ZNT
La FNSEA demande un moratoire
2019 aura été l’année des promesses électorales pour le gouvernement qui s’est jeté sur l’agriculture comme un âne sur un champ de carottes, sans réflexions ni mesures. Après la RPD (Redevance pour pollutions diffuses), la séparation de la vente et du conseil, la FNSEA n’avale pas la dernière couleuvre qui continue de casser méthodiquement l’économie agricole française.

La réglementation publiée entre les deux réveillons par le gouvernement (le 29 décembre), après une consultation publique est l’exemple même de la nouvelle façon de faire de la politique. « En même temps », on promet le bon fin novembre pour mieux promouvoir le pire avant le dernier réveillon de l’année.
Un travail incomplet et imprécis
C’est ainsi que la FNSEA et les agriculteurs perçoivent cet arrêté inique du gouvernement. En effet, ce texte est mal ficelé et ne rend rien à la qualité d’un travail nécessaire pour anticiper toutes les difficultés techniques de la mise en application d’un texte juridique contraignant pour l’ensemble des agriculteurs de France déjà soumis à une surenchère de normes et de texte franco-français. Si le ministre avait promis de se baser sur la science, le texte l’oublie un peu vite.
Le texte de base est pris sur une réaction passionnelle, dictée par la peur, plutôt sur des données scientifiques.
Si l’avis de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) manque à ce stade, il est manifeste qu’un agronome de terrain n’a pas dû se pencher sur le texte qui nie les connaissances agronomiques, technologiques, économiques et même sociales.
Pourtant le Président de la République s’était engagé à ne pas imposer des réformes sans en évaluer l’impact ni mettre les agriculteurs dans des impasses.
Un déni de réalités
Alors, face à ce déni de réalités, la FNSEA demande un moratoire au gouvernement.
Le syndicat majoritaire demande la suspension de l’application de cet arrêté tant que l’État n’aura pas répondu aux multiples interrogations de la profession : Prise en charge économique de cet abandon d’agriculture et modification de la relation avec les propriétaires ; intégration de cette nouvelle contrainte de production dans les dispositif d’accompagnement de la politique agricole (SIEZ, MAEC, ….) ; prise en charge de ces zones de protection dans les projets d’urbanisme passés, actuels et futurs ; consultation de l’ANSES principalement afin que ses avis soient intégrés dans un arrêté mieux rédigé, et mise en œuvre des chartes de bon voisinage.
Si le verbe de la FNSEA reste courtois, la détermination du syndicat est plus forte que jamais.
Un travail incomplet et imprécis
C’est ainsi que la FNSEA et les agriculteurs perçoivent cet arrêté inique du gouvernement. En effet, ce texte est mal ficelé et ne rend rien à la qualité d’un travail nécessaire pour anticiper toutes les difficultés techniques de la mise en application d’un texte juridique contraignant pour l’ensemble des agriculteurs de France déjà soumis à une surenchère de normes et de texte franco-français. Si le ministre avait promis de se baser sur la science, le texte l’oublie un peu vite.
Le texte de base est pris sur une réaction passionnelle, dictée par la peur, plutôt sur des données scientifiques.
Si l’avis de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) manque à ce stade, il est manifeste qu’un agronome de terrain n’a pas dû se pencher sur le texte qui nie les connaissances agronomiques, technologiques, économiques et même sociales.
Pourtant le Président de la République s’était engagé à ne pas imposer des réformes sans en évaluer l’impact ni mettre les agriculteurs dans des impasses.
Un déni de réalités
Alors, face à ce déni de réalités, la FNSEA demande un moratoire au gouvernement.
Le syndicat majoritaire demande la suspension de l’application de cet arrêté tant que l’État n’aura pas répondu aux multiples interrogations de la profession : Prise en charge économique de cet abandon d’agriculture et modification de la relation avec les propriétaires ; intégration de cette nouvelle contrainte de production dans les dispositif d’accompagnement de la politique agricole (SIEZ, MAEC, ….) ; prise en charge de ces zones de protection dans les projets d’urbanisme passés, actuels et futurs ; consultation de l’ANSES principalement afin que ses avis soient intégrés dans un arrêté mieux rédigé, et mise en œuvre des chartes de bon voisinage.
Si le verbe de la FNSEA reste courtois, la détermination du syndicat est plus forte que jamais.