Chambre d’agriculture
Des vœux teintés de bilan
Le président de la Chambre d’agriculture Étienne Henriot a présenté ses vœux le 14 janvier aux côtés du vice-président Claude Boursier.

Étienne Henriot, président de la Chambre d’agriculture a présenté ses vœux à la presse le 14 janvier dernier, aux côtés de Claude Boursier, vice-président. Entre le retour sur l’année 2018 et les espoirs et perspectives pour l’année à venir, un petit goût de bilan de mandature s’est fait ressentir, les élections Chambre d’agriculture ayant démarré cette semaine. «La Chambre d’agriculture a une nouvelle fois été au cœur de l’actualité en 2018, avec une année climatique bien particulière» a exprimé Étienne Henriot. Un semestre d’excès d’eau provoquant inondations et touchant jusqu’au stockage des céréales, suivi d’un semestre de sécheresse interminable, impactant fortement les productions icaunaises. Pour le président de la Chambre d’agriculture, cette année est le reflet des dernières campagnes : «si on reporte un peu cette année sur l’intégralité de la mandature, on s’aperçoit que les aléas climatiques, donc la gestion de crise est devenue le quotidien de l’agriculture. Cette succession de crises fait qu’on est plus souvent dans la réaction que dans la prévention… Tous les ans, ça devient compliqué, il faut qu’on se pose les bonnes questions sur nos modes de production et qu’on recherche des modèles plus résilients et des adaptations».
Un mandat placé sous le signe de la transition
Depuis 2013, la Chambre d’agriculture a fait face à de nombreux changements structurels : régionalisation, fusion des Chambres régionales de Bourgogne et Franche-Comté ou encore rénovation des bâtiments en coopération avec la MSA et Groupama.
La mandature a également fait de son mieux pour accompagner les producteurs face aux crises économiques avec le dispositif Réagir, qui a traité 96 dossiers en 2016, et 14 en 2018.
Le président souligne tous les travaux engagés qui restent à poursuivre par la prochaine mandature, comme la complémentarité des systèmes d’élevage et de céréales, les journées thématiques rassemblant les agriculteurs désireux d’adapter, d’innover au sein de leur exploitation, la mise en place des trois Drives fermiers icaunais, ou encore les circuits de proximité dans la restauration collective.
Le clap de fin approche pour l’actuel président, qui exprime toute sa satisfaction d’avoir exercé cette fonction, entouré «d’une équipe soudée et efficace». Susceptible de partir en retraite prochainement, il ne se représente pas à la présidence de la Chambre mais «je serai toujours présent si je peux aider sur certains dossiers !»
Un mandat placé sous le signe de la transition
Depuis 2013, la Chambre d’agriculture a fait face à de nombreux changements structurels : régionalisation, fusion des Chambres régionales de Bourgogne et Franche-Comté ou encore rénovation des bâtiments en coopération avec la MSA et Groupama.
La mandature a également fait de son mieux pour accompagner les producteurs face aux crises économiques avec le dispositif Réagir, qui a traité 96 dossiers en 2016, et 14 en 2018.
Le président souligne tous les travaux engagés qui restent à poursuivre par la prochaine mandature, comme la complémentarité des systèmes d’élevage et de céréales, les journées thématiques rassemblant les agriculteurs désireux d’adapter, d’innover au sein de leur exploitation, la mise en place des trois Drives fermiers icaunais, ou encore les circuits de proximité dans la restauration collective.
Le clap de fin approche pour l’actuel président, qui exprime toute sa satisfaction d’avoir exercé cette fonction, entouré «d’une équipe soudée et efficace». Susceptible de partir en retraite prochainement, il ne se représente pas à la présidence de la Chambre mais «je serai toujours présent si je peux aider sur certains dossiers !»