Production laitière
Visite à la laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel
Répondant à l'invitation du président de l'entreprise, Emmanuel Vasseneix, des éleveurs laitiers de Puisaye sont allés visiter la laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel dans le Loiret.

Une trentaine de producteurs de l'Yonne, adhérents à l'ASYLRA (Association des Syndicats Laitiers de la région d'Auxerre), est allée visiter la laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel dans le Loiret. Ils sont actuellement une cinquantaine d'éleveurs laitiers, essentiellement regroupés en Puisaye, à travailler avec cette coopérative qui, depuis la fermeture de la fromagerie Paul Renard, assure la collecte de leur production de lait.
Fondée en 1948 par Roger Vasseneix, la laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel est une entreprise familiale qui a bâti sa notoriété au travers de son histoire. Initialement liée au groupe Celia (Chaussée aux moines), elle a su au fil des années conquérir son indépendance pour s'implanter dans la «cour des grands». Si à ses débuts, la coopérative produisait 6 000 litres de lait par jour, elle a rapidement pris de l'ampleur, notamment, en se spécialisant dans le conditionnement de lait stérilisé en bouteilles plastiques et la mise en place en 1973 de la technologie Tetra Pak. C'est en 1984, lors de l'instauration des quotas laitiers, que l'entreprise remit en cause sa stratégie, en se spécialisant notamment, dans le conditionnement aseptique de tout liquide alimentaire. Une nouvelle usine, construite en 1990 lui permettant d'innover dans les produits liquides réfrigérés et le développement de partenariats industriels. Aujourd'hui, la laiterie compte 350 collaborateurs répartis sur quatre lieux de production pour un chiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros. Elle se développe à l'étranger, notamment en Espagne, dans le secteur des jus de fruits.
Pour son président, Emmanuel Vasseneix, l'importance de ce type de visite n'est plus à démontrer : [I]«nos producteurs font partie intégrante de la vie de la société et nous n'existons que parce qu'ils produisent du lait. Entretenir de bons rapports avec ses producteurs n'est pas à mes yeux important, c'est fondamental ! Normal aussi qu'ils comprennent l'entreprise, ce qu'elle fait, ses projets d'avenir, ses difficultés... On fait comme ça avec nos salariés, on le fait avec nos producteurs de lait»[i]. Un climat de confiance et de respect mutuel liés notamment au fait que l'entreprise pratique depuis toujours une politique de respect des accords de prix. La rencontre a donné lieu à de multiples échanges, que ce soit sur la contractualisation, les capacités de développement de l'entreprise, l'avenir des sociétés dans le paysage laitier..., pour la plus grande satisfaction des visiteurs. Pour Jean Vanlauwe, président de l'Asylra : [I]«on voit que la société a su se diversifier et ne dépend plus principalement du marché laitier. Pour moi, ce ne peut pas être négatif, dans le sens où cela prouve que ce sont des gens capables de s'adapter et savent tirer bénéfice de leur savoir-faire plutôt que réclamer des subventions à corps et à cris. Ils sont en passe, du fait du développement de leur système de stockage, de devenir incontournables vis-à-vis de la grande distribution et ça, je trouve que c'est malin. D'habitude, c'est le contraire !»[i].
Fondée en 1948 par Roger Vasseneix, la laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel est une entreprise familiale qui a bâti sa notoriété au travers de son histoire. Initialement liée au groupe Celia (Chaussée aux moines), elle a su au fil des années conquérir son indépendance pour s'implanter dans la «cour des grands». Si à ses débuts, la coopérative produisait 6 000 litres de lait par jour, elle a rapidement pris de l'ampleur, notamment, en se spécialisant dans le conditionnement de lait stérilisé en bouteilles plastiques et la mise en place en 1973 de la technologie Tetra Pak. C'est en 1984, lors de l'instauration des quotas laitiers, que l'entreprise remit en cause sa stratégie, en se spécialisant notamment, dans le conditionnement aseptique de tout liquide alimentaire. Une nouvelle usine, construite en 1990 lui permettant d'innover dans les produits liquides réfrigérés et le développement de partenariats industriels. Aujourd'hui, la laiterie compte 350 collaborateurs répartis sur quatre lieux de production pour un chiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros. Elle se développe à l'étranger, notamment en Espagne, dans le secteur des jus de fruits.
Pour son président, Emmanuel Vasseneix, l'importance de ce type de visite n'est plus à démontrer : [I]«nos producteurs font partie intégrante de la vie de la société et nous n'existons que parce qu'ils produisent du lait. Entretenir de bons rapports avec ses producteurs n'est pas à mes yeux important, c'est fondamental ! Normal aussi qu'ils comprennent l'entreprise, ce qu'elle fait, ses projets d'avenir, ses difficultés... On fait comme ça avec nos salariés, on le fait avec nos producteurs de lait»[i]. Un climat de confiance et de respect mutuel liés notamment au fait que l'entreprise pratique depuis toujours une politique de respect des accords de prix. La rencontre a donné lieu à de multiples échanges, que ce soit sur la contractualisation, les capacités de développement de l'entreprise, l'avenir des sociétés dans le paysage laitier..., pour la plus grande satisfaction des visiteurs. Pour Jean Vanlauwe, président de l'Asylra : [I]«on voit que la société a su se diversifier et ne dépend plus principalement du marché laitier. Pour moi, ce ne peut pas être négatif, dans le sens où cela prouve que ce sont des gens capables de s'adapter et savent tirer bénéfice de leur savoir-faire plutôt que réclamer des subventions à corps et à cris. Ils sont en passe, du fait du développement de leur système de stockage, de devenir incontournables vis-à-vis de la grande distribution et ça, je trouve que c'est malin. D'habitude, c'est le contraire !»[i].