Groupement d'employeurs départemental
Préparer l'avenir

Chloé Monget
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Le 8 juillet, à Nevers, le groupement d’employeurs départemental de la Nièvre (GED 58) tenait son assemblée générale. L’occasion de revenir sur l’année écoulée, d’aborder certaines problématiques et de cibler des actions futures.

Préparer l'avenir
À gauche Magalie Bernard, directrice de la FDSEA 58, et à droite, Julie Nérot, présidente du GED 58.

Comme tous les ans, le Groupement d’employeurs départemental de la Nièvre tenait son assemblée générale. Elle se déroula le 8 juillet, à Nevers, en présence, notamment, de Julie Nérot, présidente du GED 58 et de Jean-Charles Seutin, vice-président.

Les échanges débutèrent avec la présentation des comptes fixant le résultat final de l’exercice 2023 en excédent de 21 549 euros environ. Après la mise en lumière des détails des mouvements financiers du GED 58, Julie Nérot insiste : « la situation financière est saine, mais il faut se préparer à la disparition des subventions. En effet, celle attribuée par le Conseil régional en 2023 a été revue à la baisse par rapport aux années précédentes, la réduisant à 30 000 euros contre 50 000 euros en 2022. La raison de cette réduction est une coupe budgétaire – à tous les niveaux – par le Conseil régional ». Après cette précision, elle ajoute : « Pour l’avenir, il faut intégrer le fait que nous ne l’aurons pas. Pour pallier ce manque, il faudra soit augmenter le volume des heures effectuées, soit trouver de nouveaux financements. Dans tous les cas, nous devons nous adapter pour perdurer ». Sur ce point, une augmentation de la cotisation (qui est actuellement de 50 euros) a été examinée durant l’assemblée générale. Julie Nérot réagit : « je ne suis pas forcément à l’aise avec cela. À mon sens, il est préférable de signer de nouveaux contrats que d’augmenter les charges de nos adhérents. Plus ils seront nombreux, plus les charges seront réparties ».

En temps et en heure

Elle poursuit « au total nous comptabilisons 22 138 heures en 2023 contre 17 618 en 2022. Cette hausse de l’activité s’explique notamment par la plus grande communication effectuée via différentes actions. Parmi elles, une campagne de publicité a été faite sur les sachets des baguettes de pain et le GED 58 était présent sur les concours de labour ; indispensable pour entretenir un lien direct avec les professionnels. D’ailleurs, c’est par ce biais que nous avons eu le plus de nouvelles sollicitations. Je rappelle aussi que 2023 a été marquée, pour le GED 58, par de nombreux changements au sein de l’équipe administrative. Ceci dit, une nouvelle dynamique s’est constituée et nous devons la poursuivre. Cette synergie est un des pans qui permettra au GED 58 d’appréhender l’avenir sereinement et pour régler certaines problématiques ». Là, elle s’attarde sur le règlement des prestations : « certains adhérents prennent le GED 58 pour une banque alors que pour d’autres prestataires les paiements se font en temps et en heure. Nous comprenons parfaitement les problématiques de décalage de trésorerie pour les exploitations, mais, cela ne justifie pas des retards d’un an, voir plus, sur des paiements, d’autant plus que cette liberté que certains s’octroient donne au GED 58 des comptes parfois bancales ; alors que notre gestion est effectuée sérieusement. Nous allons donc procéder à un suivi plus régulier sur les contrats et la facturation, afin d’éviter tout désagrément. Nous avons la possibilité de faire des prélèvements automatiques, si cela est plus simple pour certains. En place depuis un an, ce service n’est actuellement pas utilisé, malheureusement. En plus, ce nouveau suivi, permettra de surveiller la satisfaction des adhérents et des salariés afin de régler les problèmes rapidement s’il y en a ».

À venir

Les discussions se sont poursuivies sur l’élection du nouveau bureau. Sur ce point, l’élection aura lieu courant septembre afin de prospecter sur l’intégration potentielle de nouveaux membres. Enfin, à l’image de ce qui est déjà mis en place pour les salariés du GED 58, il a été évoqué l’organisation d’une journée réservée aux adhérents afin qu’ils puissent tous se rencontrer : « il faut insuffler l’idée qu’ils font partie d’un groupe… se voir est une des clefs pour y arriver. Ces temps conviviaux permettent de se découvrir sous un nouveau jour. Nous traitons de l’humain, alors autant l’être jusqu’au bout » conclut Julie Nérot.