Rencontre entre consommateurs et producteurs
Voyage en pays laitier
Plusieurs représentants d'associations de consommateurs icaunaises sont allés visiter une exploitation laitière du département. Une rencontre conviviale qui était une première et aura permis de lever le voile sur les problématiques des éleveurs d'aujourd'hui.
Organisée par la FDSEA de l'Yonne, cette visite s'inscrivait dans le cadre d'un plan d'action régional de l'alimentation piloté par la DRAAF de Bourgogne. Le but étant de permettre aux associations de consommateurs de visiter une exploitation sur l'ensemble des départements. Avec un thème différent pour chacun : les races à viande dans la Nièvre, la polyculture en Côte d'Or, la viticulture en Saône et Loire et pour l'Yonne, l'élevage laitier. Installé à Venouse, depuis plus de 30 ans, l'EARL Darlot exploite un troupeau mixte de Prim'holstein et Montbéliardes, pour une production annuelle de 800 000 litres de lait. Pour Nadine Darlot, cette visite, qui était une première, est l'occasion de sensibiliser le grand public sur les problèmes que peuvent rencontrer les éleveurs aujourd'hui : [I]«on a parfois l'impression que les consommateurs ont encore une image d'àpinal de notre profession. Le monde évolue et nous agriculteurs, avec»[i].
[INTER]«Il est important que les consommateurs connaissent l'origine des choses...»[inter]
Expliquer ce qu'est l'enrubanné, le rôle d'une Cuma, les problèmes liés à une densité laitière de moins en moins importante sur le département, le choix de privilégier l'enrubannage plutôt que d'utiliser du lisier ou de l'ensilage, comte tenu de l'environnement des habitations toutes proches, la contrainte de la double traite journalière... Autant de thèmes jusqu'alors pour la plupart, insoupçonnés des visiteurs.
Un petit tour à l'intérieur des bâtiments pour expliquer les principes de la stabulation libre, les systèmes de ventilation et de brumisation dont bénéficient les animaux et qui semblent rassurer les personnes présentes : [I]«elles ont l'air heureuses ces bébêtes !»[i]. Avant un passage par la salle de traite, pour un petit cours sur les mesures prises pour assurer la qualité du lait et quelques [I]«tuyaux»[i] pour apprendre à repérer sur les emballages l'origine du produit.
Président départemental de l'UFC Que Choisir, Jean-Louis Perette se dit convaincu de l'utilité d'une telle rencontre : [I]«il est important que les consommateurs connaissent l'origine des choses car il n'a souvent qu'une vision finale du produit sur les étalages, sans savoir tout le travail qu'il y a en amont, notamment au niveau des producteurs. Il est primordial qu'ils touchent du doigt leurs difficultés, sans pour autant défendre les professions agricoles, on n'est pas là pour ça ! Mais il nous faut ouvrir les yeux et communiquer avec les producteurs, ça me parait normal, logique et cohérent ! Reste la nébuleuse entre le transformateur et le distributeur !»[i].
[INTER]«Il est important que les consommateurs connaissent l'origine des choses...»[inter]
Expliquer ce qu'est l'enrubanné, le rôle d'une Cuma, les problèmes liés à une densité laitière de moins en moins importante sur le département, le choix de privilégier l'enrubannage plutôt que d'utiliser du lisier ou de l'ensilage, comte tenu de l'environnement des habitations toutes proches, la contrainte de la double traite journalière... Autant de thèmes jusqu'alors pour la plupart, insoupçonnés des visiteurs.
Un petit tour à l'intérieur des bâtiments pour expliquer les principes de la stabulation libre, les systèmes de ventilation et de brumisation dont bénéficient les animaux et qui semblent rassurer les personnes présentes : [I]«elles ont l'air heureuses ces bébêtes !»[i]. Avant un passage par la salle de traite, pour un petit cours sur les mesures prises pour assurer la qualité du lait et quelques [I]«tuyaux»[i] pour apprendre à repérer sur les emballages l'origine du produit.
Président départemental de l'UFC Que Choisir, Jean-Louis Perette se dit convaincu de l'utilité d'une telle rencontre : [I]«il est important que les consommateurs connaissent l'origine des choses car il n'a souvent qu'une vision finale du produit sur les étalages, sans savoir tout le travail qu'il y a en amont, notamment au niveau des producteurs. Il est primordial qu'ils touchent du doigt leurs difficultés, sans pour autant défendre les professions agricoles, on n'est pas là pour ça ! Mais il nous faut ouvrir les yeux et communiquer avec les producteurs, ça me parait normal, logique et cohérent ! Reste la nébuleuse entre le transformateur et le distributeur !»[i].
