Special sécheresse
Yonne : Une situation quasi irréversible
Sur les fourrages en coupe précoce, les pertes des ressources (ensilage, enrubannage) vont de 25 à 30%. Les premières coupes de foin devraient accuser un déficit de 30%. Si la pluie se décide à tomber, les secondes coupes pourraient en bénéficier.
En céréales la phase de montaison très rapide du fait des conditions climatiques est la plus rapide jamais observée. Les sols les plus "séchants" sont ainsi dans une situation quasi irréversible, tandis que les pluies d'orage du début du mois de mai ont pu "sauver" en partie quelques situations dans les terres où les réserves d'eau sont les meilleures.
Dans le nord du département, le potentiel des céréales d'hiver serait affecté à 25% environ, sur les plateaux de Bourgogne la perte serait de 35 à 40%, en fonction du caractère plus ou moins "séchant" des sols. Sur une partie de la Puisaye, du Pays d'Othe et de l'Auxerrois, la perte moyenne atteidrait 25 à 30%, en blé et orge d'hiver, là encore dans les zones les moins séchantes.
Le colza est au stade du remplissage et le potentiel pourrait être affecté car, entre le gel et les attaques de ravageurs, la culture multiplie les problèmes cette année. En pois la situation est également critique. Pour toutes les cultures, les rendements finaux dépendront de l'évolution à très court terme de la pluviométrie. Cependant, les céréaliers les plus touchés considèrent d'ores et déjà que "[I]la messe est dite[i]".
En céréales la phase de montaison très rapide du fait des conditions climatiques est la plus rapide jamais observée. Les sols les plus "séchants" sont ainsi dans une situation quasi irréversible, tandis que les pluies d'orage du début du mois de mai ont pu "sauver" en partie quelques situations dans les terres où les réserves d'eau sont les meilleures.
Dans le nord du département, le potentiel des céréales d'hiver serait affecté à 25% environ, sur les plateaux de Bourgogne la perte serait de 35 à 40%, en fonction du caractère plus ou moins "séchant" des sols. Sur une partie de la Puisaye, du Pays d'Othe et de l'Auxerrois, la perte moyenne atteidrait 25 à 30%, en blé et orge d'hiver, là encore dans les zones les moins séchantes.
Le colza est au stade du remplissage et le potentiel pourrait être affecté car, entre le gel et les attaques de ravageurs, la culture multiplie les problèmes cette année. En pois la situation est également critique. Pour toutes les cultures, les rendements finaux dépendront de l'évolution à très court terme de la pluviométrie. Cependant, les céréaliers les plus touchés considèrent d'ores et déjà que "[I]la messe est dite[i]".