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Duc souhaite augmenter sa production de poulets

L’assemblée générale de Duc s’est tenue le jeudi 6 juin, à Chailley. L’entreprise est revenue notamment sur le développement à venir de l’entreprise et sur la recherche de nouveaux producteurs de poulets.
Par Christopher Levé
Duc souhaite augmenter sa production de poulets
Bruno Percheron, président du groupement (au micro) a animé l’assemblée générale de Duc.
Le 6 juin a eu lieu l’assemblée générale de Duc, à Chailley, animée par Bruno Percheron, président du groupement des éleveurs et par Damien Calandre, directeur général de Duc, en présence des éleveurs du groupe. Parmi les points énoncés, celui du développement de l’entreprise et de la production de poulets a été évoqué. « Aujourd’hui, on produit 540 000 volailles par semaine, à Chailley, ce qui est largement en dessous des capacités de l’abattoir », indique Christophe Didier, responsable technique de l’entreprise Duc à Chailley. « Par rapport à ça, on est à la recherche de nouveaux bâtiments de production adaptés spécifiquement à la production de poulets Ross 308 qui est le type de poulet classique. En parallèle du maintien voire de l’augmentation de poulets certifiés », explique-t-il.
Un point sur la consommation de volailles a également été fait. « Il y a une augmentation de la consommation, tous circuits confondus, de 3 % de poulet en 2018 », assure Damien Calandre. « Ce qui se développe principalement c’est le marché de la découpe puisque la consommation des ménages sur les poulets entiers baisse. Sur 2018, elle a baissé de 8 % alors que la découpe progresse de 1 % ».

Les bons résultats de la biosécurité
D’autres points ont été abordés lors de l’assemblée générale, comme les résultats technico-économiques des producteurs, « avec les deux grosses productions qui sont la production de poulets certifiés Duc et de poulets Ross 308 ; dans les deux cas des performances technico-économiques en amélioration qui se traduisent par une meilleure rentabilité des bâtiments, en 2018 ».
Concernant la biosécurité, « il y a de bons résultats en salmonelle puisqu’on est proche de 0 % de contamination », poursuit Christophe Didier. « La mise en place de la charte de production sans antibiotique porte ses fruits puisque sur les quatre dernières années on a divisé par quatre le nombre de lots pour lesquels le vétérinaire a dû avoir recours à un traitement antibiotique », détaille-t-il. « C’est grâce au travail des éleveurs et de la filière qui a été fait sur la biosécurité, la mise en place de traitement alternatif comme la phytothérapie ou l’aromathérapie voire de l’homéopathie en première intention ».