Jeunes Agriculteurs 21
Bilan de l’année 2015. Que faut-il retenir ?
Aujourd’hui, bon nombre d’exploitants, jeunes ou moins jeunes, se désengagent et ne se retrouvent plus dans leurs syndicats.
Malheureusement, nous entendons, nous Administrateurs, bien souvent des personnes s’interroger sur l’importance et le devenir de leur syndicat.
Or, depuis la mobilisation nationale du 3 septembre à Paris, de nombreux acquis ont été obtenus :
• Mesures de trésorerie d’urgence : Doublement des crédits pour les prises en charge des intérêts d’emprunt (FAC), portés à 100 millions d’euros. Triplement de ceux consacrés à l’allègement des cotisations sociales qui atteindront 50 millions d’euros. Mise en place d’une année blanche, permettant un report total des annuités 2015, grâce à un effort accru de l’État et des banques.
• Mesures de modernisation et d’investissements : Confortation du plan pour l’investissement dans les exploitations agricoles, porté à 350 millions d’euros par an.
• Mesures fiscales : Simplification des modalités administratives de constitution et de mobilisation de la dotation «déduction pour aléas» et de la dotation «déduction pour investissement».
Il nous semble utile de rappeler, que chaque avancée, aussi petite soit-elle, est obtenue à partir des syndicats. Bien des professions nous envient à ce niveau. Même s’il est vrai que la gravité de la situation peut entraîner certaines déceptions.
Du travail reste encore à fournir :
• Prix rémunérateurs : Suivi annoncé avec le médiateur du respect des engagements de revalorisation des cours prix par les acteurs des trois filières porcine, bovine et laitière. Aujourd’hui, ces engagements ne sont pas encore totalement respectés.
• Mesures des filières : Un long travail reste à faire sur la mise en œuvre de nouveaux dispositifs de contractualisation pour permettre de protéger les éleveurs contre la fluctuation des cours.
• La simplification des normes : C’est LA priorité pour les agriculteurs. Une nouvelle méthode sera élaborée en 2016 afin d’associer la profession agricole très en amont à la définition des mesures, avec pour objectif la simplification des règles qui s’appliquent aux exploitants en assurant la cohérence des différentes réglementations. Également, mesurer le respect de l’équivalence des charges qui pèsent sur les agriculteurs français et leurs principaux concurrents européens.
C’est pourquoi, il nous parait indispensable de reformer dès aujourd’hui des groupes de travail, de rencontrer nos partenaires et toujours plus communiquer avec le grand public.
A l’heure de l’Assemblée Générale des Jeunes Agriculteurs de Côte-d’Or le 11 février prochain et dans ce contexte, il est important de se réunir toujours plus nombreux pour débattre ensemble de l’avenir de la profession et se faire entendre de nos politiques ce jour-là. Ne nous démobilisons pas !
Nicolas Bachelet, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs de Côte-d’Or
Or, depuis la mobilisation nationale du 3 septembre à Paris, de nombreux acquis ont été obtenus :
• Mesures de trésorerie d’urgence : Doublement des crédits pour les prises en charge des intérêts d’emprunt (FAC), portés à 100 millions d’euros. Triplement de ceux consacrés à l’allègement des cotisations sociales qui atteindront 50 millions d’euros. Mise en place d’une année blanche, permettant un report total des annuités 2015, grâce à un effort accru de l’État et des banques.
• Mesures de modernisation et d’investissements : Confortation du plan pour l’investissement dans les exploitations agricoles, porté à 350 millions d’euros par an.
• Mesures fiscales : Simplification des modalités administratives de constitution et de mobilisation de la dotation «déduction pour aléas» et de la dotation «déduction pour investissement».
Il nous semble utile de rappeler, que chaque avancée, aussi petite soit-elle, est obtenue à partir des syndicats. Bien des professions nous envient à ce niveau. Même s’il est vrai que la gravité de la situation peut entraîner certaines déceptions.
Du travail reste encore à fournir :
• Prix rémunérateurs : Suivi annoncé avec le médiateur du respect des engagements de revalorisation des cours prix par les acteurs des trois filières porcine, bovine et laitière. Aujourd’hui, ces engagements ne sont pas encore totalement respectés.
• Mesures des filières : Un long travail reste à faire sur la mise en œuvre de nouveaux dispositifs de contractualisation pour permettre de protéger les éleveurs contre la fluctuation des cours.
• La simplification des normes : C’est LA priorité pour les agriculteurs. Une nouvelle méthode sera élaborée en 2016 afin d’associer la profession agricole très en amont à la définition des mesures, avec pour objectif la simplification des règles qui s’appliquent aux exploitants en assurant la cohérence des différentes réglementations. Également, mesurer le respect de l’équivalence des charges qui pèsent sur les agriculteurs français et leurs principaux concurrents européens.
C’est pourquoi, il nous parait indispensable de reformer dès aujourd’hui des groupes de travail, de rencontrer nos partenaires et toujours plus communiquer avec le grand public.
A l’heure de l’Assemblée Générale des Jeunes Agriculteurs de Côte-d’Or le 11 février prochain et dans ce contexte, il est important de se réunir toujours plus nombreux pour débattre ensemble de l’avenir de la profession et se faire entendre de nos politiques ce jour-là. Ne nous démobilisons pas !
Nicolas Bachelet, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs de Côte-d’Or