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FDSEA 89

Dégâts de sangliers : ce n’est plus tolérable !

Face à une situation où les populations de sangliers sont devenues « hors de contrôle » sur de nombreux secteurs de notre département, les dégâts qui augmentent sont insupportables pour les exploitants agricoles.
Par FDSEA 89
Dégâts de sangliers :  ce n’est plus tolérable !
Au-delà des solutions d’urgence comme la diminution des prix des bagues, la FDSEA envisage des solutions plus radicales. De nombreuses espèces sont classées comme en voie de disparition mais s’il y en a une pour laquelle nous ne devons pas nous inquiéter, c’est celle des sangliers. La courbe des animaux abattus parle d’elle-même : 8 000 animaux sur la campagne de chasse de 2017, 11 600 sur celle de 2018 et un objectif de 15 000 en 2019. Les dégâts pourraient passer de 800 000 en 2017 à 1,5 millions d’euros en 2018. Derrière ces chiffres se cache le désarroi d’agriculteurs qui voient, année après année leur récoltes, leurs prairies dévastées par des populations dont la régulation n’est plus sous contrôle. À l’écoute de ses adhérents et de la colère des exploitants, le réseau JA + FDSEA n’est pas resté sans réactions. Rencontres après rencontres, nous avons obtenu que la fédération des chasseurs et l’administration reconnaissent que le plan de chasse avait atteint ses limites. L’objectif d’augmentation des populations n’avait plus lieu d’être. Interdiction des consignes de chasse, diminution du prix des bagues, possibilité de tir à l’approche dès le mois de juin, enfin, les tirs de nuit ont été obtenus. Au-delà de ces mesures, « les points noirs » se multiplient, les dégâts augmentent et les chasseurs sur certains secteurs font la sourde oreille. Jusqu’à quand ? L’administration refuse catégoriquement d’envisager des battues administratives, se cachant toujours derrière le même argument : c’est inefficace. Comment peut-on juger de l’efficacité d’une mesure quand elle n’a jamais été mise en place ? Si aucune solution concrète n’est proposée pour diminuer les populations de sangliers, si certains chasseurs ne prennent pas leurs responsabilités, peut-être alors devrons-nous envisager d’agir pour que l’équilibre soit rétabli et que les agriculteurs puissent retrouver leur tranquillité d’esprit.