Réunions sangliers
La FDSEA élabore un panorama du département et des plans d’action
120 agriculteurs ont participé aux 8 réunions sangliers animées par la FDSEA de l’Yonne. Leur travail a permis d’établir une cartographie des zones de pression et des dégâts, des plans d’action à court terme.

Quand la FDSEA de l’Yonne a décidé de mettre en place les réunions de terrains sur les 22 secteurs de chasse du département, elle a imaginé une animation autour de ce que vivent les agriculteurs. Il fallait à tout prix objectiver au maximum les dégâts, localement, et comprendre pourquoi certaines zones étaient plus impactées que d’autres.
L’idée première était de travailler une cartographie des dégâts avec des cartes grand format sur lesquelles les agriculteurs pouvaient positionner différents éléments : dégâts, zones non chassées, zone de dégâts récurrentes, parcelles avec des dégâts non déclarés.
En effet, il est essentiel de commencer à travailler cette cartographie pour voir les évolutions à venir en termes de dynamique des populations de sangliers. Il a pu être observé cette année de nouvelles zones de dégâts car les bandes de sangliers se sont déplacées cet été à cause du sec. Les semis tardifs ont aussi ralenti les attaques mais malheureusement celles-ci repartent à la hausse.
Il était aussi important pour la FDSEA de connaître la proportion de dégâts qui ne font pas l’objet d’une déclaration. Ces surfaces pénalisent les agriculteurs. La peur de ne pas atteindre les 250 € ou les 3 % de dégâts freine les déclarations d’agriculteurs qui ont peur de devoir payer les expertises.
Établir un diagnostic précis pour chaque secteur
Une fois le diagnostic du territoire établi, les agriculteurs se sont concentrés sur les causes. «Pourquoi en est-on arrivé à cette situation ?» Sur ce point également, les territoires diffèrent. Si certaines causes sont communes à tout le département : accroissement de la prolificité des laies, surpopulations dans certains massifs forestiers, certaines causes sont plus locales. Là aussi, les agriculteurs se sont attachés à bien cibler les causes pour construire ensuite un plan d’action adapté à leur territoire.
Les agriculteurs présents ont ensuite travaillé en petits groupes pour imaginer des solutions concrètes à mettre en place dans les mois à venir. Il ressort très clairement de ces groupes de travail que les agriculteurs sont conscients qu’ils doivent devenir acteurs des solutions car les dégâts deviennent trop importants.
Des solutions locales concrètes
La FDSEA de l’Yonne est en train de réaliser les comptes rendus de chaque réunion. Ils seront envoyés à tous les adhérents des cantons concernés. L’animatrice rédigera une note de synthèse départementale qui servira de base de travail lors des rencontres avec l’administration et la Fédération départementale des chasseurs. Les agriculteurs venus sont très satisfaits de ces rencontres. Lors de chaque réunion, un plan d’action a été validé par les groupes avec des échéances à court terme. La FDSEA de l’Yonne en a déjà fait remonter une partie et de nouvelles rencontres seront faites sur la base du travail accompli.
La FDSEA n’est qu’au début de sa démarche et elle espère bien continuer sur la lancée de ces réunions très dynamiques. Certes la principale solution reste d’augmenter drastiquement les prélèvements de sangliers mais d’autres choses peuvent être mises en place, notamment pour collaborer avec les sociétés
de chasse locales ou entre agriculteurs.
L’idée première était de travailler une cartographie des dégâts avec des cartes grand format sur lesquelles les agriculteurs pouvaient positionner différents éléments : dégâts, zones non chassées, zone de dégâts récurrentes, parcelles avec des dégâts non déclarés.
En effet, il est essentiel de commencer à travailler cette cartographie pour voir les évolutions à venir en termes de dynamique des populations de sangliers. Il a pu être observé cette année de nouvelles zones de dégâts car les bandes de sangliers se sont déplacées cet été à cause du sec. Les semis tardifs ont aussi ralenti les attaques mais malheureusement celles-ci repartent à la hausse.
Il était aussi important pour la FDSEA de connaître la proportion de dégâts qui ne font pas l’objet d’une déclaration. Ces surfaces pénalisent les agriculteurs. La peur de ne pas atteindre les 250 € ou les 3 % de dégâts freine les déclarations d’agriculteurs qui ont peur de devoir payer les expertises.
Établir un diagnostic précis pour chaque secteur
Une fois le diagnostic du territoire établi, les agriculteurs se sont concentrés sur les causes. «Pourquoi en est-on arrivé à cette situation ?» Sur ce point également, les territoires diffèrent. Si certaines causes sont communes à tout le département : accroissement de la prolificité des laies, surpopulations dans certains massifs forestiers, certaines causes sont plus locales. Là aussi, les agriculteurs se sont attachés à bien cibler les causes pour construire ensuite un plan d’action adapté à leur territoire.
Les agriculteurs présents ont ensuite travaillé en petits groupes pour imaginer des solutions concrètes à mettre en place dans les mois à venir. Il ressort très clairement de ces groupes de travail que les agriculteurs sont conscients qu’ils doivent devenir acteurs des solutions car les dégâts deviennent trop importants.
Des solutions locales concrètes
La FDSEA de l’Yonne est en train de réaliser les comptes rendus de chaque réunion. Ils seront envoyés à tous les adhérents des cantons concernés. L’animatrice rédigera une note de synthèse départementale qui servira de base de travail lors des rencontres avec l’administration et la Fédération départementale des chasseurs. Les agriculteurs venus sont très satisfaits de ces rencontres. Lors de chaque réunion, un plan d’action a été validé par les groupes avec des échéances à court terme. La FDSEA de l’Yonne en a déjà fait remonter une partie et de nouvelles rencontres seront faites sur la base du travail accompli.
La FDSEA n’est qu’au début de sa démarche et elle espère bien continuer sur la lancée de ces réunions très dynamiques. Certes la principale solution reste d’augmenter drastiquement les prélèvements de sangliers mais d’autres choses peuvent être mises en place, notamment pour collaborer avec les sociétés
de chasse locales ou entre agriculteurs.