Fête départementale
De quoi s’arracher les cheveux
Les Jeunes agriculteurs se sont lancés un sacré défi en voulant organiser un événement de grande ampleur au centre-ville de Dijon.

L’arbre qui cache la forêt : si l’ambiance sera détendue les 6 et 7 juin lors de la Ferme de JAnne, le travail en amont et en aval de la manifestation est considérable et exempt de tout repos pour les JA. «C’est une grande première, nous montons un projet de toute pièce» reconnaît Lucien Rocault, président de cette fête départementale de l’agriculture. Organiser un tel rendez-vous en plein cœur de la Cité des Ducs représente un énorme challenge et n’a rien à voir avec une fête «classique» organisée en campagne.
Sécurité et logistique
Il y eut tout d’abord de nombreuses rencontres avec la mairie de Dijon et la préfecture, pour toute la partie administrative et sécurité. Un travail de longue haleine qui a débouché sur la constitution d’un dossier de 80 pages, allant du simple renseignement des horaires de la fête à celui de la puissance électrique consommée par une friteuse. Une nouvelle rencontre était prévue cette semaine avec la préfecture et les forces de l’ordre. La deuxième grande tâche des JA, et non la moindre, touche à la logistique. Si d’ordinaire, une parcelle de blé se métamorphose en parking à chaque fête départementale, une telle manifestation urbaine dans laquelle 50 000 visiteurs sont attendus, nécessite un dispositif bien spécifique. «Nous sommes en train de créer une ligne de bus qui partira de la zone industrielle Longvic pour se rendre au Parc de la Colombière» note le président de la Ferme de JAnne. Des partenariats sont actuellement signés avec les entreprises concernées pour la mise à disposition de parkings. Le réseau Divia préconise également l’utilisation des relais dijonnais (Valmy, Chenôve, Quétigny...) puis du Tram pour les personnes qui viendront de l’extérieur de Dijon.
Deux nuits de travail
Les Jeunes agriculteurs débuteront l’installation des structures avec chapiteaux et câblages électriques jeudi 4 juin à partir de 6 heures du matin. «Tout devra être terminé samedi à 8 heures, pour un début de la fête à 10 heures» insiste Lucien Rocault. La nuit de vendredi à samedi risque d’être bien chargée et blanche par la même occasion. La circulation, elle, sera coupée à partir de vendredi 12 heures à la Cours du Parc, pour n’être rouverte que lundi à 5 heures pour les bus et midi pour les voitures. «Nous serons dans l’obligation de tout ranger dans la nuit de dimanche à lundi, il ne devra plus rien rester» enchaîne le président. Le rangement n’est pas l’aspect qui inquiète le plus le jeune viticulteur: «l’installation prendra de très loin le plus de temps, un ballet de semi-remorques défilera non stop. Les palettes du projet pédagogique Graines d’Écolier seront ramassées dans les écoles la semaine qui précédera l’évènement, avant d’être exposées la veille dans leur endroit qui leur sera réservé».
Sécurité et logistique
Il y eut tout d’abord de nombreuses rencontres avec la mairie de Dijon et la préfecture, pour toute la partie administrative et sécurité. Un travail de longue haleine qui a débouché sur la constitution d’un dossier de 80 pages, allant du simple renseignement des horaires de la fête à celui de la puissance électrique consommée par une friteuse. Une nouvelle rencontre était prévue cette semaine avec la préfecture et les forces de l’ordre. La deuxième grande tâche des JA, et non la moindre, touche à la logistique. Si d’ordinaire, une parcelle de blé se métamorphose en parking à chaque fête départementale, une telle manifestation urbaine dans laquelle 50 000 visiteurs sont attendus, nécessite un dispositif bien spécifique. «Nous sommes en train de créer une ligne de bus qui partira de la zone industrielle Longvic pour se rendre au Parc de la Colombière» note le président de la Ferme de JAnne. Des partenariats sont actuellement signés avec les entreprises concernées pour la mise à disposition de parkings. Le réseau Divia préconise également l’utilisation des relais dijonnais (Valmy, Chenôve, Quétigny...) puis du Tram pour les personnes qui viendront de l’extérieur de Dijon.
Deux nuits de travail
Les Jeunes agriculteurs débuteront l’installation des structures avec chapiteaux et câblages électriques jeudi 4 juin à partir de 6 heures du matin. «Tout devra être terminé samedi à 8 heures, pour un début de la fête à 10 heures» insiste Lucien Rocault. La nuit de vendredi à samedi risque d’être bien chargée et blanche par la même occasion. La circulation, elle, sera coupée à partir de vendredi 12 heures à la Cours du Parc, pour n’être rouverte que lundi à 5 heures pour les bus et midi pour les voitures. «Nous serons dans l’obligation de tout ranger dans la nuit de dimanche à lundi, il ne devra plus rien rester» enchaîne le président. Le rangement n’est pas l’aspect qui inquiète le plus le jeune viticulteur: «l’installation prendra de très loin le plus de temps, un ballet de semi-remorques défilera non stop. Les palettes du projet pédagogique Graines d’Écolier seront ramassées dans les écoles la semaine qui précédera l’évènement, avant d’être exposées la veille dans leur endroit qui leur sera réservé».
Partenaires : ils soutiennent les JA
Marc Patriat (président de Dijon Céréales) : «Dijon Céréales est partenaire des Jeunes Agriculteurs de Côte-d’Or et nous nous devions de leur apporter un coup de main…coopératif pour la Ferme de JAnne ! Au-delà du soutien financier, nous impliquons fortement la logistique du groupe avec Dijon Céréales Logistic tout au long de l’opération. Natura’Lis, notre filiale espaces verts, et Gamm Vert ont contribué à l’opération Graines d’Écolier avec le matériel des cultures (pots, terreau…). Les serres d’Agronov (Bretenière) et celle de notre négoce de légumes Terre de Saône (Flagey-les-Auxonne) ont été mises à disposition pour faire pousser les carrés de cultures qui seront présentés le long Cour du Parc. Nous associons également 365 Matins et les farines de Dijon Céréales Meunerie pour la fabrication des buns du burger local. Pour le groupe Dijon Céréales, c’est un réel plaisir d’accompagner les JA dans cette aventure. Nous avons fait «Nature en Ville», nous savons ce qu’il en est de l’organisation d’un tel évènement».
Catherine Racle (présidente de la SAS Bresson) : «Nous avons souhaité soutenir les JA dans cette belle action d’envergure auprès du grand public dijonnais. Ce rendez-vous permettra de faire découvrir nos métiers du grain et expliquer nos filières, avec les contraintes grandissantes auxquelles doivent se conformer les agriculteurs, notre entreprise et les industriels ou artisans, pour respecter des cahiers des charges contraignants afin d’assurer au consommateur des produits sains, tout en respectant la biodiversité et l’environnement».
Catherine Racle (présidente de la SAS Bresson) : «Nous avons souhaité soutenir les JA dans cette belle action d’envergure auprès du grand public dijonnais. Ce rendez-vous permettra de faire découvrir nos métiers du grain et expliquer nos filières, avec les contraintes grandissantes auxquelles doivent se conformer les agriculteurs, notre entreprise et les industriels ou artisans, pour respecter des cahiers des charges contraignants afin d’assurer au consommateur des produits sains, tout en respectant la biodiversité et l’environnement».