Machinisme
S'équiper pour semer en direct et sursemer

AG
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Une démonstration de semoirs de semis direct et sursemis de prairies était proposée la semaine dernière à Rouvres-en-Plaine.

S'équiper pour semer en direct et sursemer
Cyril Pautet, un agriculteur ayant investi dans un semoir polyvalent et Baptiste Bourillon, représentant du constructeur Simtech.

Simples, efficaces et économiques : tels sont les qualificatifs utilisés par la société Simtech pour faire la promotion de ses semoirs dédiés au semis direct et aux techniques culturales simplifiées. Une démonstration s’est déroulée le 3 novembre à l’EARL de la Liotte de Rouvres-en-Plaine, où une douzaine d’agriculteurs s’étaient déplacés. Le matériel a été présenté par Baptiste Bourillon, ingénieur de 31 ans, originaire du Loiret et ancien étudiant d’AgroSup Dijon. Ce responsable des ventes sur la moitié nord de la France a dévoilé les principales caractéristiques du T-Sem Grass, principalement dédié aux éleveurs, et du T-Sem, s’intéressant aux exploitations de polyculture élevage mais aussi de grandes cultures.

10 000 euros le mètre

Baptiste Bourillon a mis en avant la « simplicité mécanique » de ces outils, avec un soc en T-inversé monté sur une dent type « queue-de-cochon » favorisant les conditions de germination et la vigueur des levées. « Nos outils feraient presque peur de par leur simplicité ! », illustre Baptiste Bourillon, « peu de pièces mécaniques sont en effet en mouvement. Les réglages sont très simples eux aussi. Cette simplicité est aussi à l’origine d’un prix attractif : pour un semoir complet, il faut compter autour de 10 000 euros le mètre, c’est parfois deux fois plus sur le marché, avec d’autres technologies. L’utilisation de nos semoirs donne satisfaction, avec de très beaux résultats agronomiques à la clé ».

Aux prés et aux champs

Cyril Pautet, l’agriculteur qui recevait cette demi-journée sur sa ferme, a lui même investi dans un semoir en 2019. Cet homme de 42 ans en est pleinement satisfait : « J’ai rencontré la société Simtech dans le cadre du Sommet de l’Élevage, un an plus tôt à Cournon. Je recherchais un équipement polyvalent pour mes prairies mais aussi pour mes grandes cultures. La satisfaction est aujourd’hui au rendez-vous : mon semoir me permet d’enrichir mes prairies qui ont souffert ces dernières années avec les sécheresses à répétition. Jusqu’à présent, je n’intervenais pas dans celles-ci. Je réalise mes propres mélanges : notamment avec de la fétuque et du trèfle blanc nain. J’envisage aussi de mettre du lotier des marais dans une parcelle humide. C’est vraiment le top pour retrouver de la productivité. En ce qui concerne les grandes cultures, cela faisait plusieurs années que je semais en direct, mais par le biais de collègues et d’entreprises agricoles car je n’étais pas équipé. C’est désormais chose faite. Le semoir est polyvalent, je l’utilise dans de nombreuses occasions : dès la récolte, ou sur des sols préparés, dans du couvert, pour intégrer des plantes compagnes… Il me permet aussi d’être opportuniste dans mes choix de cultures. La vie du sol s’en porte aussi nettement mieux… Ce semoir d’occasion m’avait coûté 12 000 euros, je pense qu’une bonne partie est déjà amortie à ce jour ».