Station d'évaluation charolaise de Créancey
Une rentrée en bon ordre et de bon augure...
La nouvelle promotion des jeunes futurs reproducteurs charolais vient de faire sa rentrée à la station d'évaluation de Créancey. Une rentrée sans bousculade, puisque cette année des commissions avaient oeuvré pour sélectionner les veaux dans les élevages et faciliter ainsi leur rassemblement. C'est parti maintenant pour quatre mois d'évaluation avant le grand rendez-vous de février.
La station d'évaluation était étrangement calme ce 11 octobre pour la rentrée des veaux. Les 45 jeunes futurs reproducteurs charolais sont arrivés tranquillement pour prendre leurs marques dans ce nouvel univers, où pendant quatre mois leur potentiel va être mis à l'épreuve de l'évaluation. La sélection d'entrée s'était en effet opérée auparavant, plusieurs commissions ayant oeuvré pour détecter les meilleurs candidats à l'évaluation dans 35 fermes réparties dans le 21, le 58, le 89, le 71, mais également le 51 et le 57.
Le résultat de ces sélections en ferme satisfait tout particulièrement le président du GIE Charolais Evaluation, Jean-Pierre Godot, qui constate que [I]«le cru 2013 s'annonce de bonne facture, avec un lot homogène d'une qualité assez exceptionnelle»[i]. Les nouvelles conditions de sélection n'y sont pas étrangères car [I]«le fait de sélectionner plus tôt dans la saison les reproducteurs nous permet de disposer d'un choix d'animaux plus large»[i]. Si la réduction de la durée du protocole d'évaluation explique le changement de pratique pour la sélection d'entrée des veaux, les éleveurs y trouvent aussi leur compte, car leurs frais vétérinaires et les frais de déplacement s'en sont trouvés réduits.
Autre sujet de satisfaction pour Jean-Pierre Godot, [I]«les éleveurs ont bien intégré le mode de fonctionnement de la station et ses objectifs de sélection, ils présentent des animaux de bonne conformation, bien indexés avec le critère facilité de naissance bien présent»[i]. Les veaux sont entrés à compter du 11 octobre dans une phase d'adaptation destinée à gommer [I]«l'effet élevage»[i], après ce sera la phase de contrôle proprement dite avec indexation, pesées régulières et spermatogénèse. Le 14 février 2014, ce sera la [I]«grand'messe»[i] de la vente aux enchères. Jean-Pierre Godot ne serait pas étonné de [I]«voir émerger six à dix animaux susceptibles de devenir d'excellents taureaux à génisses»[i]. En attendant le grand jour, Il réaffirme la volonté de tous les responsables du programme [I]«de tirer le meilleur parti possible pour les éleveurs de ce lot de veaux d'exception, qui devront d'ici le 14 février confirmer les espoirs qu'ils portent et tenir ensuite leur rang dans les élevages qui en feront l'acquisition»[i].
Le résultat de ces sélections en ferme satisfait tout particulièrement le président du GIE Charolais Evaluation, Jean-Pierre Godot, qui constate que [I]«le cru 2013 s'annonce de bonne facture, avec un lot homogène d'une qualité assez exceptionnelle»[i]. Les nouvelles conditions de sélection n'y sont pas étrangères car [I]«le fait de sélectionner plus tôt dans la saison les reproducteurs nous permet de disposer d'un choix d'animaux plus large»[i]. Si la réduction de la durée du protocole d'évaluation explique le changement de pratique pour la sélection d'entrée des veaux, les éleveurs y trouvent aussi leur compte, car leurs frais vétérinaires et les frais de déplacement s'en sont trouvés réduits.
Autre sujet de satisfaction pour Jean-Pierre Godot, [I]«les éleveurs ont bien intégré le mode de fonctionnement de la station et ses objectifs de sélection, ils présentent des animaux de bonne conformation, bien indexés avec le critère facilité de naissance bien présent»[i]. Les veaux sont entrés à compter du 11 octobre dans une phase d'adaptation destinée à gommer [I]«l'effet élevage»[i], après ce sera la phase de contrôle proprement dite avec indexation, pesées régulières et spermatogénèse. Le 14 février 2014, ce sera la [I]«grand'messe»[i] de la vente aux enchères. Jean-Pierre Godot ne serait pas étonné de [I]«voir émerger six à dix animaux susceptibles de devenir d'excellents taureaux à génisses»[i]. En attendant le grand jour, Il réaffirme la volonté de tous les responsables du programme [I]«de tirer le meilleur parti possible pour les éleveurs de ce lot de veaux d'exception, qui devront d'ici le 14 février confirmer les espoirs qu'ils portent et tenir ensuite leur rang dans les élevages qui en feront l'acquisition»[i].
Le protocole sécurise l'achat
Durant plusieurs mois, les veaux de la station d'évaluation vont être soumis au même traitement afin de gommer l'effet milieu et de pouvoir mesurer et comparer le potentiel propre de chaque animal.
A la fin de la période d'évaluation, le veau est vu et pointé par un même binôme pour les huit stations d'évaluation (1 pointeur du Herd book et un de l'Institut de l'élevage). Cet équité de traitement et de pointage assure encore plus de fiabilité aux résultats de l'indexation. Les indices de valeur génétique sont calculés pour le potentiel de croissance, le développement musculaire, le développement squelettique, la facilité de naissance et les qualités de race. En fin de parcours, chaque animal bénéficie ainsi d'une évaluation génétique complète. En se basant sur les résultats de l'indexation et de leur conformité au standard racial, l'UPRA qualifie ou pas les meilleurs sous l'appellation «Reproducteur jeune recommandé».
Autre élément de sécurisation de l'achat, chaque reproducteur est soumis à une analyse de sperme et à différents tests sanitaires. Une fiche récapitulative complète est dressée pour chaque taureau proposé à la vente.
