Préfet de l’Yonne
Visite en terre charolaise
Le préfet de l’Yonne a visité la SCEA Riotte-Schrapffer, à Angély, spécialisée dans l’élevage de reproducteurs bovins charolais.

Depuis son arrivée dans le département, il y a 14 mois, le préfet de l’Yonne, Raymond Le Deun, ne s’était jamais encore rendu sur une exploitation d’élevage charolais. D’où sa visite, le 17 décembre dernier chez Jean-Louis Riotte et Jean-Baptiste Schrapfer, installés dans l’Avallonais, à Angély, et associés depuis 1996, qui partagent la même passion pour la sélection de bovins reproducteurs charolais.
Plus d’une heure durant, le préfet, accompagné du directeur de la DDT de l’Yonne, Yves Granger, a parcouru les stabules à la rencontre des animaux, dont, spécificité de l’exploitation, une variété de taureaux sans cornes, très prisés à l’export, comme l’explique Jean-Louis Riotte : [I]«que ce soit au Danemark, en Suède ou dans les autres pays nordiques, ils privilégient tous les sans corne car dans ces pays, il est obligatoire de faire appel à un vétérinaire pour décorner…»[i] Et ici, l’export, on connaît ! Si l’élevage Riotte-Schrapffer diffuse déjà largement sa génétique dans de nombreux pays européens, il vient de s’ouvrir à des marchés plus lointains, avec notamment une livraison de 630 animaux à destination de l’Azerbaïdjan. Un voyage de plus de 5300 km par camion, avec à chaque voyage 33 bêtes transportées. Un marché en devenir selon l’éleveur avallonnais, qui a profité de la visite du préfet pour lui demander de l’aider à organiser une rencontre entre le ministre de l’Agriculture français, Stéphane Le Foll et son homologue azéri, dans le cadre du SIA en février prochain, à Paris. Avec à la clé des perspectives intéressantes, sachant que l’Azerbaïdjan souhaite d’ici 5 ans tripler le montant de ses importations en provenance de France.
L’occasion aussi pour Jean-Louis Riotte, de rappeler néanmoins les difficultés que rencontre aujourd’hui la filière élevage : [I]«au dernier concours de Moulins, 35% de veaux vendus contre 80% habituellement. Pas de sous chez les éleveurs, pas d’achat de taureaux ! D’ici au massif Central, s’il n’y a plus d’animaux, toute la région deviendra un désert…!»[i] Un discours entendu par le préfet le Deun, qui, tout en soulignant que la réforme de la Pac prévoit un basculement des aides vers l’élevage, reconnaît que la situation reste difficile.
Plus d’une heure durant, le préfet, accompagné du directeur de la DDT de l’Yonne, Yves Granger, a parcouru les stabules à la rencontre des animaux, dont, spécificité de l’exploitation, une variété de taureaux sans cornes, très prisés à l’export, comme l’explique Jean-Louis Riotte : [I]«que ce soit au Danemark, en Suède ou dans les autres pays nordiques, ils privilégient tous les sans corne car dans ces pays, il est obligatoire de faire appel à un vétérinaire pour décorner…»[i] Et ici, l’export, on connaît ! Si l’élevage Riotte-Schrapffer diffuse déjà largement sa génétique dans de nombreux pays européens, il vient de s’ouvrir à des marchés plus lointains, avec notamment une livraison de 630 animaux à destination de l’Azerbaïdjan. Un voyage de plus de 5300 km par camion, avec à chaque voyage 33 bêtes transportées. Un marché en devenir selon l’éleveur avallonnais, qui a profité de la visite du préfet pour lui demander de l’aider à organiser une rencontre entre le ministre de l’Agriculture français, Stéphane Le Foll et son homologue azéri, dans le cadre du SIA en février prochain, à Paris. Avec à la clé des perspectives intéressantes, sachant que l’Azerbaïdjan souhaite d’ici 5 ans tripler le montant de ses importations en provenance de France.
L’occasion aussi pour Jean-Louis Riotte, de rappeler néanmoins les difficultés que rencontre aujourd’hui la filière élevage : [I]«au dernier concours de Moulins, 35% de veaux vendus contre 80% habituellement. Pas de sous chez les éleveurs, pas d’achat de taureaux ! D’ici au massif Central, s’il n’y a plus d’animaux, toute la région deviendra un désert…!»[i] Un discours entendu par le préfet le Deun, qui, tout en soulignant que la réforme de la Pac prévoit un basculement des aides vers l’élevage, reconnaît que la situation reste difficile.