Syndicalisme
Le modèle familial mis à mal ?
Le secrétaire général de la FDSEA évoque la thématique retenue pour l’assemblée générale.

«Entreprendre ensemble pour une nouvelle dynamique en Côte d’Or» : tel est le thème retenu pour l’assemblée générale de la FDSEA21 qui aura lieu mercredi 20 mai à la salle polyvalente de Sombernon à partir de 14 heures. Le secrétaire général Samuel Maréchal justifie ce choix: «cette orientation a été prise suite aux aléas climatiques et économiques que nous subissons ces dernières années. Nous sortons d’une campagne 2014 très mauvaise dans toutes les productions. Les trésoreries sont au plus bas et cela nous motive encore plus à trouver des solutions pour s’en sortir. La notion du collectif peut être une piste à creuser». Pour Samuel Maréchal, «un exploitant seul ne peut plus tout gérer. Le modèle familial dans lequel il gère seul son entreprise peut montrer ses limites» : «un agriculteur se doit d’être polyvalent dans son travail mais malgré tout, les compétences en agriculture deviennent de plus en plus pointues et on ne peut malheureusement pas être pointu dans tous les domaines...», d’où la réflexion proposée lors de cette assemblée. Le partage des compétences apparait bénéfique: «réfléchir à plusieurs dans un système existant peut permettre d’optimiser du temps, du matériel, des idées, apporter de la valeur ajoutée...» poursuit le secrétaire général.
Débat avec la salle
François Purseigle, professeur des universités en sociologie à l’institut national polytechnique de Toulouse, proposera un exposé d’une vingtaine de minutes qui sera suivi d’un débat avec la salle. Éric Thirouin, membre du bureau de la FNSEA, donnera son point de vue national sur la question. S’il se refuse catégoriquement «à donner toute leçon», Samuel Maréchal est lui-même concerné par le travail collectif via un assolement en commun avec deux autres agriculteurs : «ce rapprochement effectif depuis plusieurs années a été pertinent sur l’aspect économique, le matériel est optimisé au maximum et les charges s’allègent. D’un point de vue technique, nous avons opté pour le semis direct sous couvert, je ne sais pas si seuls, nous aurions osé franchir le pas. Le fait d’être à plusieurs nous permet de dégager du temps et de gagner en confort de travail».
Le secrétaire général affiche un optimisme certain quant à cette stratégie de regroupement: «les péripéties du climat, nous n’avons pas le choix, nous devons faire avec. Les cours, nous avons peu d’emprises pour le moment. Entreprendre ensemble peut permettre d’avancer sûrement, dans un contexte encore une fois difficile. Certaines charges sont encore compressibles : les coûts de mécanisation, les intrants, mais aussi les problèmes de main d’oeuvre sont concernés. L’emploi est d’ailleurs plus accessible quand il est partagé. La création de nouveaux ateliers, comme par exemple la vente directe, peut être envisagée».
Débat avec la salle
François Purseigle, professeur des universités en sociologie à l’institut national polytechnique de Toulouse, proposera un exposé d’une vingtaine de minutes qui sera suivi d’un débat avec la salle. Éric Thirouin, membre du bureau de la FNSEA, donnera son point de vue national sur la question. S’il se refuse catégoriquement «à donner toute leçon», Samuel Maréchal est lui-même concerné par le travail collectif via un assolement en commun avec deux autres agriculteurs : «ce rapprochement effectif depuis plusieurs années a été pertinent sur l’aspect économique, le matériel est optimisé au maximum et les charges s’allègent. D’un point de vue technique, nous avons opté pour le semis direct sous couvert, je ne sais pas si seuls, nous aurions osé franchir le pas. Le fait d’être à plusieurs nous permet de dégager du temps et de gagner en confort de travail».
Le secrétaire général affiche un optimisme certain quant à cette stratégie de regroupement: «les péripéties du climat, nous n’avons pas le choix, nous devons faire avec. Les cours, nous avons peu d’emprises pour le moment. Entreprendre ensemble peut permettre d’avancer sûrement, dans un contexte encore une fois difficile. Certaines charges sont encore compressibles : les coûts de mécanisation, les intrants, mais aussi les problèmes de main d’oeuvre sont concernés. L’emploi est d’ailleurs plus accessible quand il est partagé. La création de nouveaux ateliers, comme par exemple la vente directe, peut être envisagée».