Lait
Une proposition en faveur de ceux qui en ont le plus besoin
Les modalités d'attribution de l'enveloppe Fac (Fonds d'allègement des charges) viennent d'être débattues dans les locaux de la DDAF. Ce fut l'occasion pour certains de dénoncer des mesures «bien loin de la réalité» pour atténuer la crise laitière.
Suite à la baisse du prix du lait et à l'accord du 3 juin, l'ancien ministre Michel Barnier avait proposé une enveloppe nationale de 30 millions d'euros, «avec des effets d'annonce réussis», pour venir en aide aux exploitations en difficulté et répondant à 2 critères : un taux de spécialisation sur chiffre d'affaires supérieur à 40 % et un taux d'endettement professionnel hors foncier supérieur à 35 %. Si l'on procède à une répartition par région, la Bourgogne touche 230 000€, la part de la Côte d'Or s'élevant à 54 000€. D'après les chiffres donnés à la DDAF, il y a 323 exploitations laitières dans le département pour une référence de près de 100 millions de litres. L'aide serait donc de 167€ par exploitation ou de 0.0054 € par litre. De nombreux représentants agricoles étaient présents à cette réunion, dont Nicolas Michaud (responsable lait à JA Bourgogne Franche Comté) et Christophe Bredelet (président de la commission lait de la FDSEA). Ces derniers dénonçaient cette somme «pas du tout en lien avec les difficultés connues».
Deux types de bénéficiaires
«Avec la crise, une exploitation de 250 000 litres perd près de 14 000€ par rapport à l'an passé» commente Nicolas Michaud, «vous voyez ce que représentent ces 167€....». La commission a donc, par défaut, établi des priorités pour répartir l'enveloppe. Il a été proposé de cibler les agriculteurs qui ont récemment «investi dans la production laitière». Deux types de personnes sont concernés : les JA installés depuis moins de 5 ans et les exploitants ayant fait de gros investissements en lait depuis moins de 2 ans (PMBE bâtiments laitiers ou mise aux normes). La validation ou non de cette proposition sera connue le 27 août. Lors de cette réunion, plusieurs membres des OPA ont regretté l'absence des industriels, hormis la Coopérative Laitière de Bourgogne. Il est également à noter qu'une autre enveloppe devrait être attribuée au département d'ici la fin de l'année. Elle devrait concerner des allègements de charges MSA. Même si rien n'est définitif, toutes les exploitations devraient rentrer dans le dispositif.
Légende photo :
Nicolas Michaud (membre JA) et Christophe Bredelet (président de la commission lait de la FDSEA) ont dénoncé les 167€ prévus par l'enveloppe Fac.
Deux types de bénéficiaires
«Avec la crise, une exploitation de 250 000 litres perd près de 14 000€ par rapport à l'an passé» commente Nicolas Michaud, «vous voyez ce que représentent ces 167€....». La commission a donc, par défaut, établi des priorités pour répartir l'enveloppe. Il a été proposé de cibler les agriculteurs qui ont récemment «investi dans la production laitière». Deux types de personnes sont concernés : les JA installés depuis moins de 5 ans et les exploitants ayant fait de gros investissements en lait depuis moins de 2 ans (PMBE bâtiments laitiers ou mise aux normes). La validation ou non de cette proposition sera connue le 27 août. Lors de cette réunion, plusieurs membres des OPA ont regretté l'absence des industriels, hormis la Coopérative Laitière de Bourgogne. Il est également à noter qu'une autre enveloppe devrait être attribuée au département d'ici la fin de l'année. Elle devrait concerner des allègements de charges MSA. Même si rien n'est définitif, toutes les exploitations devraient rentrer dans le dispositif.
Légende photo :
Nicolas Michaud (membre JA) et Christophe Bredelet (président de la commission lait de la FDSEA) ont dénoncé les 167€ prévus par l'enveloppe Fac.