Que Stéphane Le Foll tienne ses promesses et ses engagements en envoyant la monnaie. Depuis 2008, nos exploitations céréalières subissent une réduction drastique de leurs soutiens, une véritable spoliation ! Nous sommes sans cesse les victimes de la Pac au profit d’autres. Il faut ramener de l’argent sur nos zones, le ministre s’y était engagé, maintenant il faut assumer. Dans le courant de l’année, nous allons rouvrir le dossier des zones défavorisées simples, je ne vois pas pourquoi les exploitations céréalières à faibles potentiels ne pourraient pas en bénéficier ! Leur handicap est aussi important que les exploitations d’élevage ! On ne peut pas subir une baisse des aides tel que nous la subissons, ni nous obliger à réduire l’emploi des produits phytosanitaires de 20% dans le cadre d’Écophyto 2, ni nous imposer un inventaire de contraintes à la Prévert, sans aucune compensation. La coupe est pleine. Il faut obtenir la réouverture du dossier de la Pac en 2017 pour améliorer la situation des exploitations agricoles céréalières situées en zones intermédiaires, que cela plaise ou non à certains responsables de l’élevage du Massif central et des zones de montagnes.