Salon de l'agriculture 2022
Une race peu connue
Claude Auboin, 75 ans, est installée depuis 1992 comme éleveuse canins spécialisée dans les épagneuls King Charles. Elle participera au salon de l’agriculture 2022, pour la sixième fois.
« C’est toujours un rendez-vous agréable avec une renommée internationale » pointe Claude Auboin, éleveuse de King-Charles Spaniel à Saint-Martin-du-Puy (élevage De Sorine), avant d’ajouter : « C’est une occasion de faire découvrir cette race si particulière auprès du grand public ».
Un roi oublié
« L’épagneul King-Charles est souvent oublié face à son cousin le Cavalier King-Charles et cela est fort dommage, car c’est une race intéressante » souligne Claude Auboin. « Si le Cavalier peut être mis entre toutes les mains, le King, lui, a un caractère plus introverti. C’est un sensitif très proche de ses maîtres. De par ce caractère particulier, il ne fera pas plaisir à son maître sans réfléchir. Il doit comprendre pourquoi il fait telle ou telle chose avant de s’y engager. De moins en moins répandu, il tend à être négligé par tous alors qu’il est un compagnon intelligent et fidèle. Le salon de l’agriculture est l’occasion de présenter ce roi oublié au grand public afin de le démocratiser de nouveau ».
Positionnement
Au-delà de cela, le salon de l’agriculture est aussi l’occasion pour Claude d’alerter sur l’avenir de la race : « La Norvège et les Pays Bas sont en train d’interdire l’élevage de chiens à face plate pour le bien-être animal. Pour moi cela est une ineptie, car avec la génétique nous avons réglé de nombreux problèmes, notamment cardiaques sur cette race de chien. Même s’ils ont la face plate, ils ne souffrent pas pour autant, tant que l’on sait comment s’en occuper ». Elle conclut : « le salon de l’agriculture est un moment privilégié pour alerter les politiques ainsi que le grand public sur tout cela ». Pour contacter l’élevage De Sorine : claude.auboin@orange.fr ou 03 86 22 62 27.
Le hasard de l'amour
Tout l’attachement que Claude à pour les King-Charles réside dans une rencontre : « J’allais cherchait ma vignette auto et, sur le comptoir, il y avait un bébé King. C’est là que l’histoire d’amour a commencé ». Infirmière de profession, Claude ne se considère pas comme une professionnelle de l’élevage canin : « j’ai une dizaine de chiens et tous vivent à la maison. J’ai un attachement particulier pour chacun et je ne fais pas cela pour gagner de l’argent mais par passion. D’ailleurs, ils font un peu partie de la famille car ils sont élevés dans la maison. Je n’envisage pas de les mettre en chenil. Mais, cela est possible car je n’en ai pas beaucoup ».
