Les JA préparent un grand coup
La fête départementale 2015 aura lieu en plein cœur de Dijon, sur une durée de deux jours. Plus de 50 000 visiteurs seront attendus.
L’idée a germé en février, au tout début de la nouvelle mandature JA. «Plusieurs administrateurs avaient participé à Nature Capitale en 2002. Certains avaient émis le souhait de revivre quelque chose de similaire» relève Lucien Rocault. Le vice-président de JA21, viticulteur à Orches dans le canton de Nolay, vient d’être élu président de la future grande fête qui aura lieu les 6 et 7 juin 2015 au Parc de la Colombière et dans ses allées : «Contrairement aux précédentes années, l’organisation n’est pas confiée à un seul canton JA. Cette fois, le conseil d’administration départemental met en place le projet et impliquera tous les cantons qui souhaiteront s’investir. C’est un travail collectif». Lucien Rocault lance un appel aux bénévoles dès aujourd’hui : «il nous en faudra au moins 200 pour assurer la réalisation de ce projet ambitieux, avec sa mise en place en amont et son fonctionnement le jour J. Toutes les bonnes âmes sont donc les bienvenues. Qu’elles se fassent connaître dès maintenant ! L’idée, derrière un tel événement, est de souder les liens entre tous les cantons et relancer la dynamique JA sur le département. Ce sont des objectifs que nous nous étions fixés en début d’année».
Un public plus urbain
Les membres du conseil d’administration des Jeunes agriculteurs avaient rendez-vous la semaine dernière avec des représentants de la Ville de Dijon, du Grand Dijon, des forces de l’ordre et du réseau Divia afin d’évoquer leur grande fête. «Nous avons recensé les différentes contraintes qu’une telle organisation pouvait engendrer» mentionne Lucien Rocault, «il est obligatoire de s’y prendre dès maintenant pour que notre beau et grand projet se déroule pour le mieux. Nous travaillerons en partenariat dans différents domaines, afin d’être le plus efficace possible». Les JA ont fait part de leurs volontés de présenter toutes les espèces animales et végétales de Côte d’Or à un public «plus urbain» que les fêtes traditionnelles. «Cet endroit nous convient parfaitement pour réaliser cet objectif et les Allées du Parc rappellent un peu les Champs-Elysées pour la partie cultures et la Grande moisson de 1990 à Paris !» poursuit le Côte d’orien, «nous avions également pensé à la rue de la Liberté, mais cette idée a vite été écartée pour des raisons pratiques et de logistique. Et même pour les animaux, ils seront beaucoup mieux sous les arbres du Parc de la Colombière. Les dernières fêtes de l’agriculture ont réalisé de beaux scores : sur deux jours, nous pouvons attirer entre 50 000 et 60 000 personnes !»
Différents pôles ont été mis en place pour la préparation de l’évènement : cultures, animaux, restauration, sécurité, communication, logistique et bénévolat. L’organisation d’un concert le samedi soir au stade Bourillot est même étudiée.
