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Union Charolais Croissance

Vingt bovins changent de mains

La vente aux enchères de l’UCC, le 26 février à Créancey, s’est achevée sur un intéressant pourcentage de transactions (91%).
Par Aurélien Genest
Vingt bovins changent de mains
La petite Clémence Cognard, 3 ans, de Charigny dans le canton de Semur-en-Auxois, a été impressionnée par le gabarit de ce jeune taureau qui rejoindra un élevage de Côte d’Or.
Il n’y aura eu que deux reproducteurs invendus au traditionnel rendez-vous de l’Union Charolais Croissance. La mise aux enchères variait de 2 300 à 2 600€ selon les bovins. Le plus cher d’entre eux a atteint la somme de 3 750 €. La moyenne des 17 reproducteurs vendus aux enchères se chiffre à 2 968€. Celle-ci passe à 2 878 € si l’on comptabilise les trois bovins ayant trouvé preneur à l’issue des enchères. [I]«C’est un résultat satisfaisant, même si nous ne sommes pas dans l’euphorie de l’an passé»[i] commente Audrey Camus, animatrice du programme Charolais Croissance, [I]«le contexte est plus difficile qu’en 2013 avec des trésoreries qui connaissent parfois des difficultés. Mais tout cela reste largement positif»[i]. Environ 130 personnes avaient pris place dans les gradins du pôle agricole de Créancey. Vingt-sept éleveurs s’étaient munis de palettes. Rappelons que l’Union Charolais Croissance regroupe plusieurs coopératives d’insémination et des groupements de producteurs du Grand-Est, qui œuvrent pour la création et la diffusion du progrès génétique au travers du programme Charolais Croissance. Définis il y a trente ans, les objectifs de sélection de ce schéma restent d’actualité puisque la croissance, les facilités de naissance et les qualités maternelles demeurent les fondements de la rentabilités des élevages allaitants.