Viticulture
Une profession qui recrute
A l'issue d'une matinée d'information et d'entretiens de sélection, 12 nouveaux stagiaires ont été retenus pour participer à la nouvelle session de formation ACQ «Taille de la vigne», mise en place conjointement par la FDSEA de l'Yonne et le CFPPA d'Auxerre La Brosse

Coiffeuse, électricien, jardinier, magasinier..., ils sont une quarantaine ce mercredi matin à participer à la matinée d'information et aux entretiens de sélections se déroulant dans les locaux du CFPPA à La Brosse. Un point commun: tous majeurs et demandeurs d'emploi. Un objectif : obtenir son billet pour intégrer la nouvelle formation Action Courte Qualifiante (ACQ) mise en place par la FDSEA de l'Yonne et le CFPPA avec l'appui des professionnels, dans le but de se spécialiser dans la pratique de la taille de la vigne.
Des candidats majoritairement jeunes ou à contrario, ayant dépassé la cinquantaine... Deux tranches d'âges particulièrement touchées par la recherche d'emploi, comme en attestent les statistiques officielles et pour qui le monde agricole et la viticulture offrent aujourd'hui de réelles perspectives d'embauche.
[INTER]L'importance d'être autonome et polyvalent[inter]
Cofinancée par le Conseil Régional de Bourgogne et par Pôle Emploi, la formation ACQ [I]«Taille de la vigne»[i] se déroule sur 3 mois, avec 5 semaines en entreprise et 4 semaines en centre de formation. Si l'apprentissage de la taille est l'étape la plus importante, le métier est ouvert et la polyvalence des tâches effectuées, particulièrement recherchées des professionnels, comme le rappelle ce viticulteur chablisien : [I]«du fait d'un grand morcellement du vignoble, qui s'étend souvent sur plusieurs communes, vous serez amenés à être seul, d'où l'importance d'un sens de l'autonomie et des responsabilités...»[i] Autre sésame indispensable pour espérer faire carrière dans le métier : [I]«mieux vaut avoir des affinités pour le travail en extérieur !»[i] D'autant que la période de taille se con-jugue en majeure partie avec la période hivernale. Ce qui n'est pas sans atout selon Jean-Baptiste Thibaut, viticulteur dans l'Auxerrois : [I]«c'est la période la plus délicate mais en général, une fois passée et que vous vous accrochez, le restant de l'année, c'est de la rigolade !»[i]
[INTER]Une formation qualifiante, avec de réelles chances d'insertion professionnelle[inter]
François a la quarantaine. Marié, trois enfants, il attend son tour dans le couloir, avant l'entretien qui décidera peut-être de son avenir : [I]«passionné par le vin, j'ai travaillé près de 2 ans dans un grand restaurant auxerrois aujourd'hui fermé, en qualité de sommelier. Plus de 700 références, près de 7 000 bouteilles... Aujourd'hui, je travaille toujours dans la restauration mais après plus de 20 ans passés dans le secteur je cherche à en sortir en privilégiant avant tout la vie de famille. Rentrer tous les soirs à plus de 23 h, sans voir grandir ses enfants, c'est trop dur...»[i] Une expérience qui fait dessiner un sourire timide sur ses lèvres à l'évocation de la [I]«pénibilité»[i] du métier de tailleur de vigne. Un peu plus loin, ce couple originaire du Loiret et depuis
3 ans dans le département. Tous les deux à la recherche d'un emploi, après une expérience commune dans l'entretien d'espaces verts. Un seul but : [I]«travailler en plein air !»[i]
Avec une surface de plus de 7 000 ha et une centaine de nouveaux hectares plantés chaque année, la viticulture icaunaise est en quête permanente de nouveaux tailleurs de vigne. D'autant qu'il faut en moyenne 1 personne pour s'occuper de 5 ha et que la profession doit faire face à un grand nombre de départs en retraite, dont les postes sont à remplacer. Les opportunités sont réelles, comme en témoigne la session de l'hiver dernier, qui a vu près de 90% des stagiaires décrocher un CDI, après un premier poste en CDD. Pour l'heure, ils sont douze à avoir été retenus, qui se répartiront chez des viticulteurs de l'Auxerrois, du Jovinien, du Chablisien et du Tonnerrois. Début du stage le 18 novembre prochain, pour se terminer le 30 janvier.
Des candidats majoritairement jeunes ou à contrario, ayant dépassé la cinquantaine... Deux tranches d'âges particulièrement touchées par la recherche d'emploi, comme en attestent les statistiques officielles et pour qui le monde agricole et la viticulture offrent aujourd'hui de réelles perspectives d'embauche.
[INTER]L'importance d'être autonome et polyvalent[inter]
Cofinancée par le Conseil Régional de Bourgogne et par Pôle Emploi, la formation ACQ [I]«Taille de la vigne»[i] se déroule sur 3 mois, avec 5 semaines en entreprise et 4 semaines en centre de formation. Si l'apprentissage de la taille est l'étape la plus importante, le métier est ouvert et la polyvalence des tâches effectuées, particulièrement recherchées des professionnels, comme le rappelle ce viticulteur chablisien : [I]«du fait d'un grand morcellement du vignoble, qui s'étend souvent sur plusieurs communes, vous serez amenés à être seul, d'où l'importance d'un sens de l'autonomie et des responsabilités...»[i] Autre sésame indispensable pour espérer faire carrière dans le métier : [I]«mieux vaut avoir des affinités pour le travail en extérieur !»[i] D'autant que la période de taille se con-jugue en majeure partie avec la période hivernale. Ce qui n'est pas sans atout selon Jean-Baptiste Thibaut, viticulteur dans l'Auxerrois : [I]«c'est la période la plus délicate mais en général, une fois passée et que vous vous accrochez, le restant de l'année, c'est de la rigolade !»[i]
[INTER]Une formation qualifiante, avec de réelles chances d'insertion professionnelle[inter]
François a la quarantaine. Marié, trois enfants, il attend son tour dans le couloir, avant l'entretien qui décidera peut-être de son avenir : [I]«passionné par le vin, j'ai travaillé près de 2 ans dans un grand restaurant auxerrois aujourd'hui fermé, en qualité de sommelier. Plus de 700 références, près de 7 000 bouteilles... Aujourd'hui, je travaille toujours dans la restauration mais après plus de 20 ans passés dans le secteur je cherche à en sortir en privilégiant avant tout la vie de famille. Rentrer tous les soirs à plus de 23 h, sans voir grandir ses enfants, c'est trop dur...»[i] Une expérience qui fait dessiner un sourire timide sur ses lèvres à l'évocation de la [I]«pénibilité»[i] du métier de tailleur de vigne. Un peu plus loin, ce couple originaire du Loiret et depuis
3 ans dans le département. Tous les deux à la recherche d'un emploi, après une expérience commune dans l'entretien d'espaces verts. Un seul but : [I]«travailler en plein air !»[i]
Avec une surface de plus de 7 000 ha et une centaine de nouveaux hectares plantés chaque année, la viticulture icaunaise est en quête permanente de nouveaux tailleurs de vigne. D'autant qu'il faut en moyenne 1 personne pour s'occuper de 5 ha et que la profession doit faire face à un grand nombre de départs en retraite, dont les postes sont à remplacer. Les opportunités sont réelles, comme en témoigne la session de l'hiver dernier, qui a vu près de 90% des stagiaires décrocher un CDI, après un premier poste en CDD. Pour l'heure, ils sont douze à avoir été retenus, qui se répartiront chez des viticulteurs de l'Auxerrois, du Jovinien, du Chablisien et du Tonnerrois. Début du stage le 18 novembre prochain, pour se terminer le 30 janvier.