Syndicalisme
La FDSEA sur tous les fronts
La réunion du bureau du 10 février a fait un tour d’horizon des différentes problématiques du département. Pac et tuberculose bovine figuraient notamment au programme.
[I]«Le dossier Pac avance positivement mais rien n’est encore acquis et gagné, le ministère a bien pris conscience qu’il y avait un problème dans les zones intermédiaires»[i] annonce le président Fabrice Faivre, qui espère du neuf dans les mois à venir.
Un groupe de travail va se constituer avec le Ministère pour élaborer au mieux la MAE rotationnelle qui permettrait de soutenir les zones intermédiaires. Fabrice Faivre rappelle que la Région et le plan protéines : [I]«elle souhaite le développer à travers du soja, de la luzerne et peut être même à travers des protéagineux. Il va donc falloir que tout le monde se mette d’accord, que tout s’articule entre les propositions de la Région et ce que nous décrocherons peut-être au niveau national. Il faudra harmoniser aux mieux les différentes positions»[i].
Concernant le récent congrès de la FNB, le président de la FDSEA déplore la [I]«fausse joie»[i] de l’annonce de Cournon (voir encadré avec l’intervention de Dominique Guyon). Fabrice Faivre est également revenu sur la récente assemblée générale du GDS (voir notre dernière édition): [I]«la problématique tuberculose bovine rejoint de plus en plus celle des dégâts de gibier. Je comprends tout à fait les mécontentements des éleveurs, un certain nombre sont excédés et certains sont prêts à se faire justice eux-mêmes»[i]. Le président de la FDSEA prône l’extermination des blaireaux : [I]«si l’on regarde les cartes, on retrouve systématiquement des cheptels infectés partout où il y a des blaireau positifs !»[i] Fabrice Faivre est également en faveur des restructurations foncières qui seraient un bien pour le sanitaire mais également d’un point de vue économique.
Sur les problèmes d’indemnisations connus par certains éleveurs, Fabrice Faivre s’insurge de ces [I]«broutilles»[i] : [I]«je suis de l’avis de la secrétaire générale de la préfecture qui a dit que les coûts administratifs engendrés par ces problèmes devaient être plus importants que l’argent à donner aux éleveurs. C’est vraiment du n’importe quoi, surtout quand on connaît tous les enjeux qu’il y a derrière»[i].
Cette réunion de bureau s’est consacrée à bien d’autres sujets, dont celui des curage de fossés. Un assouplissement dans la réglementation est rapidement attendu. A noter que l’assemblée générale de la FDSEA se déroulera au mois de mai.
Un groupe de travail va se constituer avec le Ministère pour élaborer au mieux la MAE rotationnelle qui permettrait de soutenir les zones intermédiaires. Fabrice Faivre rappelle que la Région et le plan protéines : [I]«elle souhaite le développer à travers du soja, de la luzerne et peut être même à travers des protéagineux. Il va donc falloir que tout le monde se mette d’accord, que tout s’articule entre les propositions de la Région et ce que nous décrocherons peut-être au niveau national. Il faudra harmoniser aux mieux les différentes positions»[i].
Concernant le récent congrès de la FNB, le président de la FDSEA déplore la [I]«fausse joie»[i] de l’annonce de Cournon (voir encadré avec l’intervention de Dominique Guyon). Fabrice Faivre est également revenu sur la récente assemblée générale du GDS (voir notre dernière édition): [I]«la problématique tuberculose bovine rejoint de plus en plus celle des dégâts de gibier. Je comprends tout à fait les mécontentements des éleveurs, un certain nombre sont excédés et certains sont prêts à se faire justice eux-mêmes»[i]. Le président de la FDSEA prône l’extermination des blaireaux : [I]«si l’on regarde les cartes, on retrouve systématiquement des cheptels infectés partout où il y a des blaireau positifs !»[i] Fabrice Faivre est également en faveur des restructurations foncières qui seraient un bien pour le sanitaire mais également d’un point de vue économique.
Sur les problèmes d’indemnisations connus par certains éleveurs, Fabrice Faivre s’insurge de ces [I]«broutilles»[i] : [I]«je suis de l’avis de la secrétaire générale de la préfecture qui a dit que les coûts administratifs engendrés par ces problèmes devaient être plus importants que l’argent à donner aux éleveurs. C’est vraiment du n’importe quoi, surtout quand on connaît tous les enjeux qu’il y a derrière»[i].
Cette réunion de bureau s’est consacrée à bien d’autres sujets, dont celui des curage de fossés. Un assouplissement dans la réglementation est rapidement attendu. A noter que l’assemblée générale de la FDSEA se déroulera au mois de mai.
De retour du congrès FNB
Dominique Guyon, président de la commission Bovins viande à la FDSEA de Côte d’Or, faisait partie de la délégation bourguignonne présente au congrès de la Fédération nationale bovine qui s’est tenue aux Sables d’Olonne le 7 février. Le Côte d’orien est revenu sur ce rendez-vous lors du bureau de la FDSEA : «Les inquiétudes sont nombreuses sur les marchés de la viande et les accords bilatéraux, les importations de viandes du Canada et des États-Unis sont mal vécues. Sur le dossier de la contractualisation, ça n’avance malheureusement pas. La grande distribution ne veut toujours pas s’engager. C’est vraiment dommage, cela nous donnerait une assurance sur les prix payés aux éleveurs».
Dominique Guyon évoque la mise en place d’une cellule export au niveau national : «elle permettrait aux éleveurs français de s’ouvrir au marché mondial, je pense notamment à l’ensemble de l’Europe, à la Chine et au Japon. Cette réflexion au plus haut rang semble plutôt bien engagée». Les éleveurs présents au congrès souhaitent une «remise à flot» du logo VBF : «tout le monde souhaite plus de transparence sur l’origine des viandes, de l’abattage jusqu’aux plats cuisinés» relate Dominique Guyon. Concernant la Pac, la surprime des 52 hectares a fait débat : «il est difficile de concevoir un tel dispositif avec notre moyenne de 120 ha par actif en Bourgogne» confie le président de la commission bovins viande, «les incertitudes des zones ICHN, avec la révision des zonages prévue en 2018, ne nous réjouissent pas non plus. J’ai aussi demandé au Ministre ce qu’il comptait faire des actifs oubliés dans la prochaine Pac, il a terminé son discours sans me répondre et est retourné s’assoir!» En aparté, Dominique Guyon a échangé avec Jean-Luc Angot, le sous-directeur de la DGAL, sur le problème récurrent de la tuberculose bovine : «je me suis permis de lui rappeler que l’on trainait cette problématique depuis une douzaine d’années en Côte d’Or et que la faune sauvage se maintenait à des niveaux inacceptables malgré la pression de la profession agricole. Il m’a répondu qu’il estimait faire son travail tout en reconnaissant que les résultats n’étaient pas au rendez-vous».
Dominique Guyon regrette que la DGAL «tarde» à se déplacer en Côte d’Or : «ils doivent venir depuis le mois de décembre, ils repoussent à chaque fois le rendez-vous, et apparemment ce serait encore le cas en mars !» Dominique Guyon termine son intervention par une interrogation : «allons-nous laisser l’élevage mourir dans l’Auxois ? Aux Politiques de passer la vitesse supérieure !»