La profession en action
«Économiquement parlant, beaucoup de fermes seront à zéro après la moisson» mentionne le responsable professionnel Nicolas Michaud, «toutes les échéances ne pourront pas être honorées et il faudra trouver des solutions alternatives pour franchir ce cap difficile de 2014». Le Côte d’orien évoque un travail de négociations avec les coopératives, les banques et la MSA. Nicolas Michaud rappelle la troisième campagne difficile pour l’élevage avec une baisse des cours qui s’accélère et un marché italien qui est «loin de l’euphorie». Les systèmes polyculture-élevage et purement céréaliers sont sérieusement pénalisés par la germination des blés.
«Les aléas climatiques sanctionnent l’intégralité de la Côte d’Or cette année. Les difficultés s’accentuent après les crues de 2013. Ceux qui pensaient se sauver en partie avec le maïs ne pourront pas le faire. Les cours commencent de chuter à cause du blé fourrager qui arrive sur le marché. En légumes, rien ne va non plus : le marché des pommes de terres est très mauvais et les autres productions font face à l’importation de marchandises de l’étranger».