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Zones intermédiaires

Une vidéo pour se faire entendre

La commission productions végétales de la FDSEA a réalisé un petit film mettant en évidence les nombreux handicaps des zones intermédiaires.
Par Aurélien Genest
Une vidéo pour se faire entendre
Clément Babouillard, agriculteur à Ampilly-les-Bordes, a été le premier à s’exprimer. La vidéo réalisée par Camille Mancosu (Dijon Céréales) sera prochainement diffusée sur la page Facebook de Terres de Bourgogne.
Sa diffusion est imminente, notamment sur les réseaux sociaux. Mais bien avant cela, les membres de la commission productions végétales de la FDSEA auront à cœur de l’envoyer au national, notamment au ministère de l’Agriculture. «Nous avons réalisé cette vidéo sur une partie du territoire de la Côte-d’Or, celle-ci met un coup de projecteur sur la difficile situation des zones intermédiaires, notamment dans les exploitations céréalières», présente Jacques de Loisy.

Le président de la commission productions végétales de la FDSEA rappelle que la prochaine Pac est actuellement «discutée» : «nous voulons que les problématiques des zones intermédiaires soient enfin prises en compte. Nous avons des conditions pédoclimatiques particulièrement difficiles, alors que nous connaissons une cinquième année de sécheresse consécutive. Dans le même temps, nous avons les aides les plus faibles de France et d’Europe avec un premier pilier inférieur à 200 euros/ha. Pour le second pilier, nous n’avons que très peu d’accès… Ces
différentiels de compétitivité sont insupportables, nos exploitations sont en grande difficulté. Avec un format vidéo, nous souhaitons diffuser nos messages plus largement».

Dans un communiqué, la FDSEA rappelle que l’agriculture «reste un des piliers de l’économie et de l’emploi dans nos zones rurales. La sauvegarde de notre secteur est donc une nécessité pour le territoire. Les aléas climatiques, les politiques publiques sans vision économique, les discours non suivis d’effets sur la souveraineté alimentaire s’enchaînent et se répètent sans arrêt. Nous avons pourtant fait de nombreuses propositions ces dernières années pour sortir de cette situation difficile, afin d’inscrire notre agriculture dans les objectifs du développement durable, autant sur les aspects environnementaux que sociaux et économiques. Mais nous avons bien du mal à être entendus. C’est pourquoi nous allons essayer un format vidéo, par le biais duquel nous espérons que l’état de nos cultures parlera de lui-même».