Élevage
IGP validée pour le Charolais de Bourgogne
Pour l’association Charolais de Bourgogne, c’est l’aboutissement de quinze années de travail. L’IGP Charolais de Bourgogne a été validée et inscrite au Journal officiel européen le 15 mai dernier.

Régis Taupin, président de l’association Charolais de Bourgogne, a encore du mal à réaliser. L’obtention de l’IGP lui a été communiquée par un agent de l’Inao mercredi 31 mai par le biais d’un simple mail. Mais pour lui comme pour les membres de l’association, c’est le résultat de quinze années de travail. Le dossier de l’IGP Charolais de Bourgogne avait en effet été maintes fois remanié pour aboutir à son résultat final, lequel avait été transmis le 8 décembre 2016 au Conseil européen à Bruxelles. Traduit en 22 langues, le dossier avait ensuite été soumis à une procédure européenne d’opposition, permettant à chaque pays de se positionner en faveur on non de cette IGP. Aucune réclamation n’a été faite pour une validation effective de l’IGP le 15 mai dernier.
L’indication géographique protégée Charolais de Bourgogne concerne 1500 éleveurs, une surface de 700 000 ha d’herbe et un potentiel de 450 000 vaches. «Un potentiel énorme à valoriser à hauteur de 10%, avec une grosse marge de progression», précise Régis Taupin. De plus le «fait qu’on soit signe de qualité va stimuler les besoins et les envies des agriculteurs de rentrer dans l’IGP», souligne l’éleveur. Cette IGP englobe donc une zone géographique bien délimitée, qui comprend l’ensemble de la Nièvre, la Saône-et-Loire, 35% de la Côte d’Or, 25% de l’Yonne et déborde sur les cantons limitrophes du Cher, de la Loire, du Rhône et de l’Ain. Afin de répondre aux critères de l’IGP, les communes doivent être à 70% en prairie permanente. Les élevages doivent posséder 50% de vaches allaitantes dont au moins 80% de charolaises. Celles-ci doivent être nées et avoir été élevées et abattues dans la zone, après avoir reçu une alimentation constituée pour 60% d’herbe et pâturé au minimum six mois dans l’année. S’il est difficile pour l’instant d’évaluer précisément le montant de la plus-value à l’achat, on sait d’ores et déjà que les élevages qui seront adhérents au Charolais de Bourgogne pourront bénéficier d’une revalorisation du prix de la viande. Régis Taupin observe déjà une réelle effervescence autour du label. «La filière s’intéresse maintenant au Charolais de Bourgogne. Avant qu’on créé la marque, on nous disait ça ne sert à rien mais maintenant les entreprises sont intéressées. On sent cette stimulation de la part des entreprises pour aller vers cette IGP.»
À présent les éleveurs ont très peu de temps devant eux pour mettre en place une nouvelle communication. L’association devrait relooker son image et se doter d’un nouveau logo d’ici la fin de l’année. Ensuite il sera libre à chaque distributeur de faire sa communication avec sa propre marque.
L’indication géographique protégée Charolais de Bourgogne concerne 1500 éleveurs, une surface de 700 000 ha d’herbe et un potentiel de 450 000 vaches. «Un potentiel énorme à valoriser à hauteur de 10%, avec une grosse marge de progression», précise Régis Taupin. De plus le «fait qu’on soit signe de qualité va stimuler les besoins et les envies des agriculteurs de rentrer dans l’IGP», souligne l’éleveur. Cette IGP englobe donc une zone géographique bien délimitée, qui comprend l’ensemble de la Nièvre, la Saône-et-Loire, 35% de la Côte d’Or, 25% de l’Yonne et déborde sur les cantons limitrophes du Cher, de la Loire, du Rhône et de l’Ain. Afin de répondre aux critères de l’IGP, les communes doivent être à 70% en prairie permanente. Les élevages doivent posséder 50% de vaches allaitantes dont au moins 80% de charolaises. Celles-ci doivent être nées et avoir été élevées et abattues dans la zone, après avoir reçu une alimentation constituée pour 60% d’herbe et pâturé au minimum six mois dans l’année. S’il est difficile pour l’instant d’évaluer précisément le montant de la plus-value à l’achat, on sait d’ores et déjà que les élevages qui seront adhérents au Charolais de Bourgogne pourront bénéficier d’une revalorisation du prix de la viande. Régis Taupin observe déjà une réelle effervescence autour du label. «La filière s’intéresse maintenant au Charolais de Bourgogne. Avant qu’on créé la marque, on nous disait ça ne sert à rien mais maintenant les entreprises sont intéressées. On sent cette stimulation de la part des entreprises pour aller vers cette IGP.»
À présent les éleveurs ont très peu de temps devant eux pour mettre en place une nouvelle communication. L’association devrait relooker son image et se doter d’un nouveau logo d’ici la fin de l’année. Ensuite il sera libre à chaque distributeur de faire sa communication avec sa propre marque.