Communication positive
Expliquer son quotidien d’agriculteur... avec le sourire !
La communication positive, ou comment parler simplement de son métier pour expliquer et défendre la qualité de l’agriculture française.

Brice Veaulin est un céréalier de Rogny-Les-Sept-Écluses avec un compte twitter bien actif. Installé en 2009, il cultive 180 ha, dont 20 en agriculture biologique, avec un parcellaire comprenant maïs, blé, orge, colza, tournesol pois et prairies. En 2016, il travaille en parallèle pour une start-up, où la présence sur les réseaux sociaux est primordiale pour faire connaître et développer les activités de l’entreprise. Il s’est alors pris au jeu de la communication et parle de son métier au travers de twitter.
France agri twittos
En 2017, à la fin de son expérience au sein de la start-up, il fait donc partie des 40 à 50 membres fondateurs de l’association France agri twittos. Elle regroupe des agriculteurs actifs sur le réseau social Twitter, mais aussi des «para-agricoles» : techniciens, centre de gestion, journalistes, etc.
L’association dont l’objectif est d’expliquer l’agriculture à tous est asyndicale, apolitique et ne porte pas de message orienté, «juste le sourire !» ajoute le jeune agriculteur. «On a peur du grand public dans les fermes aujourd’hui, on a trop laissé les autres parler pour nous… À travers les réseaux sociaux, nous voulons porter toutes les bonnes choses de l’agriculture, et expliquer aux gens qu’on fait les choses bien. Par exemple, expliquer pourquoi on traite la nuit, que ce n’est pas pour se cacher, ou encore pourquoi on choisit telle ou telle variété. On ne déstructure pas ce qui existe mais on explique les choses simples de notre quotidien de paysan. Les organisations contre l’agriculture sont bien préparées, il faut défendre nos modes de production. On a aussi une banque d’images à disposition de tous, pour que les journalistes arrêtent d’illustrer leurs articles avec des photos qui n’ont rien à voir avec nos systèmes français».
Un moyen de communication puissant
@Veaulin1, le compte twitter de Brice, regroupe 1 782 abonnés. L’agriculteur passe de 2 à 3 heures par jour sur le réseau social, à coup de 5 minutes par-ci, 30 minutes par là, pour répondre aux tweets, suivre l’actualité, réagir ou poster. «Je publie principalement des choses du quotidien, ma problématique du jour, mes questions, une jolie photo, ce qui me passe par la tête en somme».
Concernant la virulence de certains à l’égard des agriculteurs, Brice n’en tient pas vraiment compte «il ne faut pas tout prendre pour soi. Je ne me lance pas sur les sujets polémiques comme ça, je n’ai pas d’attaques. De toute façon, il ne faut pas avoir peur de ce qu’on fait, tout est déjà contrôlé !»
Pour Brice, Twitter est plus qu’un moyen de parler de son métier, c’est une vraie source d’échanges. «Les membres ont de 20 à 70 ans, et viennent de tous les secteurs de production. On peut échanger avec des agriculteurs qui ont les mêmes problèmes que nous mais dans des coins de France différents et trouver des solutions ensemble ! Je travaille beaucoup avec mes voisins, mais il y a des choses qu’on n’évoque pas forcément… Là on peut parler de tout avec tout le monde. Ça nous permet d’avoir des conseils en direct, d’agriculteurs ou autres professionnels. Quand j’ai un problème ou une question maintenant je passe par twitter, je contacte même les entreprises techniques ou commerciales en message privé, j’ai une réponse plus vite qu’avec le téléphone ! C’est un média ultra-puissant, avec les hashtags, on peut échanger partout et même avoir une portée internationale».
Cette communauté virtuelle des agriculteurs-twittos se regroupe parfois autour d’un verre, «en vrai» dans les différents salons agricoles.
France agri twittos
En 2017, à la fin de son expérience au sein de la start-up, il fait donc partie des 40 à 50 membres fondateurs de l’association France agri twittos. Elle regroupe des agriculteurs actifs sur le réseau social Twitter, mais aussi des «para-agricoles» : techniciens, centre de gestion, journalistes, etc.
L’association dont l’objectif est d’expliquer l’agriculture à tous est asyndicale, apolitique et ne porte pas de message orienté, «juste le sourire !» ajoute le jeune agriculteur. «On a peur du grand public dans les fermes aujourd’hui, on a trop laissé les autres parler pour nous… À travers les réseaux sociaux, nous voulons porter toutes les bonnes choses de l’agriculture, et expliquer aux gens qu’on fait les choses bien. Par exemple, expliquer pourquoi on traite la nuit, que ce n’est pas pour se cacher, ou encore pourquoi on choisit telle ou telle variété. On ne déstructure pas ce qui existe mais on explique les choses simples de notre quotidien de paysan. Les organisations contre l’agriculture sont bien préparées, il faut défendre nos modes de production. On a aussi une banque d’images à disposition de tous, pour que les journalistes arrêtent d’illustrer leurs articles avec des photos qui n’ont rien à voir avec nos systèmes français».
Un moyen de communication puissant
@Veaulin1, le compte twitter de Brice, regroupe 1 782 abonnés. L’agriculteur passe de 2 à 3 heures par jour sur le réseau social, à coup de 5 minutes par-ci, 30 minutes par là, pour répondre aux tweets, suivre l’actualité, réagir ou poster. «Je publie principalement des choses du quotidien, ma problématique du jour, mes questions, une jolie photo, ce qui me passe par la tête en somme».
Concernant la virulence de certains à l’égard des agriculteurs, Brice n’en tient pas vraiment compte «il ne faut pas tout prendre pour soi. Je ne me lance pas sur les sujets polémiques comme ça, je n’ai pas d’attaques. De toute façon, il ne faut pas avoir peur de ce qu’on fait, tout est déjà contrôlé !»
Pour Brice, Twitter est plus qu’un moyen de parler de son métier, c’est une vraie source d’échanges. «Les membres ont de 20 à 70 ans, et viennent de tous les secteurs de production. On peut échanger avec des agriculteurs qui ont les mêmes problèmes que nous mais dans des coins de France différents et trouver des solutions ensemble ! Je travaille beaucoup avec mes voisins, mais il y a des choses qu’on n’évoque pas forcément… Là on peut parler de tout avec tout le monde. Ça nous permet d’avoir des conseils en direct, d’agriculteurs ou autres professionnels. Quand j’ai un problème ou une question maintenant je passe par twitter, je contacte même les entreprises techniques ou commerciales en message privé, j’ai une réponse plus vite qu’avec le téléphone ! C’est un média ultra-puissant, avec les hashtags, on peut échanger partout et même avoir une portée internationale».
Cette communauté virtuelle des agriculteurs-twittos se regroupe parfois autour d’un verre, «en vrai» dans les différents salons agricoles.