Action syndicale
«Vérifions les étiquettes pour une meilleure identification de l’origine»
Dans le cadre d’une action nationale FNSEA - JA, un groupe d’agriculteurs de Côte d’Or s’est rendu ce mardi 15 octobre au Centre Commercial Dijon Toison d’Or pour y mener une opération de vérification de l’étiquetage sur l’origine des produits.
La traçabilité est une demande forte des consommateurs depuis de nombreuses années. L’étiquetage alimentaire doit leur fournir une information précise pour un achat éclairé.
Mais pour cela, il faut que le consommateur trouve rapidement l’info sur l’origine, ce qui reste souvent compliqué voire parfois ambigu.
Dans ce contexte, la FNSEA et les JA ont lancé le 12 octobre une opération baptisée «N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas !» Une action nationale qui vise à échanger avec les consommateurs, directement dans les points vente, et qui permet notamment de les sensibiliser à l’étiquetage des différents produits.
En Côte d’Or, cette opération de terrain s’est traduite par une visite au centre commercial de Dijon Toison d’Or ce mardi 15 octobre.
Durant plusieurs heures, un groupe d’agriculteurs s’était donné rendez-vous dans les rayons pour échanger avec les clients consommateurs sur l’intérêt des produits «origine France» et aussi leur expliquer pourquoi il faut les favoriser. Cette opération a également permis de mettre en évidence des produits dont l’étiquetage sur l’origine pourrait être source de confusion. L’occasion de rappeler à la grande distribution, ainsi qu’aux politiques, que l’étiquetage d’origine reste une demande forte des producteurs mais également des consommateurs.
Constat dans les rayons
Parmi les produits observés, les agriculteurs ont pu constater des situations susceptibles de tromper les consommateurs. À titre d’exemple, de nombreux produits n’affichent pas de mentions précises sur l’origine des matières premières («origine EU/non UE»). Par ailleurs, certains produits affichent des mentions pouvant prêter à confusion sur l’origine : drapeau français ou carte de France avec une
indication visible type «Fabriqué en France», «Pétrie en France» alors que l’origine des matières premières n’est pas indiquée ou avec des matières premières non françaises (beaucoup
moins visibles).
• Les bons élèves dont l’origine précise est indiquée (et souvent Française) : les produits laitiers de manière générale (laits, fromages, yaourts, laits infantiles, bios et conventionnels) ; les viandes non transformées ; les fruits et légumes ; les œufs.
• Les mauvais élèves dont l’origine est floue ou l’indication est trompeuse : les plats préparés, frais ou conserves, les charcuteries «libre-service» (pas de mention d’origine ou indiquée seulement pour la viande, mentions type «préparé en France» sans ingrédients français…) ; les céréales et biscuits (rares mentions d’origine) ; d’une manière globale les rayons bios («origine UE/non UE») et végan (aucune mention) ; les miels (origine UE/non UE).
Le retour des consommateurs
Dans l’ensemble, les consommateurs sont ouverts à la discussion sur cette problématique. Certains sont déjà sensibilisés à l’origine des produits mais avouent qu’il reste très compliqué de s’y retrouver, et parfois même impossible d’identifier une origine. D’autres, moins avertis, ont appris avec les producteurs à lire entre les lignes des stratégies marketing des entreprises alimentaires.
Mais pour cela, il faut que le consommateur trouve rapidement l’info sur l’origine, ce qui reste souvent compliqué voire parfois ambigu.
Dans ce contexte, la FNSEA et les JA ont lancé le 12 octobre une opération baptisée «N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas !» Une action nationale qui vise à échanger avec les consommateurs, directement dans les points vente, et qui permet notamment de les sensibiliser à l’étiquetage des différents produits.
En Côte d’Or, cette opération de terrain s’est traduite par une visite au centre commercial de Dijon Toison d’Or ce mardi 15 octobre.
Durant plusieurs heures, un groupe d’agriculteurs s’était donné rendez-vous dans les rayons pour échanger avec les clients consommateurs sur l’intérêt des produits «origine France» et aussi leur expliquer pourquoi il faut les favoriser. Cette opération a également permis de mettre en évidence des produits dont l’étiquetage sur l’origine pourrait être source de confusion. L’occasion de rappeler à la grande distribution, ainsi qu’aux politiques, que l’étiquetage d’origine reste une demande forte des producteurs mais également des consommateurs.
Constat dans les rayons
Parmi les produits observés, les agriculteurs ont pu constater des situations susceptibles de tromper les consommateurs. À titre d’exemple, de nombreux produits n’affichent pas de mentions précises sur l’origine des matières premières («origine EU/non UE»). Par ailleurs, certains produits affichent des mentions pouvant prêter à confusion sur l’origine : drapeau français ou carte de France avec une
indication visible type «Fabriqué en France», «Pétrie en France» alors que l’origine des matières premières n’est pas indiquée ou avec des matières premières non françaises (beaucoup
moins visibles).
• Les bons élèves dont l’origine précise est indiquée (et souvent Française) : les produits laitiers de manière générale (laits, fromages, yaourts, laits infantiles, bios et conventionnels) ; les viandes non transformées ; les fruits et légumes ; les œufs.
• Les mauvais élèves dont l’origine est floue ou l’indication est trompeuse : les plats préparés, frais ou conserves, les charcuteries «libre-service» (pas de mention d’origine ou indiquée seulement pour la viande, mentions type «préparé en France» sans ingrédients français…) ; les céréales et biscuits (rares mentions d’origine) ; d’une manière globale les rayons bios («origine UE/non UE») et végan (aucune mention) ; les miels (origine UE/non UE).
Le retour des consommateurs
Dans l’ensemble, les consommateurs sont ouverts à la discussion sur cette problématique. Certains sont déjà sensibilisés à l’origine des produits mais avouent qu’il reste très compliqué de s’y retrouver, et parfois même impossible d’identifier une origine. D’autres, moins avertis, ont appris avec les producteurs à lire entre les lignes des stratégies marketing des entreprises alimentaires.
