Caiac et Alysé
Une seule entité
Après 43 ans d'existence, la structure Caiac disparaît et regroupe ses moyens avec les trois Chambres d'agriculture de la zone, désormais réunis sous la seule entité Alysé. Le projet a été acté et validé lors de l'assemblée générale de la Caiac, qui s'est tenue le 20 décembre dernier.

C'est dans un contexte d'incertitude pour les éleveurs, pénalisés par l'envolée du cours des matières premières et à l'issue d'un exercice 2012 marqué par le renforcement des activités des EDE lié à une nouvelle étape réglementaire dans le domaine de l'identification, que s'est tenue le 20 décembre dernier à Appoigny, l'assemblée générale de la Caiac. Dernière du nom, puisque l'entité disparaît et sera désormais regroupée avec les services élevage des Chambres d'agriculture de l'Yonne, du Loiret et de l'Aube, sous la seule bannière Alysé. Après validation, lors d'une assemblée générale extraordinaire, du changement des statuts, une nouvelle gouvernance a été actée pour la mise en œuvre du projet.
Alysé se dotera d'une nouvelle identité visuelle et de nouveaux outils de communication, qui seront dévoilés en février prochain. Eleveur laitier dans l'Aube, mais également président du GDS de ce département et de la Commission Elevage de la Chambre d'agriculture, Alain Boulard en est désormais le nouveau président et a rappelé les objectifs de la nouvelle structure ainsi créée : [I]«Alysé a la vocation d'être l'interlocuteur privilégié de l'éleveur, quelle que soit sa filière, avec une gamme de services diversifiée et adaptée à chacun. Dans le prolongement de la Caiac, la structure coopérative nous a semblé la plus pertinente. Notre volonté est qu'Alysé soit une entreprise pour les éleveurs et gérée par les éleveurs. Notre ambition est également de participer à la définition des stratégies pour l'élevage de nos régions»[i].
[INTER]Baisse de l'activité contrôle laitier [inter]
Faisant lecture du rapport d'activité 2012, Marc Belvalette, directeur pour le département de l'Yonne à la Caiac, a souligné les chiffres marquants de ces six dernières années. A commencer par le nombre d'adhérents, passé de 4685 en 2006 à 3974 cette année. Une baisse globale toutes productions confondues, synonyme d'une phase de restructuration des élevages. Le service «Contrôle de performances» représente toujours une part prépondérante du chiffre d'affaires à 64 %, devant l'Identification Pérenne Généralisée (IPG) à 19 %. Le contrôle laitier bovin représentant à lui seul 91 % de l'activité, avec 466 adhérents, pour un cheptel de près de 30 000 têtes. C'est le département de l'Yonne qui compte le plus d'adhérents (204), devant l'Aube (116) et le loiret (100). L'activité enregistrant depuis ces six dernières années une baisse continue, que ce soit par le nombre d'adhérents ou d'animaux. Signe d'une restructuration pour l'ensemble des départements, sur cette même période, la moyenne par élevage a augmenté de 12 animaux. Autres chiffres éloquents : si depuis 1973, on constate une stabilité du nombre d'animaux inscrits (32 000 vaches), les producteurs ne sont plus aujourd'hui que 466, contre 1256 inscrits au contrôle laitier en 1973 !
Le problème de la densité des exploitations perdure, avec une moyenne de plus de 1500 km effectués part les techniciens par élevage et par an, soit 26 km/vache. L'activité «contrôle laitier caprin» est également en baisse, conséquence de la situation économique fragile des élevages.
[INTER]Bovins croissance : 107 éleveurs inscrits[inter]
Stabilité du nombre d'adhérents au programme «Bovins croissance», avec 107 éleveurs inscrits pour la pesée avant sevrage, pour 6880 veaux nés, dont 97 % de race charolaise. Taille moyenne par exploitation : 53,8 vaches. A noter: 67 éleveurs ont réalisé au moins une des pesées avec leur bascule, sans la présence de la Caiac, pour 60% des pesées totales réalisées. L'un des meilleurs chiffres enregistrés au niveau national. Autre fait marquant : près de 50 % des éleveurs sont inscrits en protocole «pesée post sevrage», pour un total de 950 génisses pesées jusqu'à 2 ans.
L'activité «ovins croissance» s'apparente pour sa part de plus en plus à une mission obligatoire autour de la sélection génétique, avec 8 adhérents inscrits.
Concernant le secteur IPG, l'identification bovine représente 69% de l'activité, pour 21% d'identification ovine et 7% pour la filiation bovine. Sur le plan de la répartition, schéma identique à celui du contrôle laitier, l'Yonne représentant 54% du CA, l'Aube, 26% et le Loiret 20%.
On constate une relative stabilité de l'effectif bovin, en baisse de seulement 0,43%. On note cependant là aussi, une baisse significative du nombre de détenteurs (- 3,2%), particulièrement en secteur laitier.
