Vendanges
Le crémant ouvre le bal de la récolte
Les vendanges ont débuté la semaine dernière dans l’Yonne. Et comme d’habitude, c’est par le crémant que commence la récolte. Des vendanges qui s’annoncent moyennes au niveau de la quantité mais plutôt bonne qualitativement avec un bon équilibre entre les sucres et l’acidité.

La période des vendanges est lancée dans le département. L’heure pour les viticulteurs de récolter le fruit d’un long travail effectué tout au long de l’année. Et comme à l’accoutumée, c’est par le crémant que la récolte a débuté, le mercredi 4 septembre. «Ça a démarré gentiment car l’état sanitaire était bon, donc il n’y avait pas d’urgence», indique Guillaume Morvan, responsable des actions viticulture - œnologie à la Chambre d’agriculture de l’Yonne. «On a une très bonne qualité sanitaire due à un été sec, ce qui laisse de la tranquillité d’esprit pour pouvoir vendanger».
Alors, qu’en est-il de la qualité de la récolte, pour le moment ? «On a des bonnes teneurs en sucres. Les vignerons attendent donc l’évolution aromatique et l’évolution des tanins qui permettent de vendanger quand il faut», poursuit Guillaume Morvan.
Aussi, les pluies qu’il y a eu ces derniers jours ont fait du bien au raisin. «Ça a permis d’attendrir la pellicule. Elles ont aussi permis d’améliorer la qualité. On est très bon sur les sucres et sur l’équilibre sucres - acidités. Il y a une bonne teneur en acide tartrique, ce qui permet de garder un fond d’acidité intéressant», détaille-t-il.
25 à 30 % de moins au niveau du rendement
Quant à la quantité ? «Les rendements ne sont pas tout à fait là. On est en dessous des quotas. On est entre 55 et 60 hl/ha, suivant les parcelles, alors qu’on devrait faire 78 hl/ha», confie Damien de Luget, commerciale du domaine Verret à Saint-Bris-le-Vineux.
Un constat fait qui est le résultat d’un été climatiquement très compliqué. «La sécheresse et la canicule n’ont pas permis aux baies de se remplir correctement», explique Guillaume Morvan. «Les baies sont petites, alors on ne s’attend pas à avoir un rendement extraordinaire». Sans compter que les fortes chaleurs ont grillé certaines parcelles. «Il y a beaucoup de perte sur les pinots noirs, mais peu sur les Chardonnays. Les pinots noirs ont davantage souffert de la chaleur», ajoute-t-il.
Cette semaine, les vendanges ont continué (ou démarré pour les vignerons qui ne vont pas faire de crémant) et vont se poursuivre jusqu’à fin septembre, voire début octobre pour certains domaines. «On suit les maturités. C’est la nature et l’organisation interne, car il faut aussi être présent pour presser le jus, qui nous guide», reprend Damien de Luget.
Pour les prévisions des rendements des autres vins, «on devrait être dans la même lignée que les crémants. On va être sur du 25 à 30 % de moins par rapport à un rendement classique», commente le commercial du domaine Verret. «Qualitativement, ça sera pas mal, sans être transcendant. Ça ne sera pas comme l’année 2018 qui a été exceptionnelle, tant sur le volume que sur la qualité», conclut-il.
Alors, qu’en est-il de la qualité de la récolte, pour le moment ? «On a des bonnes teneurs en sucres. Les vignerons attendent donc l’évolution aromatique et l’évolution des tanins qui permettent de vendanger quand il faut», poursuit Guillaume Morvan.
Aussi, les pluies qu’il y a eu ces derniers jours ont fait du bien au raisin. «Ça a permis d’attendrir la pellicule. Elles ont aussi permis d’améliorer la qualité. On est très bon sur les sucres et sur l’équilibre sucres - acidités. Il y a une bonne teneur en acide tartrique, ce qui permet de garder un fond d’acidité intéressant», détaille-t-il.
25 à 30 % de moins au niveau du rendement
Quant à la quantité ? «Les rendements ne sont pas tout à fait là. On est en dessous des quotas. On est entre 55 et 60 hl/ha, suivant les parcelles, alors qu’on devrait faire 78 hl/ha», confie Damien de Luget, commerciale du domaine Verret à Saint-Bris-le-Vineux.
Un constat fait qui est le résultat d’un été climatiquement très compliqué. «La sécheresse et la canicule n’ont pas permis aux baies de se remplir correctement», explique Guillaume Morvan. «Les baies sont petites, alors on ne s’attend pas à avoir un rendement extraordinaire». Sans compter que les fortes chaleurs ont grillé certaines parcelles. «Il y a beaucoup de perte sur les pinots noirs, mais peu sur les Chardonnays. Les pinots noirs ont davantage souffert de la chaleur», ajoute-t-il.
Cette semaine, les vendanges ont continué (ou démarré pour les vignerons qui ne vont pas faire de crémant) et vont se poursuivre jusqu’à fin septembre, voire début octobre pour certains domaines. «On suit les maturités. C’est la nature et l’organisation interne, car il faut aussi être présent pour presser le jus, qui nous guide», reprend Damien de Luget.
Pour les prévisions des rendements des autres vins, «on devrait être dans la même lignée que les crémants. On va être sur du 25 à 30 % de moins par rapport à un rendement classique», commente le commercial du domaine Verret. «Qualitativement, ça sera pas mal, sans être transcendant. Ça ne sera pas comme l’année 2018 qui a été exceptionnelle, tant sur le volume que sur la qualité», conclut-il.