Le 27 janvier, la Chambre de commerce et d'industrie de la Nièvre organisait la 12e édition de la Nuit de l'orientation, à Nevers. Cette année, plus de 200 métiers étaient représentés dont agriculteur ou vétérinaire.
Pour la 12e édition de la Nuit de l’orientation, la Chambre de commerce et d’industrie de la Nièvre (CCI 58) accueillait à Nevers tous les jeunes souhaitant trouver des informations pour leur orientation. Afin de leur donner toutes les clefs, des casques de réalité virtuelle présentaient environ 170 professions et le speed dating, avec plus de 35 professionnels, leur donnait l’occasion d’échanger avec eux sur leur avenir et les formations nécessaires. « Nous avons connu une fréquentation nettement plus importante que les deux éditions précédentes, notamment en raison de la levée des restrictions sanitaires», indique Céline Montigny, responsable de l’espace Entreprendre et conseillère en création d’entreprises à la CCI de la Nièvre. « Nous avons profité de cette liberté pour proposer des nouveautés. Ainsi, pour le speed dating nous avons accueilli un ingénieur qualité, une personne des ressources humaines ou encore un vétérinaire. Nous avons également eu plus de représentants pour les métiers du médical. Tous ces ajustements ont été faits pour se rapprocher le plus possible des demandes des jeunes. Comme tous les ans, le speed dating a rencontré un grand succès. C’est un moment privilégié où les étudiants prennent contact avec les professionnels sans aucune pression. Pour que cette nuit soit complète, un point d’orientation était organisé à l’étage de la CCI pour les jeunes souhaitant plus de renseignements sur les formations permettant d’accéder aux métiers présentés ».
Glaner les informations
Parmi les visiteurs, Séverine et sa fille Marina, 15 ans, avaient fait le déplacement du Cher. Séverine indique : « nous avons été à d’autres points d’informations dans notre département, et nous voulions confirmer le choix d’orientation de Marina tout et répondre aux interrogations qui restaient en suspens ». Marina rebondit : « je souhaiterais travailler avec les animaux, soit comme vétérinaire, soit comme éleveuse ». Pour cibler son choix, elle a pu discuter avec Didier Guyon et Didier Ramet, exploitants et élus au sein des organismes professionnels. Séverine précise d’ailleurs : « échanger avec des professionnels permet de lever certaines inquiétudes notamment en ce qui concerne une potentielle installation ».
Une visibilité nécessaire
Suite aux échanges avec les visiteurs, Didier Ramet réagit : « Les contacts sont positifs aussi bien avec les jeunes que leurs parents. Ces discussions sont nécessaires pour leur parler des contraintes, des pistes de parcours ou de formations. C’est également le moment idéal pour lever les inquiétudes de certains parents sur les filières de l’agriculture. En effet, au vu de la conjoncture actuelle, certains se posent des questions concernant l’avenir de nos professions et il est normal de les rassurer en leur parlant de notre quotidien ». Didier Guyon ajoute : « nous avons pu évoquer les diversifications possibles, tels que le maraîchage ou encore l’élevage hors sol ; en somme des évolutions qui peuvent apporter des réponses pour assurer un revenu. Nous avons pu converser avec des passionnés du métier, et pour la grande majorité des hors cadres. Ce point est d’ailleurs, à mon sens, très positif car c’est une preuve de l’engouement que ces jeunes peuvent avoir pour l’agriculture. Je pense que s’ils sont dynamiques, ils ont toute leur place dans les métiers qu’elle regroupe ».
