Jeunes agriculteurs
La der pour Antoine Carré

AG
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JA21 prépare son assemblée le 11 mars à Baigneux-les-Juifs. Ce rendez-vous sera présidé une dernière fois par l'élu de Verrey-sous-Salmaise.

La der pour Antoine Carré
L'actuel président termine son second mandat. Son successeur pourrait être connu et présenté dès la fin de l'assemblée.

Avis à la jeune population ! JA21 donne rendez-vous à tous ses adhérents vendredi 11 mars à la salle des fêtes de Baigneux-les-Juifs. Après une matinée statutaire et un déjeuner pris en commun, le rendez-vous se poursuivra l’après-midi avec une table ronde dédiée à l’avenir du syndicalisme agricole. « Cette table ronde débutera à 14 h 30, elle se voudra vivante, avec beaucoup d’échanges avec la salle, sans monologues ni prises de paroles trop longues », annonce Antoine Carré, président de JA21, « nous inviterons des personnes impliquées syndicalement, agriculteurs ou non. Beaucoup d’entre nous se posent des questions sur cette problématique, nous tenterons d’y répondre tous ensemble ».

Au revoir et merci

Antoine Carré « laissera la main » à l’issue de ce rendez-vous électif : « il est temps pour moi de partir et laisser place à de nouvelles idées, de nouvelles motivations, de nouveaux souffles, de nouvelles envies d’entreprendre. Il y a une très belle équipe qui arrive, il y a de quoi être optimiste pour cette nouvelle mandature départementale. Contrairement à nos habitudes, il se peut que le nouveau bureau et le nouveau président soient directement élus au cours de l’après-midi, ce 11 mars ». L’actuel président, qui restera bien entendu au sein du réseau, ne retiendra que du positif de ses deux mandats, à un détail près : « ces quatre années ont été exceptionnelles et très instructives pour moi sur bien des plans, cette aventure a été très riche en expériences humaines. Je ne regrette aucunement d’avoir occupé ce poste très formateur durant deux mandats. La manifestation régionale du 6 avril 2021 m’a toutefois beaucoup touché avec, pour moi, une condamnation de deux mois d’emprisonnement avec sursis. Je n’ai pas encore digéré le fait d’être jugé comme un voyou, alors qu’en France, de vrais délinquants ne sont jamais punis. Je regrette encore moins que notre action n’ait pas été soutenue au plus haut rang, à l’heure où l’implication syndicale est notre souci numéro un ».