Mois du reproducteur

« Bien plus qu'une vente »

« Nous avons 64 taureaux d'inscrits provenant de 40 élevages. Tous sont certifiés par le père et testés sur les gènes culards et Ataxie » annonce Julien Bonnet, vendeur à la Sicafome et chargé de la vente de reproducteurs du 6 février au marché au cadran de Moulins-Engilbert. Pour rappel, cet événement fait partie des trois ventes organisées durant la 4e édition du Mois du reproducteur ; initiative lancée par le rapprochement des trois marchés : SA Cadran Boischaut Marché (Châteaumeillant), la SA des Grivelles (Sancoins) et donc la Sicafome (Moulins-Engilbert).

Désormais avec un peu de recul sur les bienfaits de cette association, Julien Bonnet explique : « cela a permis de tisser des liens entre les trois structures. En parallèle, nous voyons des éleveurs qui se sont servis chez nous, allez également aux autres marchés pour trouver leur bonheur, et inversement. Il y a un véritable échange, et force est de constater que grâce à cela les professionnels font parfois de belles découvertes. En plus, tous les ans nous avons de nouveaux clients. À mon sens, ils apportent une vraie diversité de public et sont la preuve que petit à petit, le Mois du reproducteur prend de l'ampleur ». Ainsi, la SA Cadran Boischaut Marché (Châteaumeillant), tiendra sa vente du Mois du reproducteur le 29 janvier, la SA des Grivelles (Sancoins), le 12 février, et donc la Sicafome, le 6 février.

En détail

Pour cette dernière, c'est donc une soixantaine de reproducteurs qui seront présentés aux enchères avec des taureaux Charolais de 2 ans pour la majorité, mais également « quelques 4-5 ans » précise Julien Bonnet. Les mises à prix sont ciblées autour de 3 000 – 3 500 euros. Julien Bonnet développe ce dernier point : « L'essence même du Mois du reproducteur est de proposer des animaux avec une belle génétique tout en restant dans des tranches de prix raisonnables. Après, bien évidemment, c'est la loi des enchères qui opère ». Sur cette 4e édition, Julien Bonnet se réjouit : « nous voyons arriver les produits des taureaux proposés dans les premières éditions. Pour l'exemple, nous avons trois fils de Réussi (sorti de l'élevage Olivier Lordey – 58 - et appartenant désormais au Gaec Marion – 58). Ce taureau fut vendu 3 240 euros lors de l'édition de 2022. C'est une satisfaction de voir les propriétaires revenir, car outre la confiance qu'ils nous apportent, ils montrent que l'événement à son importance et qu'il est possible de faire bonne pioche ». Pour les apports du 6 février, les animaux sont principalement issus d'élevages nivernais, avec quelques spécimens de Saône-et-Loire et de l'Allier. Julien Bonnet espère que la « vente sera aussi dynamique que les autres années » et conclut, au vu de tous ces éléments : « Finalement, cet événement est bien plus qu'une vente mais un véritable rendez-vous tissant des liens professionnels forts, à tous les niveaux. D'ailleurs, un repas est prévu le midi, et organisé par les JA du canton pour resserrer encore un peu plus les liens ». Pour le 6 février au marché au cadran de Moulins-Engilbert (Sicafome) la visite des animaux s'effectuera à partir de 10 h 30, suivie, à 13 h 30, par la vente aux enchères. En sus, pour ceux ne pouvant se déplacer, une vente en ligne est ouverte (contacter le marché pour inscription).

Renseignements : 03 86 84 28 75 (Sicafome) ou 06 48 17 03 17 (Julien Bonnet).