En secteurs ovin et caprin, 1590 détenteurs recensés, mais forte densité d'élevages, avec seulement 250 exploitations de plus de 50 brebis sur l'ensemble de la zone.
Parmi les autres services proposés par la Caiac : le «parage d'onglons», dont l'activité est en hausse, avec 370 élevages inscrits pour 14 000 animaux parés. L'accent sera mis en la matière plus sur le préventif que le curatif. Autre activité en hausse : le contrôle des machines à traire, avec un total sur la zone de 642 contrôles OPTI traités.
Alysé se dotera d'une nouvelle identité visuelle et de nouveaux outils de communication, qui seront dévoilés en février prochain. Eleveur laitier dans l'Aube, mais également président du GDS de ce département et de la Commission Elevage de la Chambre d'agriculture, Alain Boulard en est désormais le nouveau président et a rappelé les objectifs de la nouvelle structure ainsi créée : [I]«Alysé a la vocation d'être l'interlocuteur privilégié de l'éleveur, quelle que soit sa filière, avec une gamme de services diversifiée et adaptée à chacun. Dans le prolongement de la Caiac, la structure coopérative nous a semblé la plus pertinente. Notre volonté est qu'Alysé soit une entreprise pour les éleveurs et gérée par les éleveurs. Notre ambition est également de participer à la définition des stratégies pour l'élevage de nos régions»[i].
[INTER]Baisse de l'activité contrôle laitier [inter]
Faisant lecture du rapport d'activité 2012, Marc Belvalette, directeur pour le département de l'Yonne à la Caiac, a souligné les chiffres marquants de ces six dernières années. A commencer par le nombre d'adhérents, passé de 4685 en 2006 à 3974 cette année. Une baisse globale toutes productions confondues, synonyme d'une phase de restructuration des élevages. Le service «Contrôle de performances» représente toujours une part prépondérante du chiffre d'affaires à 64 %, devant l'Identification Pérenne Généralisée (IPG) à 19 %. Le contrôle laitier bovin représentant à lui seul 91 % de l'activité, avec 466 adhérents, pour un cheptel de près de 30 000 têtes. C'est le département de l'Yonne qui compte le plus d'adhérents (204), devant l'Aube (116) et le loiret (100). L'activité enregistrant depuis ces six dernières années une baisse continue, que ce soit par le nombre d'adhérents ou d'animaux. Signe d'une restructuration pour l'ensemble des départements, sur cette même période, la moyenne par élevage a augmenté de 12 animaux. Autres chiffres éloquents : si depuis 1973, on constate une stabilité du nombre d'animaux inscrits (32 000 vaches), les producteurs ne sont plus aujourd'hui que 466, contre 1256 inscrits au contrôle laitier en 1973 !
Le problème de la densité des exploitations perdure, avec une moyenne de plus de 1500 km effectués part les techniciens par élevage et par an, soit 26 km/vache. L'activité «contrôle laitier caprin» est également en baisse, conséquence de la situation économique fragile des élevages.
[INTER]Bovins croissance : 107 éleveurs inscrits[inter]
Stabilité du nombre d'adhérents au programme «Bovins croissance», avec 107 éleveurs inscrits pour la pesée avant sevrage, pour 6880 veaux nés, dont 97 % de race charolaise. Taille moyenne par exploitation : 53,8 vaches. A noter: 67 éleveurs ont réalisé au moins une des pesées avec leur bascule, sans la présence de la Caiac, pour 60% des pesées totales réalisées. L'un des meilleurs chiffres enregistrés au niveau national. Autre fait marquant : près de 50 % des éleveurs sont inscrits en protocole «pesée post sevrage», pour un total de 950 génisses pesées jusqu'à 2 ans.
L'activité «ovins croissance» s'apparente pour sa part de plus en plus à une mission obligatoire autour de la sélection génétique, avec 8 adhérents inscrits.
Concernant le secteur IPG, l'identification bovine représente 69% de l'activité, pour 21% d'identification ovine et 7% pour la filiation bovine. Sur le plan de la répartition, schéma identique à celui du contrôle laitier, l'Yonne représentant 54% du CA, l'Aube, 26% et le Loiret 20%.
On constate une relative stabilité de l'effectif bovin, en baisse de seulement 0,43%. On note cependant là aussi, une baisse significative du nombre de détenteurs (- 3,2%), particulièrement en secteur laitier.
En secteurs ovin et caprin, 1590 détenteurs recensés, mais forte densité d'élevages, avec seulement 250 exploitations de plus de 50 brebis sur l'ensemble de la zone.
Parmi les autres services proposés par la Caiac : le «parage d'onglons», dont l'activité est en hausse, avec 370 élevages inscrits pour 14 000 animaux parés. L'accent sera mis en la matière plus sur le préventif que le curatif. Autre activité en hausse : le contrôle des machines à traire, avec un total sur la zone de 642 contrôles OPTI traités.