GDS de l’Yonne
Une situation sanitaire stable
L’assemblée générale du GDS 89 s’est tenue le 21 janvier dernier, au lycée Vauban, à Auxerre. L’occasion de dresser un état sanitaire du département.

L’exercice 2012/2013 présente un résultat final positif malgré la forte baisse des subventions du Conseil général de l’Yonne à destination des éleveurs, qui a obligé le GDS à réviser ses dispositifs de prise en charge en cours de campagne. Les fonds mutualistes, CSSA et FMS, ont été sollicités pour indemniser respectivement les éleveurs ovins lourdement impactés par l’arrivée du virus Schmallenberg pendant la campagne 2011/2012, ainsi que les éleveurs bloqués suite à des arrêtés de mise sous surveillance de la tuberculose.
En terme d’activité, le GDS a consacré 24 % de son temps aux missions déléguées par l’administration, comme la gestion des prophylaxies et des mouvements bovins, et s’en est vu confier de nouvelles comme la gestion de la prophylaxie des ovins/caprins, ainsi que la mise à jour du fichier des ruminants de l’administration.
Le virus de l’IBR est présent dans 16% des cheptels icaunais, concentré principalement sur quelques communes du sud du département. La vaccination des animaux positifs est une obligation (par Arrêté ministériel) et est gérée dans un premier temps par le GDS puis, dans un second temps, par la DDCSPP89 qui a verbalisé les contrevenants par une amende de 4ème classe lors de la dernière campagne.
[INTER]Vers un durcissement des conditions d’obtention de la certification IBR[inter]
Alors que 58% des élevages possèdent une certification [I]«cheptel indemne en IBR»[i], une trentaine d’élevages a pu en bénéficier au cours de la dernière campagne. Le directeur du GDS a rappelé les enjeux nationaux à court terme, en particulier la reconnaissance européenne du programme de lutte français. Les conditions d’obtention de la certification IBR devraient se durcir et devenir plus longues et plus coûteuses. Il est question également de règlementer les mouvements des bovins non négatifs, ce qui risque de mettre les cheptels non assainis dans une situation très délicate. Il est urgent que les élevages non certifiés effectuent les démarches dès maintenant.
Enfin, une utilisation importante des demandes de dérogation aux contrôles d’introductions a été observée, et avec elle une prise de risque inconsidéré par certains éleveurs et quelques abus. L’avenir de ces dérogations doit donc être discuté prochainement.
Le nombre de plans de maîtrise sanitaire ouverts par le GDS pour accompagner les éleveurs confrontés aux maladies courantes d’élevage (BVD, Paratuberculose, Néosporose, Fièvre Q) est resté stable par rapport à l’année précédente. La Paratuberculose, avec 38 700 €, représente la majorité des fonds dédiés à ces plans avec des aides aux analyses, à l’élimination des animaux positifs et à la désinfection. Pour apporter de nouvelles réponses aux éleveurs, le GDS proposera les 3, 8 et 9 avril prochain des formations pour mieux comprendre cette maladie.
Malgré une légère baisse des déclarations d’avortements, il a été rappelé que le dispositif de recherche systématique des principales maladies abortives met en évidence régulièrement des résultats positifs. Concernant les maladies vectorielles, la deuxième vague de circulation du virus Schmallenberg a impacté essentiellement la moitié sud-ouest de la France, tendant à confirmer l’immunité naturelle des animaux ayant déjà été exposé. Une troisième vague de circulation est annoncée, mais ne devrait pas perturber fortement les cheptels, en attendant d’avoir à disposition un vaccin dont le potentiel reste encore à évaluer.
[INTER]Un coût moyen de 13 € par reproducteur, pour lutter contre la BVD[inter]
Le docteur Étienne Petit, directeur et vétérinaire conseil de la FRGDS de Bourgogne, a présenté une analyse technico-économique préliminaire des différentes stratégies de lutte contre la BVD dans les cheptels allaitants. Il en ressort une évaluation du coût moyen de la maladie dans le cheptel modélisé à 13 € par reproducteur, alors que les différents scénarii de lutte (vaccination, éradication) oscillent entre 5 et 20 € par reproducteur. Cette étude, qui doit encore être affinée et prendre en compte le risque de transmission entre les troupeaux, devrait permettre à terme de comparer le coût des différentes stratégies afin de servir de base à une orientation de la politique nationale en matière de BVD.
La parole fut ensuite laissée à la DDCSPP de l’Yonne qui a fait un état des lieux de la gestion de la tuberculose au niveau national ainsi que de la situation de la FCO en Corse. Pour terminer, le directeur adjoint a présenté le volet sanitaire de la future loi d’avenir agricole ainsi que les projets de simplification administrative qui sont envisagés par le ministère de l’Agriculture. Certains points, comme la dématérialisation des documents de circulation bovins, ou bien la révision des conditions de vente des antibiotiques, ont suscité des interrogations de l’assistance sur la faisabilité d’un tel projet de loi.
En terme d’activité, le GDS a consacré 24 % de son temps aux missions déléguées par l’administration, comme la gestion des prophylaxies et des mouvements bovins, et s’en est vu confier de nouvelles comme la gestion de la prophylaxie des ovins/caprins, ainsi que la mise à jour du fichier des ruminants de l’administration.
Le virus de l’IBR est présent dans 16% des cheptels icaunais, concentré principalement sur quelques communes du sud du département. La vaccination des animaux positifs est une obligation (par Arrêté ministériel) et est gérée dans un premier temps par le GDS puis, dans un second temps, par la DDCSPP89 qui a verbalisé les contrevenants par une amende de 4ème classe lors de la dernière campagne.
[INTER]Vers un durcissement des conditions d’obtention de la certification IBR[inter]
Alors que 58% des élevages possèdent une certification [I]«cheptel indemne en IBR»[i], une trentaine d’élevages a pu en bénéficier au cours de la dernière campagne. Le directeur du GDS a rappelé les enjeux nationaux à court terme, en particulier la reconnaissance européenne du programme de lutte français. Les conditions d’obtention de la certification IBR devraient se durcir et devenir plus longues et plus coûteuses. Il est question également de règlementer les mouvements des bovins non négatifs, ce qui risque de mettre les cheptels non assainis dans une situation très délicate. Il est urgent que les élevages non certifiés effectuent les démarches dès maintenant.
Enfin, une utilisation importante des demandes de dérogation aux contrôles d’introductions a été observée, et avec elle une prise de risque inconsidéré par certains éleveurs et quelques abus. L’avenir de ces dérogations doit donc être discuté prochainement.
Le nombre de plans de maîtrise sanitaire ouverts par le GDS pour accompagner les éleveurs confrontés aux maladies courantes d’élevage (BVD, Paratuberculose, Néosporose, Fièvre Q) est resté stable par rapport à l’année précédente. La Paratuberculose, avec 38 700 €, représente la majorité des fonds dédiés à ces plans avec des aides aux analyses, à l’élimination des animaux positifs et à la désinfection. Pour apporter de nouvelles réponses aux éleveurs, le GDS proposera les 3, 8 et 9 avril prochain des formations pour mieux comprendre cette maladie.
Malgré une légère baisse des déclarations d’avortements, il a été rappelé que le dispositif de recherche systématique des principales maladies abortives met en évidence régulièrement des résultats positifs. Concernant les maladies vectorielles, la deuxième vague de circulation du virus Schmallenberg a impacté essentiellement la moitié sud-ouest de la France, tendant à confirmer l’immunité naturelle des animaux ayant déjà été exposé. Une troisième vague de circulation est annoncée, mais ne devrait pas perturber fortement les cheptels, en attendant d’avoir à disposition un vaccin dont le potentiel reste encore à évaluer.
[INTER]Un coût moyen de 13 € par reproducteur, pour lutter contre la BVD[inter]
Le docteur Étienne Petit, directeur et vétérinaire conseil de la FRGDS de Bourgogne, a présenté une analyse technico-économique préliminaire des différentes stratégies de lutte contre la BVD dans les cheptels allaitants. Il en ressort une évaluation du coût moyen de la maladie dans le cheptel modélisé à 13 € par reproducteur, alors que les différents scénarii de lutte (vaccination, éradication) oscillent entre 5 et 20 € par reproducteur. Cette étude, qui doit encore être affinée et prendre en compte le risque de transmission entre les troupeaux, devrait permettre à terme de comparer le coût des différentes stratégies afin de servir de base à une orientation de la politique nationale en matière de BVD.
La parole fut ensuite laissée à la DDCSPP de l’Yonne qui a fait un état des lieux de la gestion de la tuberculose au niveau national ainsi que de la situation de la FCO en Corse. Pour terminer, le directeur adjoint a présenté le volet sanitaire de la future loi d’avenir agricole ainsi que les projets de simplification administrative qui sont envisagés par le ministère de l’Agriculture. Certains points, comme la dématérialisation des documents de circulation bovins, ou bien la révision des conditions de vente des antibiotiques, ont suscité des interrogations de l’assistance sur la faisabilité d’un tel projet de loi.
Hausse des résultats d’analyses positifs en Listeria sur avortements
Entre le 1er novembre 2013 et le 15 janvier 2014, nous recensons 29,5% d’avortements analysés qui ont un résultat positif en Listeria (61 avortements au total, 44 analyses bactériologiques avec recherche en Listeria et 13 résultats positifs), contre 10,8% l’an passé sur cette même période.
Déclarez vos avortements et soyez vigilants sur la distribution et la qualité des aliments !
Une fiche technique est disponible au GDS89.