Moissons
Des taux satisfaisants en protéines pour les orges et les blés
Alors que la récolte des moissons suit son cours, où l’approche de la fin des blés se fait sentir dans l’Yonne, les premiers résultats en termes de qualité voient le jour. À Gron, des analyses sont effectuées chaque jour. Si la qualité des récoltes de l’orge d’hiver est bonne dans le nord du département, elle est plus hétérogène pour les blés avec un taux de protéines moyen aux alentours de 11,3.

« On a fait 100 % des orges d’hiver. Elles sont de bonne qualité avec de beaux rendements. On est en moyenne dans les 65 q/ha », indique Angélique Yot, responsable du laboratoire Scientech, à Gron. « Et au niveau de la qualité, les protéines sont basses (elles ne doivent pas dépasser 11,5), le calibrage est bon, tout pour faire de la bonne bière », sourit-elle.
À Gron, des analyses sont faites tous les jours pour observer la qualité de la récolte des moissons, tant au silo de la coopérative Ynovae qu’au laboratoire Scientech. « Pour les humidités sur l’orge d’hiver, on a de très bonnes conditions puisqu’on a un été sec. Au niveau des mycotoxines, on a eu une petite pointe en début de campagne avec des analyses aux alentours de 700 à 800 ppb. Mais maintenant, tout est aux normes, soit en dessous de 200 ppb ».
Quant aux autres récoltes ? « Pour les colzas, il n’y en a pas eu beaucoup, avec un taux d’huile faible. Mais les rendements sont corrects pour le peu qu’il y a eu », assure Angélique Yot. « Au niveau des blés, pour le moment la qualité est très satisfaisante avec des protéines qui sont tout de même très hétérogènes. La norme pour les meuniers c’est 11,5. Là, on est plutôt en moyenne aux alentours de 11,3. Avec une hétérogénéité au niveau des régions, tant sur les protéines que sur les rendements ».
L’analyse des récoltes de la moisson
Alors, quel est l’enjeu de l’analyse des récoltes ? « Ici, à Gron, on reçoit toutes les céréales : de l’orge, du colza, du blé, du maïs. Environ 40 % en cultures directes et 60 % en transfert, provenant de petits silos satellites des alentours », explique Patrick Moreau, responsable du silo de la coopérative Ynovae. « On fait l’analyse d’échantillons provenant des récoltes pour connaître l’humidité, les impuretés, les protéines », en lien avec le laboratoire, où sont notamment faits des tests pour les mycotoxines. « Ce sont les toxines qu’il peut y avoir dans les moisissures. Il y a celles qui se forment au champ, d’autres lors du stockage s’il est fait dans de mauvaises conditions. Alors on teste les récoltes car les mycotoxines peuvent être responsables de problèmes de vomissement et de rupture d’engraissement chez les animaux et mauvaise pour les filières baby-food ainsi que pour les personnes immunodépressives », détaille Angélique Yot.
Dans le cas d’une récolte contaminée, « on la traite. Mais il faut tout de suite quantifier la contamination pour pouvoir isoler les cellules qui ne vont pas bien ».
Des tests pour connaître la valeur panifiable du blé sont également réalisés. « On est pour le moment sur des données correctes, aux alentours de 180 kJ. Après on va essayer de spécifier ces données au niveau des régions car c’était très hétérogène pour les protéines. Ça peut donc aussi l’être en valeur panifiable ».
Aussi, le laboratoire est chargé de faire une cartographie de l’ensemble des qualités des céréales qu’il y a dans les silos. « Et d’après ces qualités, d’attribuer les cellules pour chaque client suivant leurs cahiers des charges. On ne fera pas avec le même blé des buns pour McDonald’s que des biscuits pour Saint Michel », conclut Angélique Yot.
À Gron, des analyses sont faites tous les jours pour observer la qualité de la récolte des moissons, tant au silo de la coopérative Ynovae qu’au laboratoire Scientech. « Pour les humidités sur l’orge d’hiver, on a de très bonnes conditions puisqu’on a un été sec. Au niveau des mycotoxines, on a eu une petite pointe en début de campagne avec des analyses aux alentours de 700 à 800 ppb. Mais maintenant, tout est aux normes, soit en dessous de 200 ppb ».
Quant aux autres récoltes ? « Pour les colzas, il n’y en a pas eu beaucoup, avec un taux d’huile faible. Mais les rendements sont corrects pour le peu qu’il y a eu », assure Angélique Yot. « Au niveau des blés, pour le moment la qualité est très satisfaisante avec des protéines qui sont tout de même très hétérogènes. La norme pour les meuniers c’est 11,5. Là, on est plutôt en moyenne aux alentours de 11,3. Avec une hétérogénéité au niveau des régions, tant sur les protéines que sur les rendements ».
L’analyse des récoltes de la moisson
Alors, quel est l’enjeu de l’analyse des récoltes ? « Ici, à Gron, on reçoit toutes les céréales : de l’orge, du colza, du blé, du maïs. Environ 40 % en cultures directes et 60 % en transfert, provenant de petits silos satellites des alentours », explique Patrick Moreau, responsable du silo de la coopérative Ynovae. « On fait l’analyse d’échantillons provenant des récoltes pour connaître l’humidité, les impuretés, les protéines », en lien avec le laboratoire, où sont notamment faits des tests pour les mycotoxines. « Ce sont les toxines qu’il peut y avoir dans les moisissures. Il y a celles qui se forment au champ, d’autres lors du stockage s’il est fait dans de mauvaises conditions. Alors on teste les récoltes car les mycotoxines peuvent être responsables de problèmes de vomissement et de rupture d’engraissement chez les animaux et mauvaise pour les filières baby-food ainsi que pour les personnes immunodépressives », détaille Angélique Yot.
Dans le cas d’une récolte contaminée, « on la traite. Mais il faut tout de suite quantifier la contamination pour pouvoir isoler les cellules qui ne vont pas bien ».
Des tests pour connaître la valeur panifiable du blé sont également réalisés. « On est pour le moment sur des données correctes, aux alentours de 180 kJ. Après on va essayer de spécifier ces données au niveau des régions car c’était très hétérogène pour les protéines. Ça peut donc aussi l’être en valeur panifiable ».
Aussi, le laboratoire est chargé de faire une cartographie de l’ensemble des qualités des céréales qu’il y a dans les silos. « Et d’après ces qualités, d’attribuer les cellules pour chaque client suivant leurs cahiers des charges. On ne fera pas avec le même blé des buns pour McDonald’s que des biscuits pour Saint Michel », conclut Angélique Yot.
Consulter les caractéristiques de sa benne grâce à l’application Ynovae
Lancée en juin 2019, l’application mobile Ynovae a été créée et développée par la coopération éponyme. « Elle permet à l’agriculteur de voir toutes les caractéristiques de sa benne », indique Sarah Roulland, responsable de la communication à Ynovae. Un moment de voir si le blé, par exemple, est dans les normes, « et s’il est classé ou déclassé ». L’application permet aussi à l’agriculteur d’avoir des informations techniques sous forme de conseils rédigés par le service agro-développement de la coopérative, « pour aiguiller au mieux l’agriculteur avec la moisson », complète Sarah Roulland. Disponible en téléchargement sur smartphone.