Portrait d’élu
Damien Brayotel, président de la FDSEA de l’Yonne
Élu en 2017, Damien Brayotel, 48 ans souhaite incarner un syndicalisme de solutions pour faire avancer les choses.

Après des études d’ingénieur agricole, et des emplois en centre de gestion et en Adasea, Damien reprend l’exploitation familiale en 2003, sans l’agrandir. Pour pérenniser son installation, il choisit un projet de diversification : un atelier fruits rouges avec vente directe, la framboise. Activité qu’il continue aujourd’hui encore. Dès son installation, il adhère à un groupe technique local de la Chambre d’agriculture puis un groupe sur le semis simplifié et le semis direct. Il adhère également à la FDSEA de l’Yonne ainsi qu’à JA 89 où il intègre le bureau. Son engagement à la FDSEA était pour lui la suite logique de son engagement à JA.
«Très tôt, j’ai voulu intégrer des démarches collectives, que ce soit le groupe technique ou le syndicalisme. Ça m’a permis de m’intégrer plus vite car je n’avais pas travaillé dans l’Yonne avant de m’installer. Et travaillant seul sur mon exploitation, ça m’a permis aussi de rencontrer d’autres agriculteurs, d’échanger et de voir d’autres points de vue, d’innover et de progresser techniquement».
Agriculture de conservation
C’est d’ailleurs dans son groupe technique Chambre, qu’il s’engage dans l’agriculture de conservation des sols. Au départ la technique du «semis direct» répondait à plusieurs objectifs : rapporter de la matière organique pour protéger des sols fragiles (limons battants), réduire les charges opérationnelles et de mécanisation. C’est aussi dans une formation sur le traitement à «bas volumes» faite avec JA que l’idée mûrit vraiment.
Aujourd’hui engagé en ACS depuis 5 à 6 ans, il mesure aussi les autres aspects de l’agriculture de conservation des sols tels que la vie des sols, la suppression des insecticides sur son exploitation, les couverts végétaux et les cultures associées. «Je suis dans un groupe où l’on échange beaucoup, ça motive à avancer à aller plus loin».
«Faire bouger les choses de l’intérieur»
C’est donc cette vision du collectif qui façonne aujourd’hui sa vision du syndicalisme et de la Chambre d’agriculture. Combinée à ses envies «de faire bouger les choses de l’intérieur», cette vision collective conduit aujourd’hui à réancrer la FDSEA dans son territoire. Au travers de son parcours professionnel, notamment en Adasea, Damien avait pu se rendre compte du poids du syndicalisme face à l’administration et de l’importance qu’ont les syndicats et la Chambre d’agriculture dans l’accompagnement des projets et des agriculteurs.
Et c’est bien encore cette vision de réussite collective qui motive son envie d’accompagner les candidats aux élections Chambre. «Quand on s’investit à l’intérieur d’un groupe, on peut faire bouger les choses, on le fait mieux. C’est bien plus productif que de se tenir en dehors de tout et de râler».
«Très tôt, j’ai voulu intégrer des démarches collectives, que ce soit le groupe technique ou le syndicalisme. Ça m’a permis de m’intégrer plus vite car je n’avais pas travaillé dans l’Yonne avant de m’installer. Et travaillant seul sur mon exploitation, ça m’a permis aussi de rencontrer d’autres agriculteurs, d’échanger et de voir d’autres points de vue, d’innover et de progresser techniquement».
Agriculture de conservation
C’est d’ailleurs dans son groupe technique Chambre, qu’il s’engage dans l’agriculture de conservation des sols. Au départ la technique du «semis direct» répondait à plusieurs objectifs : rapporter de la matière organique pour protéger des sols fragiles (limons battants), réduire les charges opérationnelles et de mécanisation. C’est aussi dans une formation sur le traitement à «bas volumes» faite avec JA que l’idée mûrit vraiment.
Aujourd’hui engagé en ACS depuis 5 à 6 ans, il mesure aussi les autres aspects de l’agriculture de conservation des sols tels que la vie des sols, la suppression des insecticides sur son exploitation, les couverts végétaux et les cultures associées. «Je suis dans un groupe où l’on échange beaucoup, ça motive à avancer à aller plus loin».
«Faire bouger les choses de l’intérieur»
C’est donc cette vision du collectif qui façonne aujourd’hui sa vision du syndicalisme et de la Chambre d’agriculture. Combinée à ses envies «de faire bouger les choses de l’intérieur», cette vision collective conduit aujourd’hui à réancrer la FDSEA dans son territoire. Au travers de son parcours professionnel, notamment en Adasea, Damien avait pu se rendre compte du poids du syndicalisme face à l’administration et de l’importance qu’ont les syndicats et la Chambre d’agriculture dans l’accompagnement des projets et des agriculteurs.
Et c’est bien encore cette vision de réussite collective qui motive son envie d’accompagner les candidats aux élections Chambre. «Quand on s’investit à l’intérieur d’un groupe, on peut faire bouger les choses, on le fait mieux. C’est bien plus productif que de se tenir en dehors de tout et de râler».