La pluie après semis est déterminante
Les résultats cumulés de plus de 300 essais menés par Arvalis, Terres Inovia et leurs partenaires sur les cultures intermédiaires estivales, parfois depuis les années 1990, livrent une conclusion nette : la réussite d’un couvert dépend avant tout de la pluie qui tombe dans les jours qui suivent le semis.

Lorsque les précipitations suivent le semis des dérobées estivales, les différences entre techniques d’implantation se font minimes. En revanche, en conditions sèches, le choix du mode de semis et du calendrier prend toute son importance. « Aucune recette miracle n’est ressortie clairement dans ce réseau d’essais, pas même le semis direct juste après moisson. Tous les semis réalisés quelques jours avant ou après la moisson s’en sortent bien. Les semis réalisés en août ont aussi donné, en moyenne, des biomasses très proches ou à peine inférieures », relate Jérôme Labreuche, ingénieur Arvalis, dans une synthèse de ces essais. Trois stratégies, toutes testées dans ce réseau, s’en sortent honorablement lorsqu’elles sont bien adaptées aux conditions du moment : le semis à la volée juste avant la moisson, le semis direct immédiatement après la récolte et le semis sur déchaumage réalis&ea...
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