L'espoir d'une belle moisson

Quand les prix ne sont pas au niveau attendu, mieux vaut avoir du volume et de la qualité dans sa benne pour se rattraper ou du moins, limiter la casse. « C'est certain ! Il faut aussi tenter, quand cela est possible, de diminuer les charges ou alors les optimiser », fait remarquer le Côte-d'Orien Matthieu Duthu, président de la commission « productions végétales annuelles » de la Chambre d'agriculture. L'homme de 38 ans, rencontré la semaine dernière dans ses champs, dressait un petit état des lieux départemental des cultures, environ un mois avant le début des moissons qui devrait intervenir comme chaque année dans le sud de la Côte-d'Or. L'optimisme est bel et bien présent, avec des champs prometteurs voire très prometteurs dans les meilleures terres, notamment dans le val de Saône et la plaine dijonnaise. Dans les parcelles des plateaux en revanche, le constat est parfois beaucoup moins florissant : « les épisodes de sec ont fait du mal dans les terres les plus superficielles&hel...
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