Alysé

Beaucoup de fourrage mais avec une qualité moyenne en 2021

« Contrairement aux années précédentes, 2021 a été une année pluvieuse entraînant même par endroits des crues historiques. Les conditions météorologiques ont permis de refaire des stocks fourragers », lance Nicolas Michaud, président d’Alysé. Cependant, la qualité des fourrages n’était pas toujours été au rendez-vous « ayant été impactée par le manque d’ensoleillement ».
Au niveau du pôle lait d’Alysé, l’année 2021 a une nouvelle fois été compliquée pour les éleveurs. À cause de ces pluies et leurs conséquences sur le fourrage, mais aussi à cause de la hausse du coût des matières premières. Car dans le même temps, les prix du lait ont bien du mal à suivre.
Pour la coopérative, « 2022 ne présage pas un contexte plus fructueux. L’objectif est de renforcer l’accompagnement auprès des éleveurs pour les aider à faire face à ce contexte. Ceci passera notamment par la formation des collaborateurs visant le développement de domaines d’expertises. Nous adapterons notre offre à la demande d’expertises pour faire face à la multitude de systèmes que ce soit en bovins lait ou caprins lait ».

Une diminution du nombre d’exploitations bovines

Quant au pôle viande, le nouveau protocole bovin croissance a été mis en place à l’automne 2021 pour permettre notamment des calculs de PAT à partir des données de naissance, une plus de souplesse dans les écarts de date de pesée et la possibilité de réaliser des pesées à plus de dix mois et jusqu’à 12 mois pour le calcul du PAT 210 jours.
Enfin, l’évolution des effectifs ressemble à celle de l’année précédente. C’est-à-dire une diminution du nombre d’exploitations bovines de l’ordre de 3,5 % et une baisse des effectifs globaux de 3 %. Pour autant, le nombre d’exploitations ovines et caprines se maintient et nous avons une augmentation du nombre de reproducteurs de 3 %.