Apéro concert à Laroche-Saint-Cydroine !
Vendredi 6 juin, Laroche-Saint-Cydroine était en fête ! Les Jeunes agriculteurs du canton du Migennois organisaient la 2e édition de l'Apéro concert.
Dès 20 heures, les rues du village de Laroche-Saint-Cydroine étaient condamnées. L'ambiance était au rendez-vous, entre stands de nourriture et boissons. Le groupe de musique O'Zam commençait à jouer, dans une ambiance festive. « Nous ne voulons pas que ce soit une soirée d'ambiance, nous voudrions qu'elle s'inscrive dans les années. L'objectif est que ce soit comme un bal, qu'il y ait beaucoup de monde », confie Antoine Vax, président des Jeunes agriculteurs du canton de Migennes. Canton existant depuis près d'un an et demi, les Jeunes agriculteurs du Migennois comptent déjà une trentaine d'adhérents. « Nous avons invité deux groupes de musique locaux, le G33 et O'Zam. Cette année, nous comptons également trois cracheurs de feu de La tribu du feu. Ils peuvent cracher jusqu'à 15 mètres », ajoute-t-il, en saluant des habitués.
Promouvoir l'activité locale
En attendant sa nourriture, ticket en main, les cracheurs de feu réalisent leur prestation, un peu plus loin. Trois hommes, des torches enflammées dans la main devant une cinquantaine de personnes, petits et grands. Pendant ce temps, les adhérents du canton s'activent derrière les stands, aux barbecues, dans un soleil endiablé, pour servir toutes les personnes. « Concernant la nourriture, nous servons des choses classiques, des frites, saucisses et merguez. Les patates sont issues directement d'un producteur local chez qui on s'approvisionne. L'objectif c'est tout au moins, de consommer français, pour que la population voie ce que l'on peut produire à notre échelle », exprime Antoine Vax. L'an dernier, près de 500 personnes étaient venues, l'objectif est de multiplier les scores cette année. « Ce sont essentiellement des personnes du coin. L'an dernier, nous avons réussi à réaliser un événement qui se démarque des autres soirées », confie-t-il, optimiste. Pour ce jeune agriculteur, le but est de faire revivre le canton et ses villages. « Les gens sont en demande, notamment les personnes d'une soixantaine d'années qui sont nostalgiques des bals de village. Ça nous permet donc d'avoir un contact avec la population locale. J'aimerais être pareil, lorsque j'aurai pris de l'âge, j'aimerais être nostalgique de ces soirées-là, celles qu'on faisait et que les gens nous en parlent encore », conclut le président du Migennois.
