Dijon Céréales
Visite brésilienne à la coopérative
Le frère du président Marc Patriat était récemment en visite à Longvic avec un groupe de producteurs et représentants du syndicat des multiplicateurs de la région du Matto Grosso, de parlementaires députés, ingénieurs et consultants agricoles brésiliens.

Le Brésil qui vient [I]«s’inspirer»[i] de la France : inutile de le préciser, il ne s’agit pas de football. [I]«Ce sont les semences fermières qui nous amènent ici»[i] indique Pierre Patriat, installé à 1 200 kilomètres de Rio depuis 1997 sur une surface aujourd’hui de
3 000 hectares, qu’il gère avec Luc, son autre frère. [I]«Au Brésil, nous avons le droit de faire la semence fermière. En revanche, nous avons une pression grandissante d’entreprises, je pense notamment à Monsanto, qui veulent nous enlever ce droit. Nous voulons nous défendre d’un abus de pouvoir économique»[i] explique Pierre Patriat. Devant l’évolution de la production agricole (qui approche les 200 millions de tonnes), la [I]«gourmandise»[i] des multinationales inquiète de plus en plus. Pierre Patriat, en tant que vice-président des producteurs du Mato Grosso (une région de deux fois la taille de la France), voudrait faire évoluer la législation de son pays dans le domaine de la semence fermière. La délégation du Matto Grosso a passé une semaine en France dont plusieurs jours en Côte d’Or. [I]«Après la coopérative à Longvic, nous avons visité la station de semences à Bèze et rencontré plusieurs agriculteurs locaux»[i] explique Pierre Patriat. [I]«Le système français n’est pas directement applicable mais nous pouvons nous en inspirer. Nous voulons maintenir la semence de ferme et qu’elle soit rémunérée. Cela passe par une organisation digne de ce nom et il faudra le défendre à l’assemblée. Nous sommes venus avec des Parlementaires, des députés, des présidents d’associations de producteurs et des consultants nationaux pouvant intervenir sur les questions de lois. Dans un climat tropical comme le nôtre, la semence fermière est un atout pour les agriculteurs»[i].
3 000 hectares, qu’il gère avec Luc, son autre frère. [I]«Au Brésil, nous avons le droit de faire la semence fermière. En revanche, nous avons une pression grandissante d’entreprises, je pense notamment à Monsanto, qui veulent nous enlever ce droit. Nous voulons nous défendre d’un abus de pouvoir économique»[i] explique Pierre Patriat. Devant l’évolution de la production agricole (qui approche les 200 millions de tonnes), la [I]«gourmandise»[i] des multinationales inquiète de plus en plus. Pierre Patriat, en tant que vice-président des producteurs du Mato Grosso (une région de deux fois la taille de la France), voudrait faire évoluer la législation de son pays dans le domaine de la semence fermière. La délégation du Matto Grosso a passé une semaine en France dont plusieurs jours en Côte d’Or. [I]«Après la coopérative à Longvic, nous avons visité la station de semences à Bèze et rencontré plusieurs agriculteurs locaux»[i] explique Pierre Patriat. [I]«Le système français n’est pas directement applicable mais nous pouvons nous en inspirer. Nous voulons maintenir la semence de ferme et qu’elle soit rémunérée. Cela passe par une organisation digne de ce nom et il faudra le défendre à l’assemblée. Nous sommes venus avec des Parlementaires, des députés, des présidents d’associations de producteurs et des consultants nationaux pouvant intervenir sur les questions de lois. Dans un climat tropical comme le nôtre, la semence fermière est un atout pour les agriculteurs»[i].