Service de remplacement
Une perpétuelle remise en question
L’assemblée générale de «Service de remplacement Côte d’Or» s’est déroulée la semaine dernière à Bretenière. L’organisme souhaite aller encore plus loin dans la performance de ses actions.
Un service créé par les agriculteurs, pour les agriculteurs. «C’est une de nos caractéristiques et c’est une des raisons qui explique notre succès sur le terrain» rappelle Olivier Gallien, président de «Service de remplacement Côte d’Or». Évènements familiaux, formations, syndicalisme, maladies, accidents, compléments de main d’œuvre... Les motifs ne manquent pas pour se faire remplacer sur son exploitation. Lors de l’assemblée générale du 27 octobre, Olivier Gallien a fait part d’une hausse d’activité sur l’année 2014. Une activité qualifiée d’«exceptionnelle» au vu du nombre de sollicitations, notamment pour un motif assez surprenant, celui des «maternités et paternités» : «rien que sur ce critère, nous sommes aux environs de 2 000 journées de remplacement ! C’est sans doute du jamais vu. La Haute-Seine a été le service le plus demandeur, elle qui se positionne habituellement à la troisième place» commente le président. La tendance 2015 n’a en revanche «rien à voir» et devrait enregistrer une baisse assez conséquente sur la globalité des remplacements. «Sur les motifs maternité et paternité, nous ne sommes pour l’instant qu’à 600 journées, cela va forcément se ressentir sur le bilan de l’année. Il y a aussi le contexte économique qui n’est pas favorable. Les agriculteurs pensent un peu moins à se faire remplacer pour diverses raisons» poursuit l’exploitant d’Oigny, près de Baigneux-les-Juifs.
L’intérêt d’adhérer
Désormais implanté dans la nouvelle Maison de l’agriculture de Bretenière, «Service de remplacement Côte d’Or» souhaite aller encore plus loin dans la variété et la qualité de ses prestations. «Cela a été un des axes de nos travaux de cette assemblée et nous voulons accentuer la communication sur nos services proposés, notamment en direction des jeunes agriculteurs. S’ils font souvent appel à nous pour les remplacements paternité et maternité, ils nous oublient souvent pour le reste» confie Olivier Gallien. Celui rappelle l’erreur à ne pas faire, en l’occurrence «se croire immortel» : «les accidents, par exemple, n’arrivent pas qu’aux autres. Les risques augmentent avec les grosses journées de travail, et sachant qu’il y a de plus en plus de boulot dans les fermes, adhérer à notre service est d’autant plus pertinent. Nous conseillons de faire appel à nous en amont, et non en urgence». Ce message ne s’adresse pas uniquement aux chefs d’exploitation qui travaillent seuls : «il y a encore quelques années, un Gaec à trois associés pouvait se passer de nous si quelqu’un tombait malade. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Si l’un des trois est indisponible, la situation devient vite tendue et compliquée. Des personnes qui se tournent les pouces dans des fermes, je n’en connais pas beaucoup».
Améliorer les prestations
Pour être le plus performant possible et répondre au mieux aux attentes du terrain, la fédération des SR de Côte d’Or porte une attention particulière à la formation de ses 61 agents départementaux : «l’agriculture est en constante évolution et nous devons nous adapter. Nos agents sont constamment formés. Les métiers sont de plus en plus techniques. Ce n’est pas moi qui l’ai dit lors de cette assemblée mais aujourd’hui, nous avons davantage besoin de pilotes de drones que de pilotes de brouettes ! C’est ainsi. Nous étudions notamment les adaptions possibles dans les fermes laitières équipées de robots. Notre développement en viticulture est une autre piste» relève Olivier Gallien. L’utilisation du logiciel Demeter et l’organisation départementale mise en place il y a quelques années sont parfaitement opérationnelles aujourd’hui et facilitent les démarches administratives de la demande de remplacement jusqu’a la facture. Le coût du service est encore «un frein» selon Olivier Gallien : «il ne faut pas le nier, mais c’est le cas de chaque dépense réalisée au sein d’une ferme. Quand on se retrouve à l’hôpital, ce coût devient vraiment dérisoire par rapport aux services rendus». Renseignements au 03 80 68 66 82 (tel) ou par voie postale : Service de Remplacement Côte d’Or, 1 rue des Coulots, CS 70074, 21110 Bretenière.
Les partenaires du SR : Conseil départemental, Conseil régional, Ministère de l’agriculture, Chambre d’agriculture, Groupama, Crédit Agricole, MSA, Syndicat de défense de l’Époisses.
L’intérêt d’adhérer
Désormais implanté dans la nouvelle Maison de l’agriculture de Bretenière, «Service de remplacement Côte d’Or» souhaite aller encore plus loin dans la variété et la qualité de ses prestations. «Cela a été un des axes de nos travaux de cette assemblée et nous voulons accentuer la communication sur nos services proposés, notamment en direction des jeunes agriculteurs. S’ils font souvent appel à nous pour les remplacements paternité et maternité, ils nous oublient souvent pour le reste» confie Olivier Gallien. Celui rappelle l’erreur à ne pas faire, en l’occurrence «se croire immortel» : «les accidents, par exemple, n’arrivent pas qu’aux autres. Les risques augmentent avec les grosses journées de travail, et sachant qu’il y a de plus en plus de boulot dans les fermes, adhérer à notre service est d’autant plus pertinent. Nous conseillons de faire appel à nous en amont, et non en urgence». Ce message ne s’adresse pas uniquement aux chefs d’exploitation qui travaillent seuls : «il y a encore quelques années, un Gaec à trois associés pouvait se passer de nous si quelqu’un tombait malade. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Si l’un des trois est indisponible, la situation devient vite tendue et compliquée. Des personnes qui se tournent les pouces dans des fermes, je n’en connais pas beaucoup».
Améliorer les prestations
Pour être le plus performant possible et répondre au mieux aux attentes du terrain, la fédération des SR de Côte d’Or porte une attention particulière à la formation de ses 61 agents départementaux : «l’agriculture est en constante évolution et nous devons nous adapter. Nos agents sont constamment formés. Les métiers sont de plus en plus techniques. Ce n’est pas moi qui l’ai dit lors de cette assemblée mais aujourd’hui, nous avons davantage besoin de pilotes de drones que de pilotes de brouettes ! C’est ainsi. Nous étudions notamment les adaptions possibles dans les fermes laitières équipées de robots. Notre développement en viticulture est une autre piste» relève Olivier Gallien. L’utilisation du logiciel Demeter et l’organisation départementale mise en place il y a quelques années sont parfaitement opérationnelles aujourd’hui et facilitent les démarches administratives de la demande de remplacement jusqu’a la facture. Le coût du service est encore «un frein» selon Olivier Gallien : «il ne faut pas le nier, mais c’est le cas de chaque dépense réalisée au sein d’une ferme. Quand on se retrouve à l’hôpital, ce coût devient vraiment dérisoire par rapport aux services rendus». Renseignements au 03 80 68 66 82 (tel) ou par voie postale : Service de Remplacement Côte d’Or, 1 rue des Coulots, CS 70074, 21110 Bretenière.
Les partenaires du SR : Conseil départemental, Conseil régional, Ministère de l’agriculture, Chambre d’agriculture, Groupama, Crédit Agricole, MSA, Syndicat de défense de l’Époisses